Oeuvres complettes de M. de Belloy, Band 3

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Seite 137 - N'avoit pas attendu tous les maux qu'ils m'ont faits: Pour fruit de leurs dédains recueillant notre haine, Tout les abhorre ici; leur nation hautaine Nous croit nés pour servir sous vingt tyrans divers , Et trop heureux encor de préférer ses fers. En vengeant ma maison j'affranchis ma patrie. Le ciel pour les François n'a point fait l'Italie: De quel droit venoient-ils du fond de leurs états Porter dans mes foyers le deuil et le trépas?
Seite 116 - BAYARD. Tous les objets sacrés de mon culte suprême , Dieu, la France, l'honneur, l'amitié, l'amour même, De Milan vers ces lieux ont fait voler Bayard ; Mais sans Votre constance il arrivoit trop tard.
Seite 285 - Fabrice Colonne, le cardinal de Médicis, légat du pape, Petro Navarre, le marquis de Pesquiere, le marquis de Padule, le fils du prince de Melfe , dom Jean de Cardonne, le fils du marquis de Betonde, qui est blessé à mort, et d'autres dont je ne sçais le nom...
Seite 140 - Souvent à se venger mettant sa seule étude, De ce noir sentiment on fait une habitude ; Laissez-vous entraîner par un plus doux penchant. La nature à vos pieds jette un cri si touchant! Hélas! ne changez point pour la tendre Euphémie En un supplice affreux le bienfait de la vie. A l'auteur de mes jours, en sauvant sa vertu, Je rendrai, s'il le veut, plus que je n'ai reçu.
Seite 206 - Du peu que je savois j'ai dû vous avertir. Je cours mieux observer ce qu'il faut prévenir. Mon sang se rajeunit encor pour ma patrie ; Je vois tous mes dangers, et compte peu ma vie : Quand un soldat français au péril va s'offrir, Daigne-t-il s'informer s'il peut en revenir? BATARD, avec transport. Français, reprends ton nom. GASTON, au vieillard, en l'embrassant. Oui, tu l'es. Le temps presse : (à Bayant.) Daignez, si je m'emporte, arrêter ma jeunesse; (appelant.
Seite 192 - Bayard, la nation réside!... (à l'un des chevaliers en lui montrant les drapeaux.] Lautrec, allez au roi présenter ces drapeaux, Présages de la paix où tendent ses travaux...
Seite 304 - Dépouiller l'orphelin qu'il devoit protéger. Ne croyez pas pourtant que mon erreur sinistre Rejette sur l'autel l'opprobre du ministre. Dépend-il en effet des vices d'un mortel De dégrader le nom, les droits de l'Éternel?
Seite 145 - Et fit plus de captifs qu'il n'avoit de soldats. ( avec une joie douce.} Chevaliers, je réclame une autre loi chérie: On plaît à la beauté quand on sert la patrie Voyons avec éclat qui de nous en ce jour Saura par plus d'honneur mériter plus d'amour.
Seite 117 - De la mollesse altière abattez les lambris, Et changez en remparts leurs utiles débris. Que, derrière vos murs, de profondes tranchées Reçoivent du Gardzo les ondes épanchées. Mes mains vous aideront à ces nobles travaux, Qui vont multiplier, prolonger les assauts. Différons notre perte, et vengeons-la d'avance. De nos derniers soupirs rendons compte à la France.
Seite 119 - Ah! je mourrois heureux armé pour son secours! Elle me rend plus chers les périls où je cours ! Mourir pour ce qu'on aime en servant la patrie C'est la plus digne fin de la plus belle vie ! AVOGABE.

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