La Décade philosophique, littéraire et politique, Band 3;Band 37

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J.B. Say, 1803
 

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Seite 122 - S'amonceler sur l'horizon obscur, Croître , s'étendre et varier leur forme , S'étendre encore, et sous leur masse énorme Des vastes cieux envelopper l'azur. Auprès d'Éric sont trois chefs intrépides , Athol, Évind, Ornof, tous renommés Pour leur adresse , à vaincre accoutumés , Et des forêts dévastateurs rapides. Son jeune fils , l'aimable et beau Slérin , Joignant la force aux grâces de l'enfance , Au premier rang, impatient s'élance ; La voix d'Éric le rappelait en vain. Le fier...
Seite 542 - II prépare si bien l'amant et la maîtresse, Que leur âme au seul nom s'émeut et s'intéresse. On s'estime, on se cherche, on s'aime en un moment : Tout ce qu'on s'entre-dit persuade aisément ; Et sans...
Seite 122 - II poursuivait avec plus d'insolence; Mais un caillou qu'Isnel saisit et lance L'atteint au front : il recule. trois pas, Ses yeux troublés se couvrent d'un nuage; Un sang épais coule sur son visage, Et son ami le soutient dans ses bras. De loin d'abord les guerriers se provoquent; Bientôt leurs fers se croisent et se choquent; De tous côtés le casque retentit, L'acier tranchant sur l'acier rebondit...
Seite 158 - Madagascar, avec un petit recueil de noms et dictions propres des choses qui sont d'une même espèce, plus quelques mots du langage des sauvages de la Baye de Saldagne au cap de Bonne-Espérance...
Seite 122 - Des traits brisés sur l'herbe s'amoncèlent , Du bouclier jaillissent mille éclairs ; La flèche vole et siffle dans les airs , Des flots de sang sur les armes ruissellent , L'affreuse mort élève ses cent voix. Et cent échos gémissent à la fois. Quel est ce lâche au front pâle et timide ? Espère-t-il, par sa fuite rapide. Se dérober à la lance d'Isnel? Est-ce en fuyant qu'on échappe au tonnerre ? Sans gloire il tombe , et tourné vers la terre . Son œil mourant ne revoit pas le ciel....
Seite 558 - N'estoit ce tayn floury des couleurs de la pomme , Ne le diriez dans les bras de la mort ? — Arreste, cher enfant!... j'en frémy toute engtiere!...
Seite 543 - La foi semble courir au-devant des paroles : La langue en peu de mots en explique beaucoup; Les yeux, plus éloquents, font tout voir tout d'un coup; Et de quoi qu'à l'envi tous les deux nous instruisent, Le cœur en entend plus que tous les deux n'en disent.
Seite 542 - Que leur âme au seul nom s'émeut et s'intéresse ; On s'estime, on se cherche, on s'aime en un moment, Tout ce qu'on s'entredit persuade aisément, Et sans s'inquiéter d'aucunes peurs frivoles, La foi semble courir au-devant des paroles.
Seite 123 - En les touchant rouvrent soudain ses yeux : Un sang plus pur déjà gonfle ses veines; Du firmament il traverse les plaines, Et prend son vol vers le séjour des dieux. Du Valhalla les cent portes brillantes S'ouvrent; il voit des campagnes riantes, De frais vallons, des coteaux fortunés, D'arbres, de fleurs et de fruits couronnés. Là, des héros à la lutte s'exercent, D'un pied léger franchissent les lorrens , Chassent les daims sous le feuillage errans , Croisent leurs fers, se frappent, se...
Seite 118 - Le volcan dans sa course a dévoré ces champs; La pierre calcinée atteste son passage : L'arbre y croît avec peine, et l'oiseau par ses chants N'a jamais égayé ce lieu triste et sauvage. Tout se tait, tout est mort. Mourez, honteux soupirs, Mourez, importuns souvenirs Qui me retracez l'infidèle, Mourez, tumultueux désirs, Ou soyez volages comme elle.

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