Voltaire: ses hontes, ses crimes, ses oeuvres et leurs conséquences sociales, Band 9

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Bray et Retaux, 1877 - 277 Seiten
 

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Seite 137 - Cent fois plus malheureux et plus infâme encore Est ce fripier d'écrits que l'intérêt dévore, Qui vend au plus offrant son encre et ses fureurs ; Méprisable en son goût , détestable en ses mœurs ; Médisant, qui se plaint des brocards qu'il essuie ; Satirique ennuyeux , disant que tout l'ennuie ; Criant que le bon goût s'est perdu dans Paris , Et le prouvant très bien, du moins par ses écrits.
Seite 270 - Plein de ces chants honteux, dégoût de la mémoire, Un vieux livre est là-haut sur une vieille armoire, Par quelque vil passant dans cette ombre oublié ; Roman du dernier siècle ! œuvre d'ignominie ! Voltaire alors régnait, ce singe de génie Chez l'homme en mission par le diable envoyé.
Seite 268 - Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire Voltige-t-il encor sur tes os décharnés? Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire; Le nôtre doit te plaire, et tes hommes sont nés.
Seite 261 - Toujours alliée au sacrilège, elle brave Dieu en perdant les hommes. Avec une fureur qui n'a pas d'exemple, cet insolent blasphémateur en vient à se déclarer l'ennemi personnel du Sauveur des hommes ; il ose du fond de son néant lui donner un nom ridicule, et cette loi adorable que l'homme-Dieu apporta sur la terre, il l'appelle L'INFAME. Abandonné de Dieu qui punit en se retirant, il ne connaît plus de frein.
Seite 261 - D'autres cyniques étonnèrent la vertu, Voltaire étonne le vice. Il se plonge dans la fange, il s'y roule , il s'en abreuve; il livre son imagination à l'enthousiasme de l'enfer, qui lui prête toutes ses forces pour le traîner jusqu'aux limites du mal.
Seite 210 - ... quand on ne voit pas, c'est qu'on ne veut pas tout voir; mais si vous poussez l'affaire à bout, je ferai tout imprimer, et l'on verra que si vos ouvrages méritent qu'on vous érige des statues, votre conduite vous mériterait des chaînes. • (LS) L'éditeur est interrogé , il a tout déclaré.
Seite 268 - Où vous vous embrassez dans les vers du tombeau, Pour t'en aller tout seul promener ton front pâle Dans un cloître désert ou dans un vieux château ? Que te disent alors tous ces grands corps sans vie. Ces murs silencieux, ces autels désolés, Que pour l'éternité ton souffle a dépeuplés? Que te disent les croix? que te dit le Messie? Oh!
Seite 249 - ... et n'ayant pu me traîner à l'église, M. le curé de Saint-Sulpice ayant bien voulu ajouter à ses bonnes œuvres celle de m'envoyer M. l'abbé Gauthier, prêtre , je me suis confessé à lui, et que si Dieu dispose de moi , je meurs dans la sainte...
Seite 268 - ... t'en aller tout seul promener ton front pâle Dans un cloître désert ou dans un vieux château ? Que te disent alors tous ces grands corps sans vie, Ces murs silencieux, ces autels désolés, Que pour l'éternité ton souffle a dépeuplés? Que te disent les croix? que te dit le Messie ? Oh! saigne-t-il encor, quand, pour le déclouer, Sur son arbre tremblant, comme une fleur flétrie, Ton spectre dans la nuit revient le secouer? Crois-tu ta mission dignement accomplie, Et comme l'Éternel,...
Seite 261 - Sodome l'eût banni. Profanateur effronté de la langue universelle et de ses plus grands noms, le dernier des hommes après ceux qui l'aiment ! comment vous peindrais-je ce qu'il me fait éprouver ? Quand je vois ce qu'il pouvait faire et ce qu'il a fait, ses inimitables talents ne m'inspirent plus qu'une espèce de rage sainte qui n'a pas de nom. Suspendu entre l'admiration et l'horreur, quelquefois je voudrais lui faire élever une statue.... par la main du bourreau.

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