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et l'autre cas il présentera le confort et l'agrément. Pendant la belle saison, le propriétaire aura de l'ombrage, des fleurs, des fruits, des légumes à discrétion; en hiver, son fruitier garnira sa table; sa cave pourra même renfermer quelques fûts de vin du crû, vin toujours si estimé quand on le produit soi-même, fùt-il de Surènes ou de Brindas.

Au besoin, la ménagère pourra aussi trouver en hiver, dans le fruitier, une petite ressource pour garnir son porte-monnaie. La vie humaine est si semée de difficultés, si chanceuse, qu'on ne saurait trop ménager sur son chemin quelques abris contre les orages. J. C.

LÉGENDE.

Etendue de 48 ares, soit de 4,800 mètres :

No 1. Emplacement de la construction d'habitation. 2-3. Pelouse, verger contenant poiriers, pommiers, cerisiers, pruniers, amandiers à haute tige.

4. Monticule de deux mètres d'élévation.

5. Au nord, buissonnier de groseilliers, framboisiers, néfliers, noisetiers, coignassiers, etc.

6. Banc de repos.

7. Entrée principale.

8. Pelouse vallonnée avec grotte, bassin, arbres et arbustes d'agrément.

9. Buissonnier d'arbres fruitiers nains et variés.

10. Artichauts.

11. Asperges.

12. Potager avec bordures de fraisiers, d'oseille; platebandes de même.

13. Bâches pour les semis et les boutures.

14. Bassin du potager.

15. Massif entourant le potager, composé d'une bordure

horizontale de pommiers, de poiriers en fuseau et quelques abricotiers et pêchers mi-vent.

16. Vigne basse pour vin. Le mur exposé au midi est garni de vignes pour table. Celui du levant, de pêchers, ceux du nord et du couchant de poiriers et de pommiers.

Massifs de fleurs variées sur les pelouses.

ROUILLARD.

ENCORE LE GALÉGA.

M. l'abbé Reynard, grand amateur et ardent propagateur du Galega officinal, nous adresse une lettre dans laquelle il essaie de réfuter l'article critique, publié dans notre précédent numéro.

M. Boncenne fils est un jeune agriculteur sérieux et consciencieux, qui possède la science unie à la pratique. Etonné du bruit qui se fait en ce moment autour de cette vieille plante délaissée, il l'a examinée, appréciée et l'a trouvée plutôt nuisible qu'utile: il a conseillé aux agriculteurs inexpérimentés de la laisser aplatie entre les feuillets des herbiers, car les horticulteurs eux-mêmes n'en veulent plus comme plante ornementale dans leurs jardins. Elle est excessivement branchue et épuisante.

Pour tenir autant que possible la promesse que nous avons faite à M. l'abbé, il y aura bientôt un mois, nous publions la première partie de sa lettre; mais nous sommes obligé de passer sous silence la seconde partie où il fait un grand éloge de sa plante favorite, car il nous est parvenu depuis quelques jours sur la culture du Galéga, — expérience faite en grand près de

Lyon, des renseignements qui confirment la critique de notre honorable collaborateur

Cette seconde partie de la lettre de M. l'abbé Reynard est du reste extraite d'une brochure qu'il a publiée. Nous la laissons dans son entier aux amateurs qui s'empresseront sans doute de se la procurer.

Nous dirons cependant que le Galéga y est considéré comme ne renfermant aucun poison et comme «herbe au lait » . Du temps de Dioscoride et de Gallien elle était employée en médecine, ainsi qu'en cuisine comme succédané de l'épinard et de la salade. « Comment, s'écrie M. l'abbé, les hommes d'alors auraientils pu faire usage de cette plante si elle eût été vénéneuse? »

A cette interrogation nous ferons la réponse suivante: Comment le Galéga qui possédait tant de vertus, au dire des anciens, a-t-il été délaissé par les modernes qui cependant ont su conserver d'autres plantes ses contemporaines? Sans doute parce qu'ils en ont trouvé de meilleures.

Maintenant nous donnons la parole à M. l'abbé.

MONSIEUR LE RÉDACTEUR,

Quand une plante oubliée ou nouvellement cultivée fait son apparition dans le monde agricole, on l'expérimente. Ceux qui réussissent se disent aussitôt : voici une plante utile, faisons la connaître ! Ceux qui ont le malheur de ne pas obtenir de bons résultats communiquent leur impression défavorable au public. De cette communication naît la discussion, de la discussion jaillit la lumière, si utile à toutes choses et que le galéga n'a pas à redouter. Je félicite M. Boncenne d'avoir dit ce qu'il pensait du galéga; il fait acte de loyauté en écrivant sur le galéga et je ne fais qu'approuver sa prudence dans tout ce qu'il avance sur cette plante. Oui, il a raison de déconseiller la culture du galega, si c'est une plante peu productive et surtout si elle est vénéneuse; mais est-elle improductive,

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