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VILLE DE LYON

Biblioth. du Palais des Arts

d'un brun rougeâtre, passant au vert sombre et réunies en forme de palme sur le rameau.

La fleur est assez grande, d'un rouge carminé passant au

rose tendre. Il est vigoureux (1).

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Le thé jaune de Lamark est issu du thé blanc (quelquesuns le classent dans les noisettes). Sa nuance d'or brillant le fait distinguer d'avec d'autres variétés jaunes. Il a été obtenu de semence par M. Ducher, de Lyon, rosiculteur distingué (2).

DES ENGRAIS CHIMIQUES.

Une discussion a eu lieu sur les engrais Ville dans une des séances de la Société d'agriculture du Gers. Nous la trouvons très-bien résumée dans les paroles suivantes de M. le comte Dillon, vice-président de la Société :

<«< De tout ce que vient de dire M. Sentex ressort un fait, c'est que les substances salines vendues sous le patronage de M. Ville sont une substance fertilisante.

<«< Allant plus loin. M. l'abbé Dupuy demande quelle serait la quantité de récolte due à l'emploi de ces engrais. Ici impossibilité de répondre nettement, soit pour les engrais Ville, soit pour tout autre; autant de terre, autant de réponses, même pour les terres dites de fertilité moyenne. L'argile s'empare souvent du principe ammoniacal des engrais et ne le restitue que dans des circonstances particulières très-souvent indépendantes de la volonté du cultivateur; et il en est de même à un degré moindre pour les autres principes des engrais. Je crois que M. Ville estime, comme moyenne, un boni de dix hectoli

(1) Prix: 25 fr. Chez M. Liabaud, horticulteur, à Lyon. (2) Prix: 25 fr. Chez M. Ducher, horticulteur, à Lyon. Quelques horticulteurs ont donné le nom du général Lamarque au rosier. type de la variété ci-contre. On l'appelait même: The Maréchal, autrefois. Nous avons pensé qu'il était plus rationnel d'en attribuer la dédicace au botaniste Lamark.

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tres de blé pour une dose indiquée par lui de son engrais complet employé seul. Je n'affirme pas ces chiffres, n'ayant pas ces publications sous les yeux. Un autre moyen d'en estimer la valeur est de rechercher à quel prix ressort le kilogramme d'ammoniaque. Or, ce serait, au cours actuel, à un prix assez élevé, de 2 fr. 25 à 2 fr. 50 au moins. C'est plus cher que dans beaucoup d'autres engrais. Mais, par compensation, le sulfate d'ammoniaque et le nitrate d'ammoniaque employés sont très-solubles, et il semble résulter de leur mode d'action, qui n'est pas nettement connu, qu'ils échappent souvent à cette absorption de l'ammoniaque par le sol. En outre, il est parfaitement établi maintenant qu'une certaine proportion entre les éléments constituifs des engrais est nécessaire pour leur action complète, et M. Ville se flatte de l'établir dans ses engrais.

« Un grand reproche leur est toutefois adressé, celui de ne pas apporter au sol les éléments de l'humus (débris végétaux), et, par conséquent, d'en épuiser le sol d'une certaine quantité par chaque récolte obtenue par ses engrais. Ce reproche est fondé, et bien que M. Ville soutienne que par ses engrais seuls on peut continuer à avoir de bonnes récoltes, il ne nie pas qu'il en faudrait des quantités plus fortes que dans un sol pourvu d'humus. Toutefois, dans la pratique ordinaire, il sera rare de ne pas mettre un peu de fumier avec ces engrais, et l'épuisement de l'humus sera un certain temps à se manifester.

« En résumé, pour moi, je tiens ces engrais pour être d'une efficacité incontestable, mais je les crois trop chers pour être employés largement et d'une manière continue, d'autant qu'une demande un peu forte fera hausser les prix, les sources où puise la fabrication des sulfates et des nitrates d'ammoniaque étant très-limitées. Il n'en serait pas de même des autres sels. Mais ce ne sont pas les plus chers.

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CHRONIQUE

SOMMAIRE : Situation.

Réunion du Comité de viticulture du Rhône.

Assemblée à Beaune de la Société des Agriculteurs de France. Association d'Agriculteurs en Prusse. Utilité de l'ortie. Société d'acclimatation. Délit de chasse.

La sécheresse continue, et les travaux des champs en souffrent plus que jamais. Les semailles sont en retard, les arbres ne peuvent être arrachés ni transplantés; dans le midi beaucoup périssent.

Le Comité de viticulture du Rhône se réunira le 5 novembre prochain, à midi, rue Sala, 23, chez M. le baron Chaurand, président de la Société d'Agriculture de Lyon, et président du Comité. On y entendra le rapport de M. Pulliat, secrétaire, sur l'exposition de raisins de septembre dernier, et on s'y occupera des voies et moyens pour mener à bonne fin l'entreprise d'intérêt public du Comité. Les membres participants ou adhérents sont priés d'y assister.

-La Société des Agriculteurs de France, section de viticulture, siégera à Beaune les 8, 9 et 10 novembre prochain. Dans ces séances les questions urgentes de viticulture et d'œnologie y seront traitées par ses membres les plus compé

tents.

Pendant les trois jours l'exposition de machines et instruments de viticulture, qui s'ouvrira le dimanche, à l'occasion de la vente des vins de l'hospice, sera permanente. Plus de 800 invitations ont été faites par la Société. Dans le cas où les hôtels de Beaune deviendraient insuffisants pour loger

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tous les invités, la plupart de ceux-ci trouveraient l'hospitalité chez les propriétaires du voisinage.

L'Economiste français contient un article sur la coopération des Agriculteurs prussiens, extrait de la Correspondance de Berlin. En voici un passage important:

« Il est une nouvelle espèce d'association qui tend à se multiplier tous les jours, nous voulons parler de celle qui a pour but l'achat de semences, d'engrais et de machines, et qui est spéciale à l'agriculture. Trente-six associations de ce genre existent déjà dans la Prusse rhénane. »

La Revue agricole de l'Aveyron fait suivre ce passage des réflexions suivantes, qui sont très-justes:

« C'est un genre d'association que nous ne cessons pas de conseiller. L'agriculture est de plus en plus chargée de frais qu'il importe au cultivateur de s'efforcer de diminuer par tous les moyens possibles; d'un autre côté, tout la sollicite à aller en avant, et ce n'est pas sans dépense qu'elle peut y réussir. La coopération, dans une certaine mesure, doit lui venir en aide lorsqu'il s'agit de demander au dehors des semences, des engrais, des instruments qu'elle obtiendra toujours à meilleur marché lorsqu'un groupe associé fera de fortes commandes que lorsqu'elles seront faites isolément.

« Les achats de sel, de fer, d'épicerie nécessaires à la ferme peuvent être procurés par voie de coopération. »

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URTICA DIOÏCA. Outre ses propriétés alimentaires pour les bestiaux et les volailles, l'ortie a son utilité pour l'homme au point de vue médical et hygiénique.

1° On peut l'employer comme révulsif pour produire une irritation sur un point quelconque du corps.

2o On la préconise contre les rhumatismes et la paralysie. 3° Prise à la dose de 30 grains ou même 20 par jour, elle dissipe un embonpoint excessif.

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