sariat fédéral des guerres. Pièces officielles d'instructeurs et de tir (bataillon de cadres), réunies à Thoune du 16 avril au SUPPLEMENT. Metz. (Journal d'un officier suisse après la capitulation.) - Rapports du général Metman sur la bataille de Pange (14 août) et sur les com- bats de Servigny et de Noiseville (31 août et 1er septembre 1870) La mise sur pied des troupes suisses en 1870-1871. (Rapport au commandant en chef par le chef d'état-major.) — Projet d'instruction pour les manœuvres de Metz. (Journal d'un officier suisse après la capitulation (Suite.) - Procédure militaire. Bibliographie. (Dr L. ¦ Bleekrode. Sur une propriété singulière du coton-poudre [Philosophical Ma- La mise sur pied des troupes suisses en 1870-1871. (Rapport au commandant en chef par le chef d'état-major) (Suite.) Sur la centralisation du militaire (Suite.)-Bibliographie. Rüstow, Der Krieg um die Rheingrenze. De Perrot, Trois semaines à Paris, Metz et Belfort. La Marmora, Quattro discorsi. Sur la centralisation du militaire suisse. III. La mise sur pied des troupes suisses en 1870-1871. (Rapport au commandant en chef par le chef d'état- SUPPLÉMENT. - Promotions et nominations dans l'état-major fédéral. La mise sur pied des troupes suisses en 1870-1871. (Rapport au commandant en chef par le chef d'état-major.) (Suite.) Sur la révision du règlement d'admi- Sur la centralisation du militaire suisse. IV. La mise sur pied des troupes suisses en 1870-1871. (Rapport au commandant en chef par le chef d'état- major.) (Suite.) - Les princes d'Orléans à l'armée de la Loire. La mise sur pied des troupes suisses en 1870-1871. (Rapport au commandant en chef par le chef d'état-major.) (Fin.) Note sur la pénétration des projectiles dans les parties molles et les parties fibreuses ou solides du corps humain, par Rapport de M. le général Herzog sur l'occupation des frontières en janvier et février 1871. Note sur la pénétration des projectiles dans les parties molles et les parties fibreuses ou solides du corps humain, par M. le général Morin. (Fin.) SUPPLÉMENT. - Rapport de M. le général Herzog sur l'occupation des fron- tières en janvier et février 1871. (Fin.) Croquis des environs de Metz et de Note sur l'organisation militaire de la Confédération de l'Allemagne du Nord. Sur le maintien de la neutralité suisse pendant la guerre entre la France et l'Allemagne. (Fin.) Mesures sanitaires à observer en marche pendant les Réorganisation de l'état major suédois. Bibliographie. Oberst Læbell. Jahr- bücher für die deutsche Armee und Marine. Cap. Ballatore. L'esercito italiano nello stato di pace. —Opérations militaires du général Cremer dans Les colonnes de compagnie et leur admission dans le règlement de l'infanterie Sur les réformes du commissariat des guerres. Revue bibliogra Sur la révision de la Constitution fédérale (section militaire). Mémoire du colonel REVUE DES ARMES SPÉCIALES. Projet de nouvelle voiture de guerre. Camps retranchés en France. Les colonnes de compagnie et leur admission Les colonnes de compagnie et leur admission dans le règlement de l'infanterie suisse. (Fin.) - La révision constitutionnelle à l'Assemblée fédérale. No 23. — 2 DÉCEMBRE. REVUE DES ARMES SPÉCIALES. L'artillerie française avant et depuis Sur l'interdiction des décorations étrangères. Bibliographie. De l'état-major en France, en Prusse et en Belgique, par le capitaine Stab; De l'instruction obligatoire dans l'armée belge, par Clément Lyon, sous-lieutenant Organisation militaire suisse. Revue bibliographique. Résumé de l'organisation militaire de la Suisse, par A. de Mandrot, colonel fédéral. Seconde édition; De la révision fédérale. Essai d'entente. Traduit de l'allemand par Ed. Secre- tan, secrétaire au Département politique fédéral; nisation der schweizerischen Armee, von einem eidg. Stabsoffizier ; desrevision und Militærorganisation, von einem eidg Stabsoffizier. REVUE MILITAIRE SUISSE No 1. Lausanne, le 1er Janvier 1871. XVIe Année. SOMMAIRE. Guerre franco-allemande de 1870. Coup-d'œil rétrospectif et réflexions sur la guerre de 1870. Nouvelles et chronique. La REVUE MILITAIRE SUISSE continuera à paraître en 1871 comme en 1870. Les abonnés qui ne refuseront pas l'un des deux premiers Numéros seront censés continuer l'abonnement pour l'année. GUERRE FRANCO-ALLEMANDE. Nous n'avons pas encore à ce jour (fin décembre) d'important événement militaire à mentionner depuis notre dernier numéro. De nouveau on se concentre de part et d'autre et l'on se prépare à une prochaine action décisive. De tous les côtés, sauf du nord-est, les Prussiens font replier sur Paris le gros de leurs détachements. Les armées françaises de la Loire ont repris de la consistance et même l'offensive. Celle de Bourbaki s'est avancée de Bourges sur Vierzon et sur Gien; celle du général Chanzy s'est portée aux environs du Mans, où elle aurait rallié les forces du camp de Conlie. Tours et Blois ont été successivement occupés puis évacués par les Prussiens. De grands renforts sont arrivés aux armées françaises en personnel et en matériel, qui témoignent de l'indomptable énergie et des inépuisables ressources de la République dans cette crise suprême. D'autre part le général Trochu, non moins admirable de ténacité et de résolution, a fait opérer une sortie, le 21 décembre, sur le front du 12e corps (Saxons) vers l'est, et de la garde, au nord-est. On ne mentionne pas de résultat marquant. Le 27 les Prussiens ont commencé enfin leur bombardement, sur Mont-Avron. Dans la zone de l'est un vif combat a été livré aux environs de Nuits et dans cette ville même le 18 décembre. Une dizaine de mille Français, soit les légions de marche lyonnaises nos 1 et 2, les 32e et 57e de ligne et quelques compagnies de mobiles, avec 8 pièces d'artillerie, s'y sont trouvés aux prises contre des forces supérieures de l'armée de Werder avancées de Dijon, et ont dû évacuer Nuits après de rudes et meurtriers engagements. Cet échec a eu un douloureux retentissement à Lyon, où des désordres graves, mais promptement réprimés, ont éclaté dans la journée du 20 décembre. Le ministre Gambetta s'y est transporté ; il y aurait, en même temps, ordonné une vigoureuse opération offensive dans la direction de Besançon et de Belfort, qui paraît être actuellement en voie d'exécution. Tandis que la malveillance annonçait la démission de Garibaldi, le grand Italien vient de reprendre Dijon, où de nombreux renforts doivent lui arriver de Chagny. Le 23 décembre une nouvelle bataille a été livrée au nord-est d'Amiens, vers Laleu, par les troupes Manteuffel à l'armée du Nord sous le général Faidherbe. Cette dernière, tout en disputant énergiquement le terrain, a dù se replier sur Arras. De nouveau la diplomatie fait parler de ses exploits. Suivant de près l'exemple du cabinet de St-Pétersbourg, le gouvernement prussien annonce, par une circulaire en date du 3 décembre, qu'il se libère des prescriptions du traité de Londres du 11 mai 1867 sur la neutralité du Luxembourg, ce duché hollandais s'étant livré à diverses manifestations de sympathies françaises considérées comme violatrices de la neutralité. On s'accorde généralement à envisager cette démarche comme le premier pas d'une annexion à la Prusse du grand-duché et peut-être d'autres parties du royaume des Pays-Bas, dont les marins allemands convoitent les ports et les colonies. Pendant que les opérations des armées principales chôment relativement, l'organisation des forces nationales françaises se poursuit avec activité. Voici ce qu'on publie à cet égard : Un récent décret porte qu'il sera immédiatement créé des camps pour l'instruction et la concentration des gardes nationaux mobilisés, appelés sous les drapeaux en vertu du décret du 2 novembre 1870, ainsi que des gardes nationaux mobiles actuellement dans les dépôts, des corps francs en formation, des contingents de l'armée régulière présents aux dépôts, au fur et à mesure des ordres du ministre de la guerre. Ces camps seront établis dans les environs des villes et recevront les contingents de toute catégorie des départements environnants, en conformité de la nomenclature ci-après : Saint-Omer (camp d'Helfaut). Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Inférieure, Oise, Aisne, Ardennes, Marne, Meuse, Moselle. Cherbourg (presqu'ile du Cotentin). Eure, Calvados, Manche, Orne, Eureet-Loir, Seine-et-Oise, Mayenne, Sarthe, Loir-et-Cher, Seine. Conlie. rieure. Finistère, Côtes-du-Nord, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Loire-Infé Nevers.Seine-et-Marne, Aube, Loiret, Yonne, Nièvre, Cher, Indre. La Rochelle. Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Vendée, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne, Charente, Charente Inférieure. Bordeaux. Gironde, Dordogne, Lot, Lot-et-Garonne, Landes, Basses-Pyrénées. Clermont-Ferrand. Allier, Creuse, Puy-de-Dôme, Haute-Loire, Cantal, Corrèze. Toulouse. Tarn-et-Garonne, Tarn, Gers, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariége, Aude, Pyrénées-Orientales. Montpellier. Lozère, Aveyron, Hérault, Gard, Ardèche. Pas-des-Lanciers. Haute-Savoie, Savoie, Isère, Drôme, Hautes-Alpes, Basses-Alpes, Vaucluze, Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-Maritimes et Corse. Lyon (Sathonay). Rhône, Loire, Ain, Saône-et-Loire, Jura, Doubs, Côted'Or, Haute-Saône, Haute-Marne, Vosges, Meurthe, Haut-Rhin, Bas-Rhin. Chacun de ces camps devra être en état de contenir 60,000 hommes au moins. Les camps de Saint-Omer, Cherbourg, La Rochelle et du Pas-des-Lanciers qui, à raison de leur situation géographique auprès de la mer, offrent des facilités exceptionnelles de ravitaillement et de communications, seront en état de recevoir chacun 250,000 hommes. Ces camps porteront le nom de camps stratégiques pour les distinguer des autres, nommés simplement camps d'instruction, el recevront de solides fortificatious pouvant être munies d'artillerie. L'emplacement de chaque camp sera déterminé par le comité militaire du département, avec l'assistance d'un délégué du préfet. Cette détermination devra être faite, et les travaux en cours d'exécution, dans les cinq jours. Les travaux seront dirigés et exécutés sous la surveillance d'un membre du comité militaire. |