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de dents aiguës au sommet. Deux-Sèvres, Saint-Maixent, Thouars. - Vendée, commun. Egalement commun dans la Loire-Inférieure et le reste de la Bretagne. On le trouve dans les fentes de rochers et des ruines; facile de transplantation à toute époque de l'année.

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Herbe à la rate.

Cette

Scolopendrum officinale, LINNÉ. plante est partout, dans les vieux murs, sur les rochers, dans les cavernes humides, et surtout dans les puits dont l'orifice reste ouvert. Il ne faut pas néanmoins la négliger, car elle est sans contredit l'une des plus belles et des plus ornementales de sa famille; elle possède en outre des propriétés médicales, légèrement astringentes, que tout le monde connaît.

Souches cespiteuses, feuilles ou frondes entières, oblongues, lancéolées, inégalement cordées à la base; pétiole écailleux; sporanges à la face inférieure des feuilles, géminés, linéaires, parallèles entre eux, mais obliques par rapport à la nervure médiane des feuilles; indusium membraneux, libre d'un côté, mais se continuant avec la nervure secondaire et paraissant former un seul sore, recouvert par un indusium à deux vulves. Variété à feuilles ondulées et quelquefois bifurquées au sommet. Très-commun dans toute la France; on peut arracher et transplanter le Scopolendrum officinale en toute saison, sa reprise est toujours facile.

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Blechnum spicant, ROTH.- Osmunda, LINNÉ. Souche épaisse, cespiteuse; frondes en touffe; linéaires, lancéolées; frondes stériles, profondément pinnatifides, à lobes oblongs et légèrement apiculés, frondes fertiles, très-longues, à folioles. plus étroites, aiguës, écartées; sporanges disposés à la face inférieure des frondes, en deux lignes parallèles à la nervure médiane, d'abord très-distincts, puis confluents; indusium s'ouvrant de dedans en dehors. Bois, lieux ombragés. Charente-Inférieure, La Tremblade, Montlieu.- Assez commun dans le bocage des Deux-Sèvres et de la Vendée; très-commun en Bretagne. Cette belle fougère est ornementale, très-facile

à cultiver; elle aime l'humidité, l'ombre et la terre de bruyère. Transplantation au printemps.

Adianthum capillus veneris, LINné. Capillaire de Montpellier. Charmante fougère, délicate et gracieuse. Souche cespiteuse; frondes à pétiole noirâtres, deux fois ailées; à folioles incisés-lobés, arrondis au sommet. Lobes stériles, dentés en scie, lobes fertiles, arrondis et lobulés, portant au sommet des sores insérés sur un indusium replié et ouvert en dedans. La plante est assez rare, on la rencontre cependant dans la Charente, sur les rochers humides des falaises et dans les puits de Mortagne, de Meschers. - Morbihan, rochers humides de Belle-Isle. Transplantation au printemps.

Cette nomenclature n'est pas complète sans doute; toutefois, je crois avoir indiqué les espèces les plus remarquables et les plus faciles à cultiver. J'engage donc les amateurs de plantes rustiques à commencer la collection de ces plantes, fort intéressantes et très ornementales.

F. BONCENNE.

ETIQUETTES POUR LES ARBRES FRUITIERS.

On s'occupe de plantations d'arbres et d'arbrisseaux en automne et ce sont les meilleures, car la sève est arrêtée par la sécheresse, et les sujets transplantés auront le temps d'émettre de nouvelles racines avant l'hiver. Ils peuvent donc supporter sans danger les gros froids, surtout la bise qui, à la longue, réduit en bâton sec la tige de ceux transplantés trop tard.

Une choses importante pour mettre de l'ordre dons les plantations d'arbres c'est d'attacher à la tige de ceux-ci une

étiquette pour les distinguer par leur nom. Quelques arboriculteurs, trop confiants dans leur expérience, croient souvent pouvoir se passer d'étiquettes. Au simple aperçu de l'écorce de l'arbre, de sa tenue, ils le nomment; mais combien d'erreurs en résulte-t-il et qui souffre de ces erreurs? l'amateur. Les pépiniéristes ont l'habitude d'attacher avec un brin d'osier une étiquette à la tige des jeunes baliveaux en les arrachant pour les transplanter. Mais les étiquettes se détachent facilement, soit par le vent qui dessèche le lien, soit par la pluie qui détrempe le papier et l'arbrisseau reste sans nom. C'est une grande déception pour le propriétaire qui tient à savoir les arbres qu'il possède.

Il existe un grand nombre de genres d'étiquettes, mais presque toutes ont des défauts. C'est ce qui a porté M. Mas, de Bourg, le savant et expert directeur du Verger, à perfectionner une étiquette en métal que nous recommandons comme très-efficace.

Voici comment il l'a décrite dans le Verger:

«La nécessité de l'usage des étiquettes pour l'instruction des cultivateurs d'arbres fruitiers est bien reconnue; il n'est pas moins important de savoir quelle est la meilleure étiquette. Ce problème n'est pas aussi facile à résoudre qu'il le semblerait d'abord je l'ai cherché longtemps et je crois l'avoir à près résolu. Une bonne étiquette doit être d'une confection prompte, facile, d'une longue conservation, et son prix le moins élevé que possible, surtout pour les collections un peu nombreuses.

Le modèle que j'ai définitivement adopté, est celui-ci :

peu

La lame et le fil qui lui sert d'attache sont en zinc. La lame une fois découpée sur la forme que l'on préfère, on la fixe dans un étau jusqu'au point d'attache du fil, de manière à pouvoir serrer celui-ci assez exactement pour qu'il ne puisse se produire aucun mouvement à ce point. Cette précaution est né

cessaire pour prévenir le ballotage occasionné par les vents qui tôt ou tard use ou la lame ou le fil; l'étiquette tombe alors et se perd. Les étiquettes ainsi préparées sont exposées au grand air, près de terre, au moins huit jours en été, le plus longtemps en hiver, avant de s'en servir; le zinc subit ainsi un commencement d'oxydation qui le rend propre à recevoir et à retenir l'écriture. L'écriture se fait tout simplement avec un crayon à la mine de plomb d'une pâte un peu dure. On appuie un peu en écrivant, et la mine se fixe si bien au zinc qu'aucune intempérie ne peut ensuite l'effacer. Cette propriété de Finaltérabilité de la mine de plomb

attachée au zinc m'avait été assurée par M. Marshal Wilder, l'honorable président de la Société de pomologie des Etats-Unis, et mes épreuves ont été concluantes. Quant au mode d'attache; il est depuis longtemps. pratiqué en Allemagne, où toutefois on employait à cet usage le fil de fer verni au lieu du fil de zinc. La forme du noeud, d'un grand diamètre, a l'avantage de permettre, pendant longtemps, le grossissement de la branche autour de laquelle il est passé, et l'on n'a plus à craindre ces étreintes trop serrées qui souvent, dans le cours seulement d'une saison, pénètrent une partie de son épaisseur et la rendent si fragile qu'elle ne peut résister aux premiers coups de vent. Elle permet aussi d'enlever et de replacer l'étiquette avec une grande facilité.

Sa confection est des plus promptes; les lames étant facilement découpées, liées, oxydées et préparées en provision, aussitôt qu'une étiquette est nécessaire, en plein jardin, un simple crayon à la main, elle est complètement achevée en un instant. La conservation de l'écriture est aussi longue que

celle du zinc, et le tout revient au modeste prix de dix centimes.

Je suis heureux de faciliter par ce moyen les études de mes collègues en pomologie. Je les engage à en faire l'essai, et si je ne m'étais pas suffisamment expliqué, je suis tout prêt à leur donner les éclaircissements qu'ils me demanderaient. MAS.

LIMNANTHES DOUGLASII HORTULANORUM (R. BR.). VAR. GRANDIFLORA.

Elle

Cette variété à grande fleur est une jolie petite plante annuelle et rustique, originaire de la Californie appartient à une petite famille voisine des Coriariées et à la classe des polypétales.

C'est une précieuse acquisition à ajouter au petit groupe de plantes ornementales de printemps, à cause de la beauté de ses fleurs dont le coloris est encore unique en cette saison. Elle est très-florifère.

Les tiges sont à ramification étalée, n'excédant pas 30 à 35 centimètres de hauteur. Elles forment des touffes et s'étalent en larges tapis. Les feuilles sont pennastiséquées à segments linéaires oblongs, inégalement dentées. Les fleurs portées sur un long pédoncule axilaire sont bicolores, d'un blanc transparent à l'intérieur et jaunâtre à la partie supérieure.— Calice à cinq divisions ovales, herbacées, munies de longs sépales à la base, corolle à cinq pétales échancrés au sommet. alternant avec les sépales, etc., etc.

Cette plante se multiplie par graines cueillies sur des sujets de choix. On fait les semis en automne dans des vases ou sur une motte de gazon renversée ou en pépinière, à une bonne exposition. On les couvre avant les fortes gelées avec un paillasson ou des feuilles, et on les transplante en massif ou en

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