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fion abfolue

reux dégré d'aveuglement & de foibleffe. Soù une foumif-
mets-toi, fùr d'être auffi heureux que tu peux à la Provi-
l'être dans cette fphere ou dans quelque autre dence.
fphere que ce foit; & für foit à l'heure de

ta naifiance ou à celle de ta mort, de trouver
ton falut entre les mains de qui difpofe de
tout. Toute la nature eft un art qui t'eft in-
connu le hazard eft une direction que tu ne
fcaurois voir; la difcorde eft une harmonie que
tu ne comprends point; le mal particulier eft
un bien général : & en dépit de l'orgueil, en
dépit de la raifon qui s'égare, cette vérité eft
évidente; QUE TOUT CE QUI EST, EST BIEN.

ES.

A N

ESSAY ON MAN

EPISTLE II.

ARGUMENT

OF EPISTLE II.

Of the Nature and State of Man with respect to Himself, as an Individual.

He business of Man not to pry into God,

1. TH

but to study himself. His Middle Nature; his Powers and Frailties ver. I. to 19. The Limits of his Capacity, ver. 19. &c.

II. The two Principles of Man, Self-Love and Reason, both neceffary, ver. 53. &c. Self-Love the stronger, and why, ver. 67. &c. Their end the fame, ver. 82. &c.

III. The Paffions and their ufe, ver. 93. to 130. The predominant Paffion and its force ver. 132. to 160. Its Neceffity, in directing Men to different purposes ver. 165. &c. Its providen tial Ufe, in fixing our Principle, and afcertaining our Virtue, ver. 177. &c.

IV. Virtue and Vice joined in our mixed Nature the limits near, yet the things feparate and evident: What is the Office of Reason, ver. 202. to 216.

E SS A I

SUR

L'HO

M.ME

EPITRE . II.

ARGUMENT

DE L'EPITRE II.

De la Nature & de l'Etat de l'Homme par raport à lui-même comme Individu.

I.

L

E devoir de l'Homme n'eft pas de péné

trer la Divinité; mais de s'étudier luimėme. Sa Nature Moyenne: fon Pouvoir, & fes Fragilités. ver. 1. jufqu'au 19. Les Limi tes de fa Capacité. ver. 19. &c.

II. Les deux Mobiles de l'Homme font l' Amour propre, & la Raifon & la Raifon, tous deux néceffaires. ver. 53. &c. L'Amour propre eft le plus fort, & comment. ver. 67. c. Leur but est le mê me. ver. 81. c.

III. Les Paffions, & leur ufage. ver. 93. jusqu'au 130. La Paffion dominante & fa force. ver. 132. jufqu' au 160. Sa néceffité pour diriger les hommes a differents objets. ver. 165. &c. Son ufage provifionel pour fixer nôtre princi pe, & affurer nôtre Vertu. ver. 177. &c. IV. La Vertu & le Vice unis dans nôtre Nature compofée leurs limites fe touchent; ce font pourtant deux chofes féparées, & diftinctes. Quel eft le devoir de la Raifon. ver. 202. jufqu'au 216. C V. Com