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Un déluge, blanc et noir ', no 44,. .

16 0

Notre-Dame, sainte Anne et Joachim, no 15,.

66. 0

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Un portrait d'une femme avec un chien, no 31,.

46.10

Le Cœna Domini, no 54,.

Le festin des Dieux, no 71, .

Notre-Seigneur mort entre deux anges, no 5,.

Saint Jean, no 33,

Sainte Barbe, no 7,.

Un naufrage de galères, no 65,

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101. 0

270. 0

40.10

20.15

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Ainsi vendu les jours susdits tesmoings, etc. montant, 8,259.10

140. O

1 Grisaille.

J'ai dit plus haut et l'on a vu qu'il y avait dans la collection du prince de Portugal un portrait peint par Van Dyck. En voici deux autres de ce fameux maître, dont je dois la connaissance aux actes d'un ancien notaire de Bruxelles. Cette fois les personnages représentés sont connus. Le premier était Ferdinand de Boisschot, comte d'Erps, etc., homme d'État célèbre sous le règne des archiducs Albert et Isabelle, qui l'envoyèrent en ambassade à Londres et puis à Paris. Il devint ensuite chancelier de Brabant et lieutenant de la souveraine cour féodale de Brabant. Il mourut en 1649, comblé d'honneurs et de richesses.

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On lit dans une biographie manuscrite que le comte d'Erps avait épousé « demoiselle Anne Carnudis, Espa>> gnolette, qui fut femme de chambre de l'archiduchesse » Isabelle, infante d'Espagne, par où lui sont venus tous » ses avancemens 2. >>

Cette Espagnolette est précisément la personne à laquelle se rapporte le second des portraits dont j'ai parlé, ses traits ayant aussi été reproduits par le pinceau du grand artiste anversois. Je me demande maintenant ce que sont devenues ces deux toiles? Il se pourrait bien qu'elles fissent partie de quelque galerie, à Vienne. En effet, à la mort de madame de Boisschot, en 1663, on vendit publiquement à Bruxelles le riche mobilier de l'hôtel de Boisschot. Les deux tableaux n'échappèrent pas à cette mesure, exigée par des arrangements de famille. Ils échurent à un bourgeois nommé Nicolas Stroobant, qui en donna 600 florins. Mais le fils du chancelier, François de Boisschot, comte d'Erps, lieutenant de la cour féodale, les racheta

1 Biographie des chanceliers et des conseillers de Brabant.

2 Il est assez piquant de rapprocher ce passage, de l'éloge de Boisschot fait par M. le procureur général de Bavay, en 1851, dans le discours qu'il prononça à l'audience de rentrée de la cour d'appel de Bruxelles.

et les replaça dans son hôtel. Sa petite-fille, héritière de la famille, Hélène-Hyacinthe-Valentine-Thérèse, épousa en 1720 Charles-Ferdinand, comte de Königsegg-Rottenfels, qui, en 1743 et 1744, fut ministre plénipotentiaire de l'empereur Charles VI pour le gouvernement des PaysBas. Il retourna après à Vienne et mourut en 1759; sa femme décéda en 1776. Ces époux laissèrent deux filles. L'aînée, Marie-Françoise-Joseph-Antoinette, épousa Jean, comte de Zirotin; la cadette, Françoise-Eugénie, s'unit à Léopold, comte de Neiperg, ambassadeur d'Autriche en Espagne. Celui-ci mourut en 1752. Sa sœur porta les titres des Boisschot (comtesse d'Erps, etc.). Elle eut du comte de Zirɔtin une fille, Marie-Françoise-Josèphe-Antoinette, qui s'allia à un comte de Taxis. Les biens de la famille de Boisschot passèrent ensuite dans la famille de M. Van Remoortere-Taxis et furent aliénés en 1814 1.

1 Registres de la cour féodale de Brabant et Histoire des environs de Bruxelles, par A. WAUTERS, t. III.

SUR

UNE FEUILLE D'IVOIRE SCULPTÉE

TROUVÉE A

TONGRES.

NOTICE

PAR M. CH.-M.-T. THYS,

MEMBRE CORRESPONDANT A TONGRES.

Le nom de diptyque a été donné, improprement il est vrai, par les archéologues modernes aux bas-reliefs sculptés dans l'ivoire dont on s'est servi pour orner les couvertures des livres 1.

Les anciens appelaient diptyques, SiπTuya, les tablettes soit d'ivoire, soit de bois, soit de métal, composées de deux feuillets qui se repliaient l'un sur l'autre et dont l'intérieur, enduit de cire, servait à inscrire la date de la proclamation des lois, les noms des consuls et des magistrats ou

' L'ivoire, à cause de ses qualités, était déjà employé à l'ornementation sculptée du temps du roi-prophète. Voir Liber psalmorum, ps. XLIV. Paralipomenon, lib. II, cap. IX v. 17 et 21. Regum liber, III, cap. XXII, v. 39. Les Grecs en firent des statues. V. PAUSANIAS, Voyage en Grèce, livre V, chap. XIII. La sculpture chryséléphantine jouissait d'une immense faveur en Grèce, dit EMERIC DAVID, Histoire de la sculpture antique, et QUATREMÈRE DE QUINCY, Le Jupiter Olympien.

Commissaires rapporteurs: MM. G. HAGEMANS et A. PINCHART.

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Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique,t XXIV, 2 Série,t IV.

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