Études de la Nature, Band 2

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Chez Tourneizen, 1797
 

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Seite 496 - Il n'ya pas moins de convenance dans les formes et les grosseurs des fruits. Il y en a beaucoup qui sont taillés pour la bouche de l'homme , comme les cerises et les prunes ; d'autres pour sa main , comme les poires et les pommes; d'autres, beaucoup plus gros, comme les melons, sont divisés par côtes, et semblent destinés à être mangés en famille : il y en a même aux Indes , comme le jacq , et chez nous la citrouille , qu'on pourrait partager avec ses voisins.
Seite 80 - ... monte insensiblement au ciel , et se teint en jaune à quelques degrés au-dessus de l'horizon ; le jaune , en s'élevant à quelques degrés plus haut , passe à l'orangé ; et cette nuance d'orangé s'élève au-dessus en vermillon vif, .qui s'étend jusqu'au zénith. De ce point vous. apercevez au ciel , derrière vous , le violet à la suite du vermillon , puis l'azur , ensuite le gros bleu ou indigo , et enfin le noir tout-à-fait à l'occident.
Seite 244 - Il connoît à leurs ombres les heures du jour , à leurs accroissemens les rapides saisons ; et il ne compte ses années fugitives que par leurs récoltes innocentes. Il ne craint point, comme dans les villes, un hymen infidèle, ou une postérité trop nombreuse. Ses travaux sont toujours surpassés par les bienfaits de la nature. Dès que le soleil est au signe de la Vierge , il rassemble ses...
Seite 358 - Les semences des plantes de montagnes, qui paraissent trop lourdes pour voler, ont d'autres ressources. Les pois de la balsamine ont des cosses dont les ressorts les élancent fort loin . Il ya aux Indes un arbre, dont je ne me rappelle plus le nom , qui lance de même les siennes avec un bruit semblable à un coup de mousquet*. Celles qui n'ont ni panaches, ni ailes, ni ressorts, et qui...
Seite 107 - Je ne crois pas qu'il y ait un seul lieu sur la terre où il n'y ait quelque corps en mouvement. Je me suis trouvé bien des fois au milieu des plus vastes solitudes , de jour et de nuit , par les plus grands calmes, et j'y ai toujours entendu quelque bruit. Souvent , à la vérité , c'est celui d'un oiseau qui vole , ou d'un insecte qui remue une feuille ; mais ce bruit suppose toujours du mouvement. Le mouvement est l'expression de la vie. Voilà pourquoi la nature en a multiplié les causes dans...
Seite 173 - ... que leurs couleurs tranchantes à les faire apercevoir de loin au milieu de leurs sites sauvages. Elle a donné au contraire , des sons doux et des voix harmonieuses aux petits oiseaux qui habitent nos bosquets et qui s'établissent dans nos habitations , afin qu'ils en augmentassent les agrémens , autant par la beauté de leur ramage , que par celle de leur coloris.
Seite 82 - Ils jettent sur les côtés de ce réseau les nuages qu'ils n'ont pas employés et qui ne sont pas en petit nombre ; ils les roulent en énormes masses blanches comme la neige, les contournent sur leurs bords en forme de croupes, et les entassent les uns sur les autres comme les...
Seite 377 - Celle des joncs ressemble à des œufs d'écrevisse ; celle du fenouil est un véritable canot en miniature, creusé en cale avec deux proues relevées. Il y en a d'autres encastrées dans des brins qui ressemblent à des pièces de bois flotté et vermoulu : telles sont celles du pavot cornu. Celles qui sont destinées à germer sur les bords des eaux qui n'ont point de...
Seite 385 - ... avec laquelle le vent l'emporte au loin en pirouettant. Quand il tombe dans l'eau , il y plonge de la longueur d'un pouce , et sert, en quelque sorte , de lest à sa queue et à la foliole qui y est attachée , qui , se trouvant dans une situation verticale, font alors la fonction d'un mât et d'une voile. Mais l'examen de tant de variétés curieuses nous mènerait trop loin.
Seite 81 - J'ai aperçu aussi dans les nuages des tropiques , principalement sur la mer et dans les tempêtes, toutes les couleurs qu'on peut voir sur la terre. Il y en a alors de cuivrées, de couleur de fumée de pipe, de brunes, de rousses, de noires, de grises, de livides, de couleur marron, et de celle de gueule de four enflammé.

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