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805 hectares.

CONCESSION DE FILLIÉRES.

Date d'institution: 23 août 1896.

Concessionnaire: Société de Villerupt-Laval-Dieu.

CONCESSION DE LABRY.

858 hectares.

Date d'institution: 19 mars 1887.

Concessionnaire: Compagnie des Forges de Châtillon-Commentry-et-Neuves-Maisons.

CONCESSION DE FLEURY.

808 hectares.

Date d'institution: 18 juin 1886.

Concessionnaire: Société des Aciéries de Pompey.

800 hectares.

CONCESSION DE GIRAUMONT.

Date d'institution : 18 juin 1886.

Concessionnaire: Compagnie de Châtillon - Commentry-et

Neuves-Maisons.

874 hectares.

CONCESSION DE BRUVILLE.

Date d'institution: 27 août 1902.

Concessionnaire: Société d'Études minières Lorraine.

CONCESSION D'HATRIZE.

842 hectares.

Date d'institution: 28 octobre 1902.

Concessionnaires: MM. de Wendel et Cie, maîtres de forges, à

Jouf.

1048 hectares.

CONCESSION DE VILLE-AU-MONTOIS.

Date d'institution: 23 novembre 1902.

Concessionnaire: Société des Recherches de l'Est.

CHAUFFAGE A NIVEAU

ET

A CIRCULATION ACCÉLÉRÉE

PAR

M. L. D'ANTHONAY

Cette communication a pour objet :

1° De décrire les principaux appareils de chauffage à eau chaude à circulation accélérée employés aujourd'hui;

2o De les comparer entre eux;

3o D'en souligner les avantages et les inconvénients;

4o De fournir quelques renseignements approximatifs sur leurs prix de premier établissement, et leur consommation journalière pour un volume donné.

Toutefois, pour exposer la genèse de ce nouveau mode de chauffage, il est nécessaire de dire quelques mots de l'évolution par laquelle est passé le chauffage dans ces vingt-cinq dernières

années.

Il y a vingt ans, le système en faveur dans les lycées était le chauffage à vapeur à moyenne pression (2 à 4 kg).

La longue expérience qui en a été faite permet aujourd'hui de l'apprécier à sa valeur et de savoir à quoi s'en tenir à son sujet.

De l'enquête faite dans un certain nombre de lycées, à Montaigne, Lakanal, Louis-le-Grand et Janson, il résulte qu'en général on se plaint de ce que dans les grands froids on n'obtient pas une température suffisante aux points les plus éloignés de la chaufferie, et surtout que l'entretien et la dépense de combustible y sont considérables et de beaucoup plus élevés, par exemple, qu'avec le chauffage à l'eau chaude employé au lycée Carnot ou ailleurs. Ainsi, dans les lycées cités plus haut, avec

la vapeur on dépense en moyenne 28 000 f pour 1000 élèves, avec l'eau chaude, au contraire, la dépense n'est que de 13 000 f; à Lakanal, en particulier, avec la vapeur, la dépense d'exploitation est la suivante :

Entretien (pour 600 élèves).
Combustible

TOTAL.

29 000 f

22 000

51 000 f

soit 51 000 f pour 600 élèves! Ce chiffre dispense, comme on le voit, de tout commentaire. Dans ce lycée, le seul chauffage, dont l'entretien est presque nul est le chauffage Perkins (eau chaude). Ce compte rendu prouve que la vapeur, que l'on a fait exclusivement succéder à tout autre chauffage, coùte par exemple le double de ce que coûte l'eau chaude comme entretien. Dans les lycées, il ne répond donc certainement pas à ce qu'on aurait dû chercher.

A la vapeur à moyenne pression succéda le chauffage à vapeur à très basse pression qui a l'avantage d'être d'une souplesse très grande et, par conséquent, de s'adapter très facilement à nos besoins, d'être pour ainsi dire un chauffage domestique. Mais il n'est avantageux qu'à la condition d'être bien établi et muni d'un régulateur extrêmement sensible, ce qui est rare. Quoi qu'il en soit, il est plus cher d'entretien et de dépense de combustible que le chauffage à eau.

En Amérique, où on emploie l'eau chaude et plus encore la vapeur à basse pression, plusieurs essais ont été faits pour déterminer la valeur relative de ces deux systèmes.

Le premier essai enregistré fut fait à Massachusetts Agrucultural College par le professeur S. T. Maynard et les résultats ont été donnés dans les bulletins 4, 6 et 8 de la Mass. Exp. Station 1889-1890.

Cet essai a été fait sur deux maisons placées aussi près que possible l'une de l'autre et disposées de même.

Les observations ont été relevées avec le plus grand soin et par des observateurs entièrement désintéressés.

Voici les résultats concluants que l'on obtint :

Dans une première expérience on s'efforça d'obtenir une chaleur égale dans les deux maisons: l'eau chaude donna une économie de combustible de plus de 20 0/0.

Dans une deuxième expérience on s'appliqua à dépenser une

égale quantité de combustible dans chaque maison : l'eau chaude donna une température de 2 degrés de plus que dans la maison chauffée à la vapeur. Ces deux expériences sont donc absolument concluantes.

Si nous examinons maintenant l'emploi que nous faisons du chauffage à vapeur à basse pression dans nos maisons de rapport, nous savons que, pratiquement, il est bien difficile, sinon impossible, de régler la température intérieure; que certains locataires, ne redoutant pas la chaleur, ne se plaignent jamais d'être surchauffés; que pour éviter toutes réclamations le concierge laisse ses appareils en grande marche sans s'occuper de la température extérieure; de là une dépense inutile de combustible. Nous savons aussi que, si on diminue la pression de la chaudière à laquelle le chauffage est réglé, la vapeur n'arrive plus aux extrémités, ce qui amène des réclamations.

Avec l'eau chaude on n'a pas ces inconvénients, précisément parce que les différences de températures de l'eau permettent un réglage incomparablement plus grand que les différences de pression de la vapeur.

En un mot, avec la vapeur il faut un régulateur extrêmement sensible ou se donner la peine de faire le nécessaire et encore n'a-t-on pas toute satisfaction. Avec l'eau chaude, au contraire, le réglage est pour ainsi dire automatique et on n'a aucune peine à prendre. Cette dernière considération ne serait-elle pas suffisante pour en généraliser l'emploi, n'étaient les inconvénients dont nous allons parler tout à l'heure.

En dehors de ces considérations d'ordre économique, les appareils à moyenne ou très basse pression nécessitent ou l'existence d'une excavation en contrebas pour ramener naturellement les eaux condensées, ou l'emploi d'appareils spéciaux pour les élever à la chaudière.

Par conséquent, ils ne peuvent être employés ni dans les appartements de plain-pied ni dans les locaux où on ne peut pas établir de cave.

Cette nouvelle donnée du problème de chauffage devait donc ramener les constructeurs à l'emploi du thermosiphon, à la condition toutefois de le modifier pour le rendre partout utilisable.

Avant de parler des différents appareils auxquels le thermosiphon modifié a donné naissance, rappelons les conditions de marche de cet appareil.

Dans le thermosiphon ordinaire, la force motrice F qui met

l'eau en mouvement est due, comme vous savez, à la différence de densité des deux colonnes montantes et descendantes P-P',

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et pour un appartement de 3 m de hauteur:

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La force qui met l'eau en mouvement est donc due à une charge de 5 cm d'eau environ, et encore, sans tenir compte des pertes de charge. De là des diamètres excessifs qui n'ont permis de l'employer utilement jusqu'à ce jour que dans les serres ou dans les constructions où les canalisations pouvaient rester invisibles.

Pour donner quelques chiffres approximatifs :

Un chauffage de 3 ou 4 pièces nécessitant environ 800 calories exigerait une chaudière dont le tuyau de départ serait d'environ 60 mm avec des arrivées d'eau sur les radiateurs en tubes d'environ 35 mm.

Pour 25 000 calories, les tuyaux de départ pourraient atteindre 9 à 10 cm de diamètre.

On ne se représente pas très bien un tuyau de ces dimensions. passant le long d'une corniche ou d'une plinthe, dans un appartement d'un loyer un peu élevé.

Le problème était donc d'augmenter, par des dispositifs ingénieux, la force motrice de l'eau mise en mouvement pour pouvoir réduire le diamètre des tuyaux.

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