Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

bétique des principaux légumes, l'époque de leur semis, la manière de les cultiver et celle de les conserver l'hiver pour en avoir toute l'année; il est complété par une notice sur les plantes d'ornement, leur mérite spécial, leurs habitudes, leur culture, et par une liste des meilleures plantes florales pour la pleine terre.

Son prix est à la portée de toutes les bourses (1).

M. Alégatière, le semeur infatigable d'œillets remontants, à Montplaisir, banlieue de Lyon, chemin de Saint-Priest, a entrepris avec succès la fécondation artificielle des Géranium zonals et inquinens; il a obtenu des variétés à fleurs doubles auxquelles il a donné les noms de Me Debray et de Mme Bondet. Il en annonce la vente, ainsi que celles du même genre déjà connues du commerce. Son catalogue d'œillets

paraîtra en mars prochain.

[ocr errors]

M. F. Brassac, horticulteur-pépiniériste, allée des Zéphirs, n° 3, à Toulouse, annonce un bon choix de plantes ornementales, cultivées en pots, parmi lesquelles sont des nouveautés telles que Artemisia Judaïca, sous-arbrisseau; Chelone Barbata vivace, Kennedya Fredwoodii, Marsila elata, Solanum acanthocarpum, graminées ornemementales, etc., etc.

Madame Frémion-Baboud et fils, horticulteurs à Bourg, ont fait paraître leur catalogue de graines potagères, fourragères et ornementales. Les mélanges de graines pour prairies sont indiqués pour les terrains humides, frais ou secs, et par poids convenables, ce qui facilite le cultivateur dans ses opérations. Parmi les graines de plantes florales nous remarquons des nouveautés méritantes.

[blocks in formation]
[merged small][ocr errors]

Par la poste, 60 cent.

CHERPIN, Éditeur.

Imprimerie du Salut Public. - Bellon, rue Impériale, 33.

CHRONIQUE

Actualité.

[ocr errors]

Concours de taille de la Vigne à Belleville-sur-Saône. Concours d'animaux gras de boncherie. Préparatifs pour le concours régional. Congrès agricole.

[ocr errors]

Les vieux proverbes sont un résumé plus ou moins fidèle, des remarques des populations, principalement des populations agricoles plus à la portée que les autres des phénomènes atmosphériques. Ils se sont amoncelés dans certains pays pendant des siècles, comme les terrains d'alluvion dans le sol par le fait d'inondations successives. Ils représentent la tradition orale populaire; aussi les a-t-on nommés: « la sagesse des nations. » Ils disent presque toujours vrai, dans un pays ou dans un autre, suivant leur station originaire. On a donc eu raison chez nous de dire pendant les beaux jours de janvier et de février dernier que « l'hiver ne perd jamais ses droits. » Il l'a bien prouvé en mars par des giboulées, des gelées, de la neige, amenés par les vents d'ouest et de nord-ouest. Il règne encore, même dans les régions méridionales. Du reste, on ne peut pas s'en plaindre, car il n'a pas causé de mal; on peut même dire qu'il a été un bien: il a diminué d'autant les chances de gelées tardives qui auraient pu avoir une action destructive sur la végétation trop précoce, trop sèveuse.

On a dit que les amandiers, les abricotiers, les pêchers, fleuris en février avaient gelé; mais il leur reste encore quelques bourgeons latents qui s'épanouiront en temps opportun, et nous pourrons cueillir, sinon des amandes, au moins des abricots. et des pêches. Quant aux poiriers, leurs bourgeons fruitiers sont ouverts mais non fleuris.

-La taille de la vigne est presque terminée, la seconde façon commencée, et l'on procédera bientôt à l'échalassage; ses bou

tons se gonflent, mais sans se développer. Toutes les apparences sont donc en faveur d'une bonne récolte. Il en est de même pour les céréales.

Cependant les semailles de printemps ont été retardées par la pluie, la neige et les gelées. On attend le retour du beau temps pour s'y livrer.

[ocr errors]

Les concours de taille de la vigne commencent à se propager dans le Midi et le Centre. Nous avons assisté à la fin de février dernier à celui qui a eu lieu à Belleville-sur-Saône, et nous avons été surpris de la dextérité, de l'habileté dont ont fait preuve les nombreux concurrents, malgré la pluie et la grêle dont ils étaient assaillis pendant un violent orage.

Le concours a été précédé d'une conférence sur la taille, par M. Pulliat, qui a rappelé clairement à un nombreux auditoire les principes sur lesquels doit reposer cette opération, et les résultats qui en sont la conséquence. Il a été chaleureusement applaudi.

Etaient présents: M. Abel Sauzey, président du comice de Beaujeu, M. Terrel des Chênes, secrétaire, M. le vicomte de StTrivier, président de la commission de viticulture du comice, M. le baron Chaurand, président de la société d'agriculture de Lyon, M. Craiton, président de la société des agriculteurs et horticulteurs réunis de Villefranche, M. le vicomte de la Loyère, et quelques autres notabilités.

Le jury, composé de viticulteurs praticiens distingués, a surveillé l'exécution du concours avec beaucoup de soin, et a décerné les récompenses aux lauréats.

Le concours s'est terminé par un banquet où se sont fait applaudir par des toasts chaleureux M. Abel Sauzey, M. Chaurand, M. de la Loyère, M. le docteur Gelin.

M. Debize, horticulteur à la Croisée de Belleville, lauréat du prix d'honneur au concours de l'année précédente, avait décoré

la table du banquet avec de jolies plantes fleuries. Il avait renoncé au concours dont nous venons de parler.

Le concours des animaux gras de boucherie de la ville de Lyon, qui a eu lieu le 17 mars, a été un peu maigre, quant au nombre des sujets exhibés, mais ces derniers étaient généralement d'un embonpoint remarquable. Ils étaient presque tous le résultat de croisements de nos meilleures races bovines, ovines et porcines avec les races précoces anglaises. Aussi craint-on que la manie de ces croisements plausibles, pour la production de la viande, n'altère bientôt nos races bovines de travail et laitières. On sait que la nature a fait ces races pour les climats où elles doivent vivre, or, en voulant changer leurs aptitudes on pourrait aboutir à une transformation de leurs qualités, à un abâtardissement. On a, du reste, dans toutes les régions un moyen naturel, efficace, de perfectionnement: c'est le choix des reproducteurs, c'est-à-dire la sélection. Les jurés des concours d'animaux reproducteurs auront donc à veiller désormais à la conservation de nos races pures.

Les préparatifs du concours régional qui doit s'ouvrir à Lyon le 17 avril prochain, vont bientôt commencer. Les horticulteurs qui doivent exposer leurs produits à côté des produits agricoles, vont incessamment semer du gazon sur la partie du cours Napoléon, destinée à être transformée en jardin provisoire. Une grande tente sera dressée au centre de ce jardin pour abriter les plantes de serres.

Une délégation de la Société, dite des Agriculteurs de France, présidera un congrès agricole les 22, 23, 24 avril prochain. Ces réunions libres et gratuites se tiendront au Palais du Commerce, salle des réunions industrielles. Dans la première on traitera de l'Agriculture; dans la deuxième, de la viticulture; dans la troisième, de la sériciculture.

CLOTURES FRUITIÈRES

La Rode, 10 mars 1869.

CHER DIRECTEUR,

Je croyais avoir terminé ma revue arboricole, lorsque j'ai trouvé aujourd'hui la note suivante sur le cours d'horticulture que j'ai fait cet hiver pour les instituteurs et les amateurs de mon voisinage; si vous pensez qu'elle puisse être agréable à vos lecteurs, veuillez la publier.

H. R.

Les cultures de nos champs ne sont nullement en harmonie avec les progrès agricoles dont on parle tous les jours. On persiste à faire des haies vives avec des essences buissonneuses ne rapportant rien, à moins qu'on ne compte pour quelque chose les, baies de quelques-unes qui ne servent d'aliments qu'aux oiseaux. Il me semble que des haies de pruniers, de cerisiers, etc., formeraient un obstacle aussi efficace que celles d'accacia, d'aubépine, d'églantier etc., qui ont l'inconvénient de joncer le sol d'épines dangereuses et dont les racines épuisent le sol autant, pour le moins, que celles d'autres arbustes. Les soins de taille et d'autres entretiens nécessitent autant de labeur que tout autre essence.

Les maraudeurs déroberaient bien quelques fruits sur les haies fruitières, mais si toutes étaient de la même nature on ne ferait plus attention à leurs produits; on passerait à côté comme dans les pays viticoles on passe à côté des ceps chargés de raisins sans y toucher.

J'ai donc conseillé d'établir désormais les haies vives avec des pruniers et des cerisiers, en choisissant les variétés à rameaux divergeants, telles que la Mirabelle (prunier et le Montmorency (cerisier).

La création de ces clôtures coûterait cher, m'a-t on objecté ; c'est une erreur. Au lieu de se servir de plants greffés on se contenterait de pruniers mirobolants et de cerisiers sainte Lucie, qu'on grefferait ensuite sur place. Si l'on considère les résultats avantageux qu'on

« ZurückWeiter »