Histoire de l'administration de la police de Paris depuis Philippe-Auguste jusqu'aux États généraux de 1789: ou, tableau moral et politique de la ville de Paris durant cette période considéré dans ses rapports avec l'action de la police, Band 1

Cover
Guillaumin, 1850 - 560 Seiten
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 209 - ... l'accusé avoua enfin les griefs qu'on lui imputait. Il avait mérité d'être brûlé vif; mais, à la prière des seigneurs, la sentence fut différente, et il reçut de ses crimes un autre châtiment. Le 17 du mois de mai , il fut exposé sur un échafaud en planches, dressé au parvis de Notre-Dame ; là , à genoux et sans chaperon , il demanda la faveur de l'absolution , fit vœu d'offrir des cierges pour les enfants juifs baptisés qu'il avait rendus à leurs parents, et fut absous par...
Seite 189 - Supplice qu'on faisait souffrir à un criminel, en l'élevant au haut d'une longue pièce de bois, les mains liées derrière le dos avec une corde qui soutenait tout le poids du corps , et en le faisant tomber avec roidcur jusqu'à deux ou trois pieds de terre.
Seite 31 - ... maître renard, d'abord médecin et chirurgien, puis clerc, et chantant une épître et un évangile, puis évêque, archevêque, puis pape, et toujours mangeant poules et poussins.
Seite 31 - Paris, ù l'occasion de la chevalerie conférée à ses enfans. Pendant les quatre jours que durèrent les réjouissances, on vit différens spectacles qui représentaient Adam et Eve , les Trois Rois , le Massacre des Innocens, Jésus-Christ riant avec sa mère et mangeant des pommes, les Apôtres récitant avec lui leurs patenôtres, la Décollation de saint Jean-Baptiste , Hérode et Caïphe en mitre, Pilate lavant ses mains, la Résurrection, le Jugement dernier, un Paradis, dans lequel on voyait...
Seite 289 - Maugrebleu , répondaient-ils , de votre » justice , de votre raison et de votre pitié! Maudit soit de Dieu qui » aura pitié de ces traîtres d'Armagnacs ; ce sont des Anglais , ce » sont des chiens. Ce sont eux qui ont détruit et ravagé le royaume » de France. Ils l'avaient vendu aux Anglais. — Oui , disaient d'au» très , ils avaient déjà fait faire des étendards pour le roi d'Angle» terre , afin de les planter sur les portes de la ville.
Seite 206 - rois auraient beau le nier cent fois, c'est par la volonté « des peuples qu'ils régnent, c'est la force des peuples qui
Seite 263 - Des mots d'ordre féroces courent dans les masses : « il ya des gens qui ont trop de sang et qui ont besoin qu'on leur en tire avec l'épée*.
Seite 279 - Bosredon, et, sur ses aveux, dit-on, il fut jeté à la Seine, cousu dans un sac de cuir sur lequel étaient écrits ces mots : « Laissez passer la justice du roi. » Charles VI et d'Armagnac ne s'en tinrent pas là ; la reine Isabelle fut d'abord écartée du conseil et dépouillée de toute autorité, puis exilée à Tours, où des commissaires furent chargés de veiller sur sa conduite, et de ne pas lui laisser même écrire une lettre sans qu'ils l'eussent...
Seite 13 - Cette manière de faire n'eut pas une longuedurée, et, comme nous l'alions voir, on prit l'habitude de dresser la table avant l'arrivée des convives. Chez les princes et les grands seigneurs les repas étaient annoncés au son du cor. Plus tard le cor fut remplacé par une cloche, moyen dont on se sert encore aujourd'hui. Dans la bourgeoisie le repas était, comme de nos jours, annoncé par la servante. Aux treizième, quatorzième et quinzième siècles les heures des repas étaient, à peu près,...
Seite 272 - Dans les premiers jours d'avril, étant allô visiter la reine à Melun avec les autres princes, il les y laissa et revint tout à coup à Paris; il fit lever le pont de Charenton, et ordonna que les portes de la ville fussent fermées '. Le lendemain, les princes reçurent l'ordre de n'y point rentrer sans être mandés au nom du roi, et de se retirer dans leurs domaines. Les échevins de Paris furent changés, et le Dauphin, ayant mandé au Louvre le corps de la ville et de l'Université, leur...

Bibliografische Informationen