Oeuvres complètes de Émile Deschamps: PoésieA. Lemerre, 1872 |
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Seite 182 - Qui donc passe à cheval dans la nuit et le vent? C'est le père avec son enfant. De son bras crispé de tendresse, Contre sa poitrine il le presse, Et de la bise il le défend. — Mon fils, d'où vient qu'en mon sein tu frissonnes ? — Mon père... là ... vois-tu le roi des aulnes, Couronne au front, en long manteau ?... — Mon fils, c'est un brouillard sur l'eau.
Seite 257 - Oh! qui me rendra ma jeunesse, Ma jeunesse de dix-huit ans ! Qu'avec vous encor je renaisse, Première saison, heureux temps, Où l'azur du ciel se reflète Au fleuve indolent de nos jours ; Age où la famille est complète, Age où l'on aime pour toujours!... Auprès d'une mère et d'un père, Quel malheur peut nous effrayer?
Seite 157 - L'Ane et le Rossignol (Fable). Un âne (il s'en trouve partout) Se promenait dans un bocage, N'admirant pas et mangeant le feuillage ; Il jouissait bêtement, mais beaucoup. Voilà qu'il aperçoit, retiré sous l'ombrage, Un rossignol. — Alors, prenant son air badin : " Ah ! c'est toi, salut, mon confrère," Se met-il galamment à braire ; " Tu chantes, m'at-on dit, comme un petit Martin. Voyons, de ton gosier déroule les merveilles ; Devant moi tu peux tout chanter ; Je suis digne de t'écouter...
Seite 25 - Hier, deux mille chanoines Et dix fois autant de moines Jeûnaient tous pour mon salut ; Et comtesses et marquises, Au dernier tournoi conquises, Chantaient mon nom sur le luth. ' Hier, j'avais trois cents mules, Des vents rapides émules, Douze cents chiens haletants, Trois fous, et des grands sans nombre Qui, pour saluer mon ombre, Restaient au soleil longtemps. 'Hier j'avais douze armées, Vingt forteresses fermées, Trente ports, trente arsenaux . . . Aujourd'hui, pas une obole, Pas une lance...
Seite 42 - Tolède verra leur taille svelte et ronde Se balancer comme un palmier ; Toujours, tant que le fer, parure des batailles, Les éperons d'acier, et les cottes de mailles, Et le noir gantelet, et le panache noir, Et le casque à visière, et la lourde cuirasse , Légèrement portés , ennobliront la grâce Du guerrier qui part du manoir ; Toujours, un vague instinct, un charme involontaire, Un céleste besoin sauront, avec mystère, Aux bras de la moins tendre enchaîner le plus fier; Et les maux qu'on...
Seite 96 - Arrachent lentement la Cloche, aux flancs d'airain. Oh ! qu'elle monte en reine à la voûte immortelle ! Elle monte , elle plane , amis , et puisse-t-elle , Dissipant dans nos cieux les nuages épais , De son premier accent nous annoncer IA PAIX ! 20 LE ROI DE THULE, BALLADE TBADUITE DE GOETHE.
Seite 217 - A peine le sacré cantique S'éloigne et meurt à l'Orient, Entendez-vous, pur et brillant, Un accord de la lyre antique? Cette lyre que Thèbe a transmise aux Romains, Qui sait chanter les dieux et Néère et la gloire, Que Chénier réveilla si fraîche, et dont l'ivoire Du lierre des donjons quels chants ont percé l'ombre?
Seite 193 - Car elle veille et brûle encor. » Et, couronné de pourpre et d'or, Demain, quand sur son char d'opale, Remontera le roi des jours... Vous la reverrez faible et pâle, Mais veillant et brûlant toujours. Puisse alors une voix...
Seite 23 - N'ont combattu tant de jours; C'est une bataille immense Qui sans cesse recommence, Plus formidable toujours. Enfin le sort se décide , Et la victoire homicide Dit : Assez pour aujourd'hui! Soudain l'armée espagnole Devant l'Arabe qui vole Fuit... Les Espagnols ont fui...
Seite 139 - Fleuve. Soit que l'onde bouillonne et se creuse en grondant Parmi les durs rochers un lit indépendant, Soit qu'elle suive en paix une pente insensible, Un espoir inconnu vers un but invisible L'appelle ; elle obéit, et, torrent ou ruisseau, Ne reverra jamais les fleurs de son berceau.