...lui-même *. Aussi, plus d'un auteur moderne a redit, sous diverses formes, cette boutade du vieux Montaigne, qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme que de tel homme à telle bête i. 192. En quoi consiste l'intelligence animale 3. — L'animal est susceptible de connaissance, est...

...de stupidité et que ce n'est pas connaître la raison que de leur en donner la moindre étincelle. Quand on entend dire à Montaigne, qu'il ya plus de...bête, on a pitié d'un si bel esprit, soit qu'il dise sérieusement une chose si ridicule; soit qu'il raille sur une matière qui d'elle-même est si...

...Pourtant Rousseau pense aux Essais sans doute quand il écrit: « Quelques philosophes ont avancé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme que de tel homme à telle bête ». Montaigne a dit cela au début de l'essai I, 42, et encore dans l'essai II, 12. Il est vrai que...

...impuissance : aucun exercice ne peut l'en faire sortir. Montaigne avait donc tqrt quand il disait : « il ya plus de différence de tel homme à tel homme, que de telle bête à tel homme ». Comme précédemment noua disons : entre l'animal et le sauvage, il ya...

...On pouvait être inquiété par la phrase que Montaigne aimait à répéter : il ya plus de distance de tel homme à tel homme que de tel homme à telle bête4. Aucun philosophe ne s'était efforcé plus que Montaigne de replacer l'homme dans la nature,...

...ne diffère à cet égard de la bête que du plus au moins. Quelques philosophes ont même avancé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme, que de tel homme à telle bête. Ce n'est donc pas tant l'entendement qui fait parmi les animaux la distinction spécifique de l'homme...

...que de tel homme à telle Bête, cela ne conclurroit encore rien jusqu'à ce qu'on eut aussi prouvé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme, que de tel homme à tel Ange. A la vérité, Cardan n'auroit pas vû là grand embaras, lui qui trouvoit en soi-même une...

...cartésienne 77 et, par son appel au « sentiment [intérieur] » 78, malebranchiste 79. différence de tel à tel homme que de tel homme à telle bête, on a pitié d'un si bel esprit » (De la connaissance de Dieu et de soi-même, chap. v, § 7), et Barbeyrac avait posé ce problème...

...quelque chose de supérieur au corps et qui devait présider à cej mouvements. » 209. § 7, p. 187 : « Quand on entend dire à Montaigne qu'il ya plus de...bête, on a pitié d'un si bel esprit, soit qu'il dise sérieusement une chose si ridicule, soit qu'il raille sur une matière qui d'elle-même est si...

...sont considérables. Rousseau rappelle que Plutarque et Montaigne n'hésitaient pas à soutenir « qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme que de tel homme à telle bête »5°. Dans VEmile. il fait état de la « division presque infinie des caractères »51 . Surtout...