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moment, sera livrée immédiatement à la disposition de Son Altesse Royale le grand-duc de Mecklembourg-Schwerin.

ART. 2.

La garnison de Toul, y compris tous les hommes qui ont porté les armes pendant la défense, soit en uniforme militaire ou non, mais excepté les gardes mobiles et gardes nationaux qui ont été des habitants de la ville avant cette guerre, est prisonnière de guerre.

ART. 3.

Vu la défense valeureuse, pendant six semaines, de la petite place contre une armée supérieure en nombre, il est fait exception pour tous les officiers, ainsi que pour les employés supérieurs militaires ayant rang d'officier, qui engageront leur parole d'honneur de ne pas porter les armes contre l'Allemagne et de n'agir d'aucune autre manière contre ses intérêts jusqu'à la fin de la guerre. Les officiers et employés qui acceptent ces conditions conserveront leurs armes et les objets qui leur appartiennent personnellement.

ART. 4.

La garnison sera conduite, immédiatement après la conclusion de cette Convention, sans armes, sur le glacis, devant la porte de France. Les officiers se placeront devant la même porte, sur la route qui conduit à la gare.

ART. 5.

L'inventaire de tout le matériel de guerre consistant en drapeaux, canons, chevaux, caisses de guerre, équipages de l'armée, sera livré, dans la soirée, au major prussien Schwann.

ART. 6.

Si, comme cela est arrivé à Laon, un accident arrive au moment où les troupes entrent dans la place, toute la garnison sera à la merci de Son Altesse Royale.

ART. 7.

Les médecins militaires, sans exception, resteront en arrière pour prendre soin des blessés.

Fait à Toul, le 23 septembre 1870.

PARTIE II.

23 sept. 1870

Hück.

VON KRENSKI.

PARTIE II. 28 sept. 1870

STRASBOURG.

28 septembre 1870.

Konigshaffen, 28 septembre 1870, 2 heures du matin.

Le lieutenant général royal prussien de Werder, commandant du corps de siége devant Strasbourg, invité par le général de division Uhrich, gouverneur de Strasbourg, à cesser les hostilités contre la place, est tombé d'accord avec celui-ci, eu égard à la valeureuse et honorable défense de cette ville, de conclure la capitulation suivante :

ARTICLE PREMIER.

Le 28 septembre, à huit heures du matin, le général de division Uhrich évacue la citadelle, les portes d'Austerlitz, Nationale et des Pêcheurs; en même temps, les troupes allemandes occupent ces points.

ART. 2.

Le même jour, à onze heures, la garnison française, y compris la garde mobile, quitte la place par la porte Nationale, défile entre la lunette 44 et la redoute 37 et dépose les armes.

ART. 3.

Les troupes de ligne et les gardes mobiles sont prisonnières de guerre et partent de là (du lieu du défilé) avec leurs bagages. Les gardes nationaux sont libres, sur revers, et ont à déposer les armes, avant onze heures du matin, à la mairie. Les listes des officiers de ces troupes seront remises, à la même heure, au général de Werder.

ART. 4.

Les officiers et les employés (ayant rang d'officier) des diverses troupes de la garnison française de Strasbourg peuvent partir pour un lieu de séjour choisi par eux, s'ils donnent un revers sur parole d'honneur. Le formulaire de ce revers est joint à cette Convention. Ceux de ces officiers qui ne veulent pas signer ce revers partent, comme prisonniers de guerre, pour l'Allemagne, avec la garnison. Les différents médecins militaires français conserveront provisoirement leurs fonc

tions.

ᎪᎡᎢ. 5.

Le général de division Uhrich s'engage à faire remettre, immédiatement après que les armes auront été déposées, avec ordre, les divers établissements militaires, les caisses publiques, etc. etc., par les employés titulaires français, aux employés allemands.

Les officiers et employés qui, des deux côtés, sont chargés de cette opération, se trouveront, le 28 septembre, à midi, sur le Broglie, à Strasbourg.

Cette capitulation a été faite et signée par les plénipotentiaires ci-après :

Le chef d'état-major général du corps de siége, lieutenant-colonel de Leszczynski; le capitaine de cavalerie et aide de camp comte Henckel de Donnersmark; le colonel Ducasse, commandant de place, à Strasbourg; le lieutenant-colonel Mangin, sous-directeur d'artillerie, du côté français.

Lu, accepté et signé (1).

DUCASSE.

MANGIN.

Approuvé :

Gal UHRICH.

V. LESZCZYNSKI.
GRAF HENCKEL V. DONNERSMARK.

Mundolsheim, 28 septembre 1870.

V. WERDER.

PARTIE II 15 oct. 1870

SOISSONS.

15 octobre 1870.

Entre les soussignés, Von Krenski, chef d'état-major du 13° corps d'armée, chargé des pleins pouvoirs de Son Altesse Royale le grand-duc de Mecklembourg, et le gouverneur de la place de Soissons, lieutenantcolonel de Noüe.

ARTICLE PREMIER.

La place de Soissons, avec tout le matériel de guerre qu'elle renferme,

(") Le général de Werder a voulu traiter des intérêts des habitants de Strasbourg directement avec les autorités civiles, et a convoqué, le même jour 28 septembre, à midi, le maire et un de ses adjoints, à son quartier général de Mundolsheim. (Note du général Uhrich.)

PARTIE II.

sera livrée à la disposition de Son Altesse Royale le grand-duc de Mec15 oct. 1870. klembourg.

ART. 2.

La garnison de Soissons, comprenant tous les hommes qui ont porté les armes pendant la durée de la défense, soit en uniforme ou non, est prisonnière de guerre. Sont exceptés de cet article les gardes nationaux et les gardes mobiles qui habitaient la ville et l'arrondissement de Soissons avant que la guerre fût déclarée.

ART. 3.

En considération de la défense valeureuse de la place, tous les officiers et employés supérieurs, ayant rang d'officier, qui engageront par écrit leur parole d'honneur de ne plus porter les armes contre l'Allemagne, ni d'agir en rien contre ses intérêts, seront mis en liberté; ceux qui souscriront à ces conditions conserveront leurs armes, leurs chevaux et leurs domestiques.

ART. 4.

Demain, à deux heures, la garnison entière sera réunie sans armes sur les glacis de la porte de Reims.

ART. 5.

Le matériel de guerre, comprenant drapeaux, canons, armes, chevaux, munitions, etc., sera livré à trois heures, par les chefs de service, à une commission prussienne.

ART. 6.

Tous les médecins militaires resteront pour soigner les malades.

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En considération de ce que la ville a souffert, elle ne subira d'autre contribution de guerre que de nourrir la garnison, après l'épuisement des approvisionnements laissés dans les magasins de l'État.

Fait à Soissons, à onze heures du soir, le 15 octobre 1870.

DE NOUE.

VON KRENSKI.

SCHLESTADT.

24 octobre 1870.

Le général major de Schmeling, de l'armée royale prussienne, commandant la 4° division de réserve, invité par le gouverneur de Schlestadt, comte de Reinach, à cesser les hostilités contre la place, s'est entendu avec ce dernier pour conclure la capitulation suivante :

ARTICLE PREMIER.

Aujourd'hui, à trois heures de l'après-midi, tous les postes des portes seront remis aux troupes prussiennes, ainsi que la redoute située sur le front est de la place.

ART. 2.

Aujourd'hui, à quatre heures de l'après-midi, la garnison française, y compris la garde mobile, la garde nationale et les francs-tireurs, sortira de la place par la porte de Colmar, avec les honneurs militaires; elle se formera en bataille entre les lunettes 2 et 3 et y déposera les armes.

Le gouverneur s'engage à veiller dans la mesure du possible à ce que toutes les armes soient livrées aux troupes prussiennes en un bon état de conservation.

ART. 3.

Toute la garnison de Schlestadt, y compris les officiers et les employés militaires, sera prisonnière de guerre. Les officiers et employés militaires conserveront tout ce qui leur appartient personnellement, à l'exception des armes.

ART. 4.

Immédiatement après la déposition des armes, le gouverneur s'engage à faire remettre régulièrement, par les employés qui en sont chargés, aux officiers et employés prussiens désignés à cet effet, tout le matériel militaire et les armes de l'État.

Les officiers et employés chargés de part et d'autre de cette mission se rencontreront aujourd'hui, à quatre heures de l'après-midi, hors de la porte de Colmar.

ART. 5.

Les habitants de Schlestadt seront, autant que possible, exempts de toute réquisition.

PARTIE II.

24 oct. 1870.

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