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nomades. On évalue qu'elle livre 300,000 ocques à l'exportation.

La province de Syrie, qui s'étend depuis Tripoli jusqu'à l'Égypte, produit une quantité considérable de laines. Il est aussi embarrassant d'en indiquer le chiffre que de déterminer la quantité énorme de bétail dont l'élève, dans les provinces de l'intérieur, forme l'unique richesse des tribus arabes.

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La province de Damas dirige ses laines sur Beyrouth, où on les lave à froid, avec un déchet de 60 pour 0/0. Après cette opération, elles sont exportées en France, en Angleterre et aux États-Unis.

La Caramanie, qui s'étend depuis le golfe de Satalie jusqu'au golfe d'Alexandrette, sur la côte et dans l'intérieur jusqu'aux environs d'Angora et de Sivas, produit 200,000 ocques de laine, contenant trois quarts de noire et grise, et un quart de blanche. L'exportation a lieu par le port de Mersina pour Marseille, Livourne et Smyrne.

La province de Konieh fournit annuellement 2,000,000 d'ocques de laines blanches, contenant de 3 à 4 pour 0/0 de noires. Ces laines arrivent à Smyrne et à Samsoun, d'où on les expédie en Europe et en Amérique.

Les laines de la haute Asie comprennent celles du Kur

distan, de la Géorgie, des provinces du littoral de la mer Noire; elles ont pour débouchés les ports de Trébizonde et de Samsoun.

La laine de Géorgie est appréciée à cause de sa blancheur et de sa finesse; elle est courte et souvent mélangée de poils morts.

Celle de Kurdistan est grise ou rousse, de qualité inférieure, impropre à la manufacture; elle sert à faire des tapis de feutre sur les lieux.

Il est impossible d'évaluer la production de la haute Asie.

Les provinces ottomanes ont exporté en produits provenant de l'élève du bétail :

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Fr.

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130,667 1,288,270

Peaux de lièvre brut.

31.624

Viandes salées...

152,960

Kil. Kil. Fr. Kil. 5,381,374 10 921,795 2,801,127 3,997,691 4,357,868 7,808,771 568,401 55,052 239,476 117,686 511,934 3,366,624 387,488 887,861 1,053,844 2.911,318 189,744 43,406 195.327 30,556 152,780 149.484 98,565

Fr.

85,648

284,600

265,574

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Les richesses agricoles que nous avons énumérées ne sont pas les seules; il en est d'autres qu'il serait facile d'acclimater ou de développer, telles que le colza que l'on commence à cultiver, et la betterave qui permettrait à la Turquie de fabriquer chez elle, non-seulement le sucre nécessaire à sa consommation, mais aussi une portion considérable des sucres, provenant principalement des ports anglais, qui sont expédiés en Perse et au delà, par transit.

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CHAPITRE XIII.

COMMERCE PARTICULIER.

Nous avons énuméré les principaux produits agricoles qui sont exportés des provinces ottomanes; nous allons examiner à présent le commerce particulier des localités sur lesquelles nous avons pu recueillir des renseigne

ments exacts.

CONSTANTINOPLE.

Le port de Constantinople est le plus important de l'empire. Le port proprement dit est formé par la rade splendide que l'on nomme la Corne-d'Or; mais le mouillage des navires s'étend le long de la côte européenne du Bosphore.

Il est impossible d'indiquer d'une façon précise l'ensemble du mouvement commercial de Constantinople. Nous nous bornerons à dire que la Grande-Bretagne, qui importait en Turquie, en 1827, des marchandises évaluées à 531,704 liv. ster., a importé à Constantinople, pendant l'année 1850, pour 2,512,594 liv. ster. (1). De

(1) The Levant quarterly review. Constantinople, july 1860.

1850 à 1859, l'exportation anglaise à destination des provinces ottomanes a augmenté de 49 pour 0/0, et Constantinople a largement pris part à cet accroissement (1).

En 1837, le nombre des bâtiments de toutes nations, entrées et sorties réunies, était de 7,342 (tonnage inconnu). Il a été, en 1859, pour la navigation à voiles seulement, de 29,944 navires, jaugeant 5,757,607 tonneaux, donnant un tonnage moyen de 192,27 par navire (2).

Les tableaux généraux du commerce de la France portent, année 1859, le mouvement maritime de la France, voiles et vapeurs réunis, sous tous les pavillons, avec les pays étrangers, les colonies françaises (Algérie comprise) et la grande pêche, à 57,997 navires, jaugeant 8,693,825 tonneaux. La navigation à voiles y figure pour 46,535 navires, et 6,396,861 tonneaux, donnant un tonnage moyen de 137,46 par navire.

La navigation du port de Constantinople seul est donc à celle de la France entière comine 90: 100, et la capacité des navires employés comme 140: 100.

Le mouvement des navires à vapeur n'a pas été publié

(1) On évalue l'importation des produits européens à 225 millions de francs.

(2) Le nombre de navires anglais à voiles venus à Constantinople a été de :

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