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Traité

entre la Prusse la France, l'Autriche, l'Angleterre et la Russie

et la Suisse relatif aux affaires de Neuchâtel.

Article 1. Sa Majesté le Roi de Prusse consent à renoncer à perpétuité, pour lui, ses héritiers et ses successeurs, aux droits souverains que l'art. 23 du traité conclu à Vienne le 9 juin 1815 lui a attribués sur la principauté de Neuchâtel et le comté de Valengin.

Art. 2. L'état de Neuchâtel, relevant désormais de lui-même, continuera à faire partie de la confédération suisse au même titre que les autres cantons et conformément à l'article 75 du traité précité.

Art. 3. La confédération suisse garde à sa charge tous les frais resultant des événemens du mois de septembre 1856. Le canton de Neuchâtel ne pourra être appelé à contribuer à ces charges que comme tout autre canton et au prorata de son contingent d'argent.

Art. 4. Les dépenses qui demeurent à la charge du canton de Neuchâtel seront réparties entre tous les habitans, d'après le principe d'une exacte proportionnalité, sans que, par la voie d'un impôt exceptionnel ou de toute autre manière, elles puissent être mises exclusivement ou principalement à la charge d'une classe ou catégorie de familles ou d'individus.

Art. 5. Une amnistie pleine et entière sera prononcée pour tous les délits ou contraventions politiques ou militaires en rapport avec les derniers événemens, et en faveur de tous les Neuchâtelois, Suisses ou étrangers, et notamment en faveur des hommes de la milice qui se sont soustraits, en passant à l'étranger, à l'obligation de prendre les armes. Aucune action, soit criminelle, soit correctionnelle en dommages et intérêts, ne pourra être dirigée ni par le canton de Neuchâtel, ni par aucune corporation ou personne quelconque, contre ceux qui ont pris part directement ou indirectement aux événemens de septembre.

(Art. 6. La confédération paiera au roi de Prusse la somme d'un million de francs.*)

Art. 6. Les revenus de l'eglise qui ont été réunis en 1848 au domaine de l'état ne pourront pas être détournés de leur destination primitive. Art. 7. Les capitaux et les revenus des fondations pieuses, des institutions privées d'utilité publique, ainsi que la fortune léguée par le baron de Purry à la bourgeoisie de Neuchâtel, seront religieusement respectés; ils seront maintenus conformément aux intentions des fondateurs et aux actes qui ont institué ces fondations, et ne pourront jamais être détournés de leur but.

*) Dieser Artikel 6 wurde auf Verlangen des Königs von Preußen gestrichen.

Proclamation

du roi de Prusse pour renoncer à ses droits sur la principauté de Neuchâtel.

Nous, Frédéric-Guillaume, par la grâce de Dieu, Roi de Prusse, Prince de Neuchâtel et Comte de Valengin, etc., savoir faisons par les présentes:

Ayant dû nous convaincre que la prolongation de l'état anormal dans lequel la principauté de Neuchâtel se trouve depuis neuf ans est incompatible avec le bien-être de ce pays, auquel nous n'avons cessé de vouer notre sollicitude;

Cédant, de l'autre côté, aux instances qui nous ont été adressées par les grandes puissances, de faire à la paix et au repos de l'Europe le sacrifice de nos désirs personnels;

Nous avons cru devoir nous décider, dans l'intérêt de la principauté elle-même, à fixer, par un traité, signé à Paris le 26 mai dernier entre notre plénipotentiaire et ceux de l'Autriche, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Russie et de la Suisse, les conditions au strict accomplissement desquelles nous avons subordonné et subordonnons notre renonciation, pour nous et tous nos successeurs, à nos droits de souveraineté sur le pays de Neuchâtel.

Dans les négociations qui ont précédé la signature du traité, nous avons principalement eu à cœur d'assurer le bonheur du pays par des garanties spéciales pour le maintien de son église et des fondations qu'il doit à la piété et au patriotisme de généreux citoyens.

Si à ce sujet tous nos vœux n'ont pu être accomplis par les stipulations du traité, nous n'en espérons pas moins que l'exécution répondra à la sollicitude qui a dicté nos efforts. Dans cette confiance, nous avons ratifié ledit traité, et, en le faisant publier, nous délions expressément nos sujets neuchâtelois du serment de fidélité qu'ils nous ont prêté. Nous délions spécialement de leurs devoirs féodaux les tenanciers des seigneuries de Gorgier, de Vaumarcus et de Travers. La profonde affliction avec laquelle nous nous sé

parons de ceux de nos sujets qui en tout temps nous ont conservé un attachement héréditaire n'est allégée que par la considération que les circonstances nous ont mis à même de ne consulter que la dignité de notre couronne, et de n'écouter que notre sollicitude pour les fidèles Neuchâtelois en refusant la somme stipulée par le traité, réduite à la forme d'indemnité, au lieu d'être l'équivalent du revenu princier que nous avions le devoir sacré de réclamer pour nous et nos successeurs.

En exprimant notre reconnaissance à tous ceux qui n'ont cessé de nous donner des témoignages d'amour, de dévouement et de fidélité, nous les recommandons, ainsi que tout le pays, à la bénédiction du Tout-Puissant, convaincu, comme nous le sommes, qu'une postérité impartiale appréciera les bienfaits dont la principauté de Neuchâtel a été redevable à ses souverains de la maison royale de Prusse.

Donné à Marienbad le 19 juin 1857.

VII.

Friede zu Zürich

zwischen Oesterreich und Frankreich,
10. November 1859.

(Der französisch-sardinisch-österreichische Krieg vom Jahr 1859.)

Durch den Frieden, den Desterreich am 6. August 1849 mit dem König von Sardinien zu Mailand geschlossen hatte, war die Ruhe in Italien für den Moment zwar äußerlich hergestellt, aber nicht die Zufriedenheit der Bevölkerung mit den politischen Zuständen. Die in Folge der Niederlage der Sardinier in ihre Staaten zurückgekehrten Fürsten von Modena, Parma und Toscana dachten auch ganz und gar nicht darauf, durch zeitgemäße Verbesserungen den Volkswünschen ent gegenzukommen und sich auf diese Weise auf ihren Thronen zu be= festigen. Der Herzog Franz von Modena, der von einem österreichischen Truppencorps am 10. August 1848 wieder in sein Land eingesetzt worden war, hatte zwar in einer vorausgeschickten Proclamation versprochen, sich ernstlich mit zeitgemäßen Verbesserungen zu beschäftigen, aber dieses Versprechen nicht gehalten. Kaum angelangt, übergab er den höheren Unterricht wieder den Jesuiten und verhängte Untersuchungen und Verhaftungen über die Anhänger der nationalen Partei. Der Herzog Ludwig von Parma, von den Oesterreichern gleichfalls wieder eingesetzt, dankte bald zu Gunsten seines Sohnes Karl ab, und Leßterer verfuhr gegen die Freunde der Einigung Italiens auf die brutalste Weise, indem er die Wortführer gefangen sehen und Andere, welche patriotische Lieder sangen oder in ihrer Kleidung die italienische Tricolore andeuteten, mit Prügeln behandeln ließ. Er wurde 1854 ermordet; seine Wittwe, als Vormünderin ihres Sohnes Robert, regierte fortan mit vorsichtiger Mäßigung. Etwas milder als es in den übrigen, von österreichischen Bayonnetten geschützten italienischen Territorien geschah, trat der von den Oesterreichern gleichfalls wieder zurückgeführte Großherzog Leopold von Toscana auf. Dieser Fürst hatte seit 1824

in Toscana gut regiert und war bei seinem Volke nicht unbeliebt; aber das ausgedehnte Spionenwesen, das er jetzt einführte, die Beschränkung der Presse, die Verfolgung der Patrioten, die Aufhebung der Verfassung (im Mai 1851) und ein Erlaß, welcher auf politische Verbrechen die Todesstrafe sezte, brachte ihn um den Rest der Anhänglichkeit, welchen ihm Viele aus früheren Zeiten her noch bewahrt hatten. Die Lombardei und Venetien standen wieder unter österreichischem Scepter; dieser Umstand allein schon wäre hinreichend gewesen, die dortige Unzufriedenheit aufrecht zu erhalten; die österreichische Regierung that aber auch sehr Wenig, die Bevölkerung günstiger zu stimmen, vermehrte vielmehr die Erbitterung durch hohe Steuern, polizeilichen Druck und Güterconfiscationen. Im Kirchenstaat dauerten die alten Mißstände fort, obwohl Frankreich und selbst Desterreich die Curie wiederholt zur Ausführung dringender Reformen aufgefordert hatten; es wurden diese Reformen zwar jedesmal versprochen, aber niemals verwirklicht. Der Pabst Pius IX. hatte gezögert, in seine Hauptstadt wieder einzuziehen, als die Franzosen dieselbe (29. Juni 1849) erobert und der Republik ein Ende gemacht hatten; er kehrte erst am 4. April 1850 aus Gaëta zurück. Die Römer empfingen ihn gleichgültig; der frühere Enthusiasmus für seine Person war erloschen. Pius behauptete sich in seiner Hauptstadt fortan nur noch durch den Schuß einer französischen Besaßung. Es wurde eine Amnestie angekündigt, aber welche! Gerade diejenigen Personen, die einer solchen bedurft hätten, waren davon ausgenommen, alle Beamte und Officiere nämlich, welche unter der Republik im Dienste geblieben waren, und ebenso alle Diejenigen, die unter Garibaldi Rom gegen die Franzosen vertheidigt hatten. Die Gefängnisse füllten sich mit politischen Verbrechern; man zählte im Kirchenstaat im Jahr 1854 nicht weniger als 13,006 politische Gefangene; wer konnte, floh; bis zum Jahr 1855 waren gegen 19,000 politische Flüchtlinge aus dem Kirchenstaat entwichen. Die Hinrichtungen gingen jährlich in die Hunderte; Rachsucht ist von jeher eine Eigenschaft der Priester gewesen; sie trat auch jest wieder in der Stadt, wo man am ersten christliche Milde und Versöhnlichkeit hätte erwarten sollen, fast noch mehr als an anderen, den früheren Herrschern wieder unterworfenen Orten hervor. In Neapel war die Volkserhebung am 15. Mai 1848 völlig mißglückt; die königlichen Truppen in Verbindung mit den Lazzaronis hatten den Aufstand niedergeschlagen. Sofort begannen am 16. Mai die Verhaftungen im größten Maßstabe; die höchsten Civil- und Militärbeamten, angesehene Deputirte und Kaufleute wurden mit groben Verbrechern in dieselben Gefängnisse zusammengesteckt; mehrere Tausend der angesehensten Einwohner retteten sich durch die Flucht. Alle Waffen mußten abgeliefert werden, die Bürgergarden wurden aufgelöst, die

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