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ardents de rester sous une dynastie qui leur est chère, qui depuis mille ans partage avec eux les destinées du pays et qui a fait tous ses efforts pour assurer sa prospérité et pour consolider son bien-être.

Vains efforts! S. M. le Roi de Prusse, après avoir occupé notre royaume d'une manière insidieuse, a cru pouvoir en prendre possession défininitive, et, le 20 septembre de cette année, il l'a déclaré incorporé à ses États. La seule raison que le gouvernement prussien met en avant pour justifier cet acte arbitraire, inoui dans l'histoire de l'Allemagne, est celle qu'il croit trouver dans le droit de conquête.

Mais le droit de conquête suppose une guerre conforme aux principes du droit des gens. Or il n'y a jamais eu de guerre pareille entre nous et le Roi de Prusse. Comme nous l'avons déjà dit, elle ne pouvait même avoir lieu d'après les lois fondamentales de la Confédération germanique, et elle aurait dû être moralement impossible de la part d'un proche parent, d'un souverain ami, d'un prince allemand.

Nous nous trouvions donc simplement et clairement dans le cas de légitime défense contre une attaque que rien ne justifiait et que nous n'avions pas provoquée.

En présence des faits mentionnés, nous protestons hautement et solennellement contre l'invasion injustifiable dans notre pays que les corps d'armée du Roi de Prusse se sont permise le 15 juin et les jours suivants; contre l'occupation de notre royaume par ces troupes; contre l'usurpation de nos droits et prérogatives que les agents de la Prusse ont commise et qu'ils pourraient encore commettre à l'avenir; contre les dommages à notre propriété, nos revenus, biens de toute nature que nous et notre maison royale avons éprouvés de la part de la Prusse, et pourrions en éprouver à l'avenir; contre la spoliation que le trésor public du Hanovre a subie sous l'administration prussienne et pourrait subir à l'avenir; contre les persécutions, pertes et préjudices auxquels nos fidèles sujets ont été exposés par suite des actes injustes et illégaux de l'administration du Roi de Prusse, et pourraient être exposés à l'avenir; contre les obstacles que ladite administration a opposés brutalement aux manifestations de nos bien-aimés sujets en faveur du maintien de notre dynastie et de l'indépendance du Hanovre, tandis qu'elle provoquait et favorisait, par les manœuvres les plus déloyales, des manifestations dans le sens opposé contre la mauvaise volonté du Roi de Prusse, qui a repoussé les démarches que nous avons faites ou ordonné de faire auprès de lui ou de son gouvernement pour rétablir la paix entre nous.

Finalement, nous protestons avant tout, en face du monde entier, contre la prise de possession de notre royaume et son incorporation en Prusse, dont l'accomplissement définitif a été annoncé le 20 septembre de cette année, de même que contre toutes les conséquences de cet acte, en déclarant que cette incorporation ou annexion est une usurpation indigne, une spoliation crimi

nelle et détestable, une violation flagrante des traités européens, de tous les principes du droit des gens et de l'inviolabilité des États et des Couronnes.

Cette déclaration solonnelle, que nous faisons aussi pour notre successeur légal, a principalement pour but de repousser toute attaque aux droits de souveraineté qui nous appartiennent en vertu du droit d'hérédité, et qui ont été sanctionnés et garantis par toutes les puissances européennes.

Nous invoquons l'appui de toutes les puissances qui ont reconnu notre souveraineté et l'indépendance de notre royaume, dans la conviction que jamais elles ne permettront que la force prime le droit, puisqu'un principe pareil, appliqué aujourd'hui par la Prusse, pourrait menacer dans l'avenir l'existence de toutes les monarchies et de tous les États légitimes du monde.

Nous déclarons en terminant que jamais nous ne renoncerons aux droits de souveraineté sur notre pays et que nous considérons toujours comme illégaux, nuls et non avenus, tous les actes que le gouvernement prussien ou ses agents y ont ou auront accompli en vertu de l'usurpation, dont nous rejetons la responsabilité sur celui qui en est l'auteur.

Que tous ceux qui peuvent y avoir intérêt s'en tiennent pour avertis. Nous attendons les evénements futurs avec une pleine confiance en la justice de notre cause, et sommes animé du ferme espoir que la Providence divine ne tardera pas à mettre un terme aux trames perfides, aux injustices et aux actes de violence dont tant d'États et tant de peuples sont devenus victimes avec nous et nos braves Hanovriens.

Georges, Roi.

Comte Platen-Haller mund.

Königliches Patent

bezüglich der Besitznahme des vormaligen Königreichs Hannover.

(3. October 1866.)

Wir Wilhelm, von Gottes Gnaden König von Preussen u. s. w., thun gegen Jedermann hiermit kund:

Nachdem in Folge eines von Hannover im Bunde mit Oesterreich, und in Verletzung des damals geltenden Bundesrechtes begonnenen, von Uns in gerechter Abwehr siegreich geführten Krieges, die zum Königreich Hannover früher vereinigten Lande von Uns eingenommen sind, so haben Wir beschlossen, dieselben mit Unserer Monarchie zu vereinigen, und zu diesem Behufe mit Zustimmung beider Häuser des Landtages das Gesetz vom 20. September d. J. erlassen und verkündigt.

Demzufolge nehmen Wir durch gegenwärtiges Patent mit allen Rechten der Landeshoheit und Oberherrlichkeit in Besitz und einverleiben Unserer Monarchie mit sämmtlichen Zubehörden und Ansprüchen die Länder, welche

das vormalige Königreich Hannover gebildet haben, namentlich: die Fürstenthümer Calenberg, Göttingen, Grubenhagen, Lüneburg, Osnabrück, Hildesheim mit der Stadt Goslar, und Ostfriesland mit dem Harlinger Lande; die Herzogthümer Bremen, Verden und Arenberg-Meppen und den Hannoverschen Antheil am Herzogthum Lauenburg; die Niedergrafschaft Lingen; die Grafschaften Hoya, Diepholz, Hohnstein und Bentheim, und das Land Hadeln.

Wir werden Unserem Königlichen Titel die entsprechenden Titel hinzufügen.

Wir befehlen, die preussischen Adler an den Grenzen zur Bezeichnung Unserer Landesherrlichkeit aufzurichten, statt der bisher angehefteten Wappen Unser Königliches Wappen anzuschlagen und die öffentlichen Siegel mit dem preussischen Adler zu versehen.

Wir gebieten allen Einwohnern des nunmehr mit Unserer Monarchie vereinigten ehemaligen Königreichs Hannover, fortan Uns als ihren rechtmässigen König und Landesherrn zu erkennen und Unseren Gesetzen, Verordnungen und Befehlen mit pflichtmässigem Gehorsam nachzuleben.

Wir werden Jedermann im Besitze und Genusse seiner wohlerworbenen Privatrechte schützen und die Beamten, welche für Uns in Eid und Pflicht zu nehmen sind, bei vorausgesetzter treuer Verwaltung im Genusse ihrer Dienst-Einkünfte belassen. Die gesetzgebende Gewalt werden Wir bis zur Einführung der preussischen Verfassung allein ausüben.

Wir wollen die Gesetze und Einrichtungen der bisherigen Hannoverschen Lande erhalten, soweit sie der Ausdruck berechtigter Eigenthümlichkeiten sind und in Kraft bleiben können, ohne den durch die Einheit des Staats und seiner Interessen bedingten Anforderungen Eintrag zu thun.

Unser bisheriger General-Gouverneur ist von Uns angewiesen, hiernach

die Besitznahme auszuführen.

Hiernach geschieht Unser Wille.

Gegeben Schloss Babelsberg, den 3. October 1866.

Wilhelm.

Graf v. Bismarck-Schönhausen. Frhr. v. d. Heydt. v. Roon. Graf v. Itzenplitz. v. Mühler. Graf zur Lippe. v. Selchow. Graf zu Eulenburg.

Königliche Proclamation

an die Einwohner des vormaligen Königreichs Hannover, bei der Besitznahme dieses Reiches.

(3. October 1866.)

Durch das Patent, welches ich heute vollzogen habe, vereinige Ich Euch, Einwohner der Hannoverschen Lande, mit Meinen Unterthanen, Euren Nachbaren und deutschen Brüdern.

Durch die Entscheidung des Krieges und durch die Neugestaltung des gemeinsamen deutschen Vaterlandes nunmehr von einem Fürstenhause getrennt, dem Ihr mit treuer Ergebenheit angehangen, tretet Ihr jetzt in den Verband des Nachbarlandes, dessen Bevölkerung Euch durch Stammesgemeinschaft, durch Sprache und Sitte verwandt und durch Gemeinsamkeit der Interessen befreundet ist.

Wenn Ihr Euch nicht ohne Schmerz von früheren, Euch lieb gewordenen Verhältnissen lossagt, so ehre Ich diesen Schmerz und würdige denselben als eine Bürgschaft, dass Ihr und Eure Kinder auch Mir und Meinem Hause mit Treue angehören werdet. Ihr werdet die Nothwendigkeit des Geschehenen erkennen. Denn sollen die Früchte des schweren Kampfes und der blutigen Siege für Deutschland nicht verloren sein, so gebietet es ebenso die Pflicht der Selbsterhaltung, als die Sorge für die Förderung der nationalen Interessen, Hannover mit Preussen fest und dauernd zu vereinigen. Und wie schon Mein in Gott ruhender Herr Vater es ausgesprochen nur Deutschland hat gewonnen, was Preussen erworben.

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Dieses werdet Ihr mit Ernst erwägen, und so vertraue Ich Eurem deutschen und redlichen Sinn, dass Ihr Mir Eure Treue ebenso aufrichtig geloben werdet, wie Ich zu Meinem Volke Euch aufnehme. Euren Gewerben, Eurem Handel und Eurer Schifffahrt eröffnen sich durch die Vereinigung mit Meinen Staaten reichere Quellen. Meine Vorsorge wird Eurem Fleisse wirksam entgegen kommen.

Eine gleiche Vertheilung der Staatslasten, eine zweckmässige energische Verwaltung, sorgsam erwogene Gesetze, eine gerechte und pünktliche Justizpflege, kurz alle Garantieen, welche Preussen zu Dem gemacht, als was es sich jetzt in harter Probe bewährt hat, werden Euch fortan gemeinsame Güter sein. Eure kriegstüchtige Jugend wird sich ihren Brüdern in Meinen andern Staaten zum Schutze des Vaterlandes treu anschliessen, und mit Freude wird die preussische Armee die tapfern Hannoveraner empfangen, denen in den Jahrbüchern deutschen Ruhmes nunmehr ein neues grösseres Blatt eröffnet ist. Die Diener der Kirchen werden auch fernerhin die Bewahrer des väterlichen Glaubens sein.

Euren Lehr-Anstalten, den vieljährigen Pflegerinnen deutscher Kunst und Wissenschaft, werde Ich Meine besondere Aufmerksamkeit widmen, und wenn der preussische Thron, je länger, desto mehr, als der Hort der Freiheit und Selbständigkeit des deutschen Vaterlandes erkannt und gewürdigt wird, dann wird auch Euer Name unter denen seiner besten Söhne verzeichnet werden, dann werdet auch Ihr den Augenblick segnen, der Euch mit einem grösseren Vaterlande vereinigt hat.

Das walte Gott!

Schloss Babelsberg, den 3. October 1866.

Wilhelm.

XXII.

Friede zu Berlin zwischen Preußen und Baden, am 17. August 1866.

Baden war nur ungern mit den süddeutschen Staaten in den Kampf gegen Preußen gegangen. Schon bei dem Mobilmachungsbeschluß am 14. Juni 1866 hatte es sich der Abstimmung enthalten und verlangt, daß die Sache erst nochmal einer Kommission vorgelegt werde. Es nahm hernach gleichwohl an dem Kriege Theil, wie es scheint, durch seine geographische Lage gezwungen, die es von Preußen trennte und dem Angriff der deutschen Südstaaten Preis gab. Man kann auch kaum zweifeln, daß Baden getheilt worden wäre, wenn es mit Preußen gegangen sein würde und der Südbund gesiegt hätte. Nach dem Siege Preußens, dessen König der Schwiegervater des Groß: herzogs war, wurde der Friede dem Lande nicht erschwert; doch waren die Bedingungen nicht so günstig, als man bei der nahen Verwandtschaft beider Höfe erwartete. Baden verlor zwar kein Gebiet, aber es zahlte 6 Millionen Gulden Kriegskostenentschädigung. Der badische Friedensvertrag enthielt denselben geheimen Zusahartikel, ein Schuß- und Truzbündniß zwischen Baden und Preußen betreffend, wie er auch den Verträgen mit Württemberg und Bayern angeschlossen war. Bekannt wurde dieses Bündniß erst Mitte März 1867. Wir geben den Text desselben unter Ziffer XXXII.

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