a la tête d'un brebis, l'autre d'un pourceau.3) Ces trois monuments sont peut-être les seuls qui représentent l'enchantement des compagnons d'Ulysse. 16. Ovale, avec un bord.-Palamède, ou Néoptolème, fils d'Achille 4), le genou droit à terre et armé d'un bouclier rond et d'une épée, semblable á la sardoine N° 148 de la collection de Berlin, où les lettres IIA justifient la première attribution, et à trois autres pièces N° 313-315 de la même collection. 17. Id. Homme nu, cherchant à se débarrasser d'un serpent entortillé autour son pied gauche, et qui lui mord le bras gauche. Le sang coule en gouttes de l'autre bras déjà blessé. On ne peut pas prendre la figure pour Archémoros qui devait être représenté plus jeune. C'est peut-être un des compagnons de Cadmus, envoyé par ce héros pour apporter de l'eau et tué par le dragon de la fontaine de Mars; ce serait alors le même sujet de la pierre N° 134, II, 2, de la collection de Berlin. Je ne connais pas une composition pareille à la nôtre. 18. Ovale. Othryades de Sparte, mourant, nu et s'appuyant sur la main droite, écrit de la gauche et avec son sang sur le bouclier le mot vixa (vici), afin de procurer ainsi à sa patrie la possession de la ville de Thyrea. Ce sujet a été représenté très-souvent sur des pierres antiques. 19. Ovale, avec un bord.-Jeune homme, vêtu d'une chlamyde et tenant de la gauche un bâton, s'incline à droite sur des mottes de terre, parmi lesquelles on voit la tête du Tages, prêt à prononcer la fameuse disciplina Etrusca. Sujet très-souvent employé sur des pierres étrusques. 3) Annali dell' Instituto, XIV, 47 etc. Tav. d'agg. D. 4) Sélon Ulysse, Odyssée, XI, 527. 20. Id. - Palestrite s'exerçant en vibrant des ἁλτῆρες. Semblable au scarabée N° 52 de la collection de Berlin. 21. Ovale. - Homme barbu, vêtu de la chlamyde, vibrant de la main droite un javelot. Devant lui, un autel ardent, aux pied duquel deux autres javelots. 22. Ovale, avec un bord simple. - Figure comique, très - maigre, portant sur le dos une très-grande sauterelle, qu'elle a prise par ses deux grandes pattes. Je ne sais pas expliquer ces deux dernières compositions. Pour vous, Monsieur, qui êtes si exercé dans la connaissance des antiquités, il sera sans doute facile d'en trouver l'explication. Le porteur de la sauterelle est un personnage comique, peut-être un satire, ce qu'indique un objet rond mis à la place d'une queue, ainsi que le phallus, semblable aux phallus en cuir, que les acteurs anciens des commédies attachaient autour de leurs corps. 23. Ovale, avec un bord simple. - Bélier courant-du zodiaque. 24. Ovale. - Cheval au pâturage. 25. Ovale avec un bord. - Même sujet. Travail plus fin. 26. Id. Chèvre courant. 27. Id. Lion. 28. Oblongue avec des angles tronqués. - Lionne assise. 29. Id. Avec un bord. Lionne marchant. 30. Ovale. Loup. 31. Id. Avec un bord simple. — Louve d'un travail grossier. 32. Ovale, avec un bord. - Pégase courant, trèssemblable au pégase sur les monnaies de la ligue achéenne. 1). 1) V. l'ouvrage de Cousinéry: Essai historique et critique sur les monnaies de la ligue achéenne etc. 33. Id. Griffon assis. Ces dernières pièces ne sont pas très - remarquables, car ces représentations d'animaux sont fort communes sur les pierres gravées nommées étrusques. En général la petite collection dont il s'agit ici, n'est pas composée de chefs-d'oeuvres de l'art comme le Peleus, les cinq chefs devant Thèbes et d'autres scarabées de la collection de Stosch: mais cependant aucune de ces pièces n'est mal gravée, et beaucoup sont très-remarquables pour leur composition. Ainsi cette augmentation de la collection Impériale présente un grand intérêt pour la science. Voici, Monsieur, une petite notice sur ces scarabées: veuillez l'agréer avec indulgence. Je me reserve de donner plus tard et de temps en temps des notices sur d'autres pièces antiques de notre collection Impériale, dont le catalogue imprimé sera prêt à l'ouverture de notre superbe Musée, dans deux années. Agréez Monsieur l'assurance de la parfaite considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être Monsieur Votre très-dévoué serviteur St. Petersbourg, Octobre 1846. B. de Köhne. III. DER STROGONOWSCHE SARKOPHAG, Ergänzungen zu der Schrift: ACHILLES und seine Denkmäler ausser Süd-Russland. Sankt Petersburg. 1838. Dieser Sarkophag wurde in Sankt Petersburg für Homer's Grab ausgegeben, entspricht aber weder in seinen Dimensionen dem vom Grafen Pasch unter dieser Bezeichnung nach Livorno gebrachten, noch trägt er irgend eine der an diesem bemerkten Inschriften 1). Endlich ist er, nach Lechevalier, von Andros gebracht worden und zwar, nach dem Besitzer, durch einen See - Offizier Domashnew, nicht aber von Jos. Jedenfalls ist dieser Sarkophag, 1° nach den gedrungenen Hochreliefs der Hauptseite zu urtheilen, welche die Entdeckung des Achilleus unter den Töchtern des Lykomedes und zwar im Style der letzten Römerzeit, darstellt, 2o nach der Analogie zweier Sarkophage mit der gleichen Scene, für einen früh dahingerafften Jüngling bestimmt gewesen, wie der von Barile in Basilicata mit der Inschrift METILIA TORQVATA 2) für eine Jungfrau. Für eine solche passen die Jagdbilder der Rücksei e und der Unterricht des Achilleus durch Cheiron in gymnastischen Künsten 3) auf der Fussseite unseres Sarkophags weniger, als die Erziehung in der Musik, welche an der Kopfseite erscheint. Das andere Gegenstück ward in Rom selbst auf der Tiber-Insel unter Gräbern aus der Zeit der Antonine bis Septimius Severus gefunden. 4) Auch die übrigen Darstellungen dieses Mythos sind aus der römischen Zeit, wie die Mosaiken in der casa di Apollo in Pompeji 5) und in Vienne 6), das Wandgemälde von Pompeji 7), das Elfenbein-Relief von Xanten 8) und das von Philostrat dem Jüngern beschriebene Bild. Nikias aber, welcher diesen Gegenstand ebenfalls dargestellt haben soll, wird von Plinius unter den Malern des 2-ten Jahrh. vor Ch. aufgeführt, gleichzeitig mit dem IdyllenDichter Bion, welcher der erste Gewährsmann des Mythos ist. Selbst Lykophron (um 200 J. v. Chr.), der seiner Kassandra zu Liebe alle Schmach auf die Urheber des Falles ihrer Vaterstadt häuft, lässt den Achill nur auf Skyros sich verstecken, aber nicht Deidamia, sondern Iphigenia die Mutter des Neoptolemos sein 9). Auf diesen oder auf den von Achilleus (nach den Kyprien und der kleinen, wie der grossen10) Ilias) von Trojas Belagerung aus unternommen Kriegszug zur Bezwingung von Skyros, beziehen sich die Skyrerinnen des Sophokles und Euripides, welche den Achilleus ja schon in Aulis beim Opfer der Iphigenia, und zwar als um dieselbe werbend, erscheinen lassen. Die Ilias selbst endlich weiss von diesem Mythos so wenig, dass sie den Achilleus auf den Ruf Nestor's und Odysseus, nicht aber dieses und des Diomedes, aus Phithia durch seine Eltern freiwillig und ohne Schwierigkeit entsendet werden lässt 11). Daher ist es mehr als zweifelhaft, dass der diesen Tragikern gleichzeitige Polygnot in der Pinakothek der Akropolis zu Athen den Mythos der Entdeckung auf Skyros gemalt haben sollte, wie freilich erst Pausanias, aus der Tradition, 600 Jahre hernach berichtet. Die übrigen Scenen aus des Achilleus kurzer, aber glänzender Laufbahn finden sich dagegen häufig genug dargestellt. So führt auf der grossen Amphora von Chiusi Cheiron |