Aus vier jahrhunderten: Mittheilungen aus dem Hauptstaatsarchive zu Dresden, Band 1

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B.Tauchnitz, 1857
 

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Seite 182 - Mémoires pour servir à l'histoire des quatre derniers souverains de la maison de Brandebourg royale de Prusse, mais ils ne parurcnl qu'en 1791.
Seite 318 - J'ai beaucoup de mémoire, dit-il, et j'ai beaucoup lu l'Histoire de France. Quelquefois je m'amuse, non pas à faire croire, mais à laisser croire que j'ai vécu dans les plus anciens temps. — Mais enfin, vous ne dites pas votre âge et vous vous donnez pour fort vieux.
Seite 318 - Cela n'est pas impossible , dit-il en riant ; mais je conviens qu'il est encore plus possible que cette dame , que je respecte , radote. —• Vous lui avez donné, dit-elle, un élixir surprenant par ses effets ; elle prétend qu'elle a long-temps paru n'avoir que vingt-quatre ans. Pourquoi n'en...
Seite 318 - ... encore plus possible que cette dame , que je respecte , radote. *— Vous lui avez donné, dit-elle, un élixir surprenant par ses effets; elle prétend qu'elle a longtemps paru n'avoir que vingt-quatre ans. Pourquoi n'en donneriez-vous pas au roi?
Seite 320 - Il se declare indifferent pour toutes les grandeurs du monde et n'aspirer qu'au titre de citoien. Touché des malheurs de la France, il s'est offert au Roi TC pour la sauver et c'est dans ce dessein qu'il est venu en Hollande. Il ne fait pas mystère de sa commission ou du moins de son objet. Nous 1 Ambassadeur de France à la Haye, à l'insu duquel Saint-Germain arrivait comme agent politique.
Seite 325 - Il a voulu faire entendre que les principes du maréchal, différens de ceux de M. de Choiseul et plus conformes au goût de Mn" de Pompadour, tendaient ardemment à la paix; il a rembruni le tableau en peignant des couleurs les plus fortes les cabales, les nécessités et la zizanie qu'il prétend qui régnent en France, et par ces flatteries il a cru captiver la confiance du parti anglais. Il avait écrit d'un autre côté au maréchal de Belle-Isle que M. d'Affry ne savait ni apprécier ni ménager...
Seite 321 - ... le maréchal de Belle-Isle. De là la désunion et la jalousie parmi les ministres, qui •semblent tous servir un monarque différent. Tout est corrompu par les frères Paris : périsse la France, pourvu qu'ils parviennent à leur objet d'acquérir huit cent millions de bien! Malheureusement le roi n'a pas autant de sagacité que de bonté pour apercevoir la malice des gens dont ils l'environnent, et qui, connaissant son peu de fermeté, ne sont occupés qu'a flatter son faible, et par là même...
Seite 321 - Le mal radical est le manque de fermeté du Monarque. Ceux qui l'entourent, connaissant l'excès de sa bonté, en abusent, et il n'est entouré que de créatures placées par les frères Paris, qui seuls font tout le malheur de la France. C'est eux qui ont tout corrompu et traversé les dispositions du meilleur citoien qui soit en France, le maréchal de Belle-Isle.
Seite 322 - Dresde, et il m'a dit qu'il était bien connu du feu roi. 11 excelle encore dans la musique, joue en perfection du violon et du clavecin, et chante à ravir. Il est couru ici comme une merveille, et il est en effet d'une société très agréable (2). » Ainsi à La Haye comme à Paris, dans toutes les cours, chez les diplomates de toute contrée, le comte de Saint-Germain fascinait les esprits par les agrémens de sa conversation, la singularité de son savoir...
Seite 320 - II nous a étalé des pierreries d'un prix inestimable et toutes d'une grandeur et beauté incomparable. Je joins ici pour la curiosité de VE la dimension de l'une de ses opales, qui a toutes les perfections et est d'une beauté ravissante. Il soutient qu'aucun monarque au monde ne possède les trésors, qu'il prétend avoir en pierreries. Il se déclare indiffèrent pour toutes les grandeurs du monde et n'aspirer qu'au titre de citoien.

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