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leurs chasses aux papillons nocturnes tous les hyménoptères qu'elles rencontrent guêpes, ichneumons, hélas! et abeilles qu'elles trouvent. Un petit mal pour un grand bien, car, au crépuscule, toutes les abeilles sont rentrées au logis. Les insectes plus gros, à carapace dure, sont saisis également par ces rudes travailleurs; mais, comme ils sont trop gros pour être avalés, les espèces seules qui ont une queue les attaquent (vespertilions), parce que cette queue, qu'elles rapprochent de leur tête, leur sert de doigt pour soutenir l'insecte, le pousser dans leur gueule et leur permettre de les dévorer ainsi en volant.

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H. DE LA BLANCHÈRE.

PLANTES NOUVELLES OU RECOMMANDÉES.

ADIANTHUM VEITCHIANUM.

Capillaire de Weitch, MOORE.

Petite Fougère du Pérou aux jeunes frondes colorées en rouge, contrastant avec celles adultes d'un beau vert pâle. Elle ne s'élève pas à plus de 0,22 de hauteur. Elles sont dressées et raides.

GLADIOLUS CRUENTUS.- Glaïeul couleur de sang, MOORE (Iridées). Espèce vigoureuse de l'Afrique du Sud. Feuilles allongées, ensiformes, d'un vert foncé; tige florifère de 0,60; fleurs en épis longues et larges de 0,10, de couleur écarlate orangesang éclatant, avec zone blanche maculée de rouge; étamine à filet rouge, et anthère linéaire pourpre. Cette espèce sera recherchée comme très-ornementale pour les jardins. BELLIS PERENNIS, var. AUCUBŒFOLIA.

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Paquerette à feuille d'Aucuba GARTENF (composées).

Charmante petite pâquerette à fleurs bien doubles et à feuilles panachées de jaune. Pour bordure.

CROCUS SCHAROJANI.-Safran de Scharojan, GARTENF. (Iridées). Plante découverte par M. Scharojan au Caucase. Elle fleurit en automne. Belle couleur orangée.

CAMELLIA PRINCIPESSA CLOTILDE. - Princesse Clotilde, Illust. Cette belle plante figurée dans l'Illustration de Werschaffelt, VILLE DE LYON

Biblioth. du Palais des Arts

est à fleurs moyennes, panachées comme l'œillet flamand. Les pétales sont régulièrement imbriqués, à peine échancrés au sommet; les striures sont sur fond blanc rosé.

COURS D'ARBORICULTURE A LYON,

DE M. DUBREUIL.

M. Dubreuil a ouvert un cours d'arboriculture, à Lyon, le 23 juin courant, en présence d'un auditoire assez nombreux, composé principalement d'amateurs. Nous espérions y voir les jardiniers en majorité, car ils sont obligés journellement de mettre en pratique les leçons des professeurs. Les maîtres euxmêmes ont un intérêt réel à leur faire suivre ce cours, car, par la suite, leurs arbres fruitiers seront mieux dirigés, mieux soignés, avec une grande économie de temps, et une plus grande abondance de beaux et bons fruits.

Les jardiniers ne doivent pas excuser leur absence de ce cours par cet adage: Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Cela peut être vrai, surtout en arboriculture, matière gâchée, travaillée, outre mesure chaque année; mais un professeur intelligent, expérimenté, tel que M. Dubreuil, peut découvrir à chaque instant dans ce sujet, qu'on croit usé, des apercus nouveaux, des détails instructifs très-utiles.

Ainsi, à part sa classification des arbres et arbrisseaux à fruits de table en groupes de fruits à pépins, de fruits à noyaux de fruits à baies, etc.; à part sa division culturale en vergers et en jardins fruitiers, isolés du jardins potager; à part sa distribution des divers genres d'arbres et d'arbrisseaux fruitiers, aux climats du nord du centre et du midi de la France, le savant professeur a fait connaître des détails très-instructifs aux points de vue pratiques, économique et industriels.

Dans notre prochain Numéro nous donnerons l'analyse de ce cours divisé en dix-neuf leçons. J. C.

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marquise de Mortemart.

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Remède pour les plaies des bœufs et des chevaux. Les mondes éclairés et chauffés au gaz.

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La chaleur s'est déclarée sous le vent du nord et a été d'une intensité rare dans nos climats, sur la fin de la première quinzaine de juillet. L'oïdium qu'on croyait disparu pour jamais s'est montré de nouveau sur des vignes en treilles. et des cépages de plein air. Pour le combattre on a eu recours au soufrage, mais c'était déjà un peu tard. Par cette saison les fruits sont rares. On attend avec impatience, pour se dédommager la maturité des raisins.

- Un journal, qui se nomme Revue de l'Horticulture, si nous ne nous trompons, prétend qu'on obtient de la culture du cassis, aux environs de Lyon, un rendement de 3,000 à 5,000 fr. par hectare. C'est bien le cas de dire: a beau exagérer. . . qui vient de loin.

On ne cultive guère le cassis qu'à St-Cyr au Mont-d'Or et à Collonges, et encore sous l'ombrage des arbres de verger et en compagnie des framboisiers. Si cette culture était vraiment profitable, comme on le prétend, on s'y livrerait sur une plus grande étendue de bon terrain et avec plus de soins. C'est aux environs. de Châlon-sur-Saône qu'elle est le plus en vogue, car on y fait une liqueur de cassis excellente et fébrifuge. Nous connaissons surtout celle de M. CaucalLavrand, de St-Germain-du-Bois, qui ne laisse rien à désirer. Mais nous ignorons si le revenu qu'il en obtient est réellement de 3,000 à 5,000 fr. l'hectare. Toutefois elle lui a valu, ainsi que sa fine crême de prunelles, le prix unique attribué aux

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liqueurs dans les concours agricoles de Nancy, de Gap et de Guéret, où il a rencontré de redoutables concurrents prussiens et indigènes.

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Voici une méthode proposée pour la conservation des grains, qui nous paraît rationnelle. Il reste à savoir si elle peut être exécutée facilement et à peu de frais dans les campagnes où l'on a en aversion tout ce qui n'est pas routine.

On enfermerait le grain dans de grandes caisses de tôle, et on y ferait le vide à l'aide d'une machine pneumatique. Les. insectes ne pouvant vivre sans air, le grain n'en serait point atteint.

- La Société d'horticulture de Paris a apprécié, dans une de ses dernières séances, une rose nouvelle, mise au commerce en automne dernier, sous le nom de Marquise de Mortemart, par M. Liabaud, horticulteur à Lyon. Elle a décerné à l'obtenteur une médaille d'argent de 1re classe.

Cette rose est d'un rose carné d'une fraicheur admirable. C'est une variété hybride très-remontante.

-Un amateur distingué d'horticulture nous adresse la lettre suivante, pour nous signaler un remède propre à la prompte guérison des plaies des bœufs et des chevaux d'attelage. Nous en recommandons particulièrement la lecture aux Sociétés protectrices des animaux.

MONSIEUR LE RÉDACTEUR,

Lyon, le 1er juillet 1869.

Je vous signale un produit qui, pour l'horticulture et l'agriculture, a une grande valeur, bien que cela ne les touche ni l'une ni l'autre directement.

Bien souvent dans les fermes, par suite du labour ou de l'attelage, les boeufs et les chevaux ont la peau écorchée, et des plaies se forment qui, souvent, sont très-longues à guérir, et par suite empêchent à leurs propriétaires de pouvoir faire leurs travaux.

Un habitant de Lyon, M. Gasse de Serlay, a trouvé la solution de ce problème, et a composé un liniment qui cicatrise en très-peu de jours les plaies des animaux. J'ajoute à cela que l'application en est extrêmement facile et sans danger pour l'homme ni l'animal; des expériences faites par la Compagnie générale des Omnibus, par la Compagnie des Fiacres de Lyon ont répandu l'usage de ce liniment, et, depuis l'essai, ces Compagnies l'ont adopté et en usent journellement.

Je crois, Monsieur, que ce serait un grand service à rendre que de signaler ce remède, qui peut éviter dans les écuries de campagne des épidémies et souvent des pertes de temps bien. préjudiciables pour les travaux ruraux.

Agréez, etc.

Léon DE ST-JEAN.

- M. Ambroise Werschaffelt, justement renommé par son établissement modèle d'horticulture à Gand (Belgique) et sa publication l'Illustration horticole, vient de se retirer, c'est le cas de le dire, sous ses lauriers. En effet, après de riches moissons de médailles, de primes et de profits, il s'est mis lui-même à la retraite en cédant son fonds de commerce à M. Linden, de Bruxelles, autre illustration horticole.

M. Linden aura pour directeur de son établissement et pour représentant M. Prosper Gloner, horticulteur distingué.

-L'Académie des sciences a décerné, dans sa séance du 14 juin dernier, le prix d'astronomie, fondé par Lalande, à M. Janssen.

Envoyé dans l'Inde anglaise pour y observer l'éclipse totale du 18 août 1868, M. Janssen a démontré que la masse incandescente qui enveloppe le noyau solaire n'est autre que du gaz hydrogène enflammé. Les mondes qui gravitent autour du soleil sont donc éclairés et chauffés au gaz. Cette découverte, accueillie avec enthousiasme par tous les savants d'Europe, a été faite au moyen de cette nouvelle et merveilleuse méthode expérimentale dite de l'analyse spectrale.

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