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ont été tirées de leurs archives, leur seront délivrées avec les listes et registres y relatifs. Le Gouvernement danois et le nouveau Gouvernement des Duchés s'engagent à se communiquer réciproquement, sur la demande des autorités administratives supérieures, tous les documents et informations relatifs à des affaires concernant à la fois le Danemark et les Duchés.

Art. XXI. Le commerce et la navigation du Danemark et des Duchés cédés jouiront réciproquement dans les deux pays de droits et priviléges de la nation la plus favorisée en attendant que des traités spéciaux règlent cette matière. Les exemptions et facilités à l'égard des droits de transit qui, en vertu de l'article II. du traité du 14 mars 1857, ont été accordées aux marchandises passant par les routes et les canaux qui relient ou relieront la mer du Nord à la mer Baltique, seront applicables aux marchandises traversant le Royaume et les Duchés par quelque voie de communication que ce soit.

Art. XXII. L'évacuation du Jutland par les troupes alliées sera effectuée dans le plus bref délai possible, au plus tard dans l'espace de trois semaines après l'échange des ratifications du présent traité. Les dispositions spéciales relatives à cette évacuation sont fixées dans un protocole annexé au présent traité.

Art. XXIII. Pour contribuer de tous leurs efforts à la pacification des esprits, les Hautes Parties contractantes déclarent et promettent qu'aucun individu compromis à l'occasion des derniers événements, de quelque classe et condition qu'il soit, ne pourra être poursuivi, inquiété ou troublé dans sa personne ou dans sa propriété à raison de sa conduite ou de ses opinions politiques.

Art. XXIV. Le présent traité sera ratifié et les ratifications en seront échangées à Vienne dans l'espace de trois semaines ou plus tôt si faire se peut. En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont signé et y ont apposé le sceau de leurs armes.

Fait à Vienne le 30e jour du mois d'octobre de l'an de grâce mil huit cent soixante-quatre.

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Conformément à l'article XXII. du traité de paix conclu aujourd'hui entre Leurs Majestés le Roi de Prusse et l'Empereur d'Autriche, d'une part, et Sa Majesté le Roi de Danemark, d'autre part, les Hautes Parties contractantes sont convenues des dispositions suivantes:

I. L'évacuation du Jutland par les troupes alliées s'effectuera au plus tard dans l'espace de trois semaines, de manière qu'à la fin de la première semaine seront évacués; les baillages de Hjoörring, Thisted, Viborg, Aalborg et Randers, à la fin de la deuxième semaine, outre les baillages susmentionnés, ceux d'Aarhuus, Skanderborg et Ringkjöbing, et à la fin de la troisième semaine sera évacué tout le territoire du Jutland.

II. Le jour de l'échange des ratifications du présent traité, le Gouvernement militaire actuel du Jutland cessera ses fonctions. Toute l'administration du pays passera dès lors aux mains d'un Commissaire nommé par le Gouvernement Royal du Danemark, qui se trouvera pendant toute la durée de l'évacuation, dans le même endroit que le quartier-général du Commandant en chef des troupes alliées du Jutland.

III. Les autorités danoises du Jutland fourniront sans contestation tout ce dont les troupes alliées auront besoin pour leur logement, leur approvisionnement et leurs moyens de transport (Vorspann) aussi longtemps que ces troupes se trouveront sur le territoire jutlandais. Le Gouvernement Royal de Danemark rendra Son Commissaire responsable de l'exécution de la précédente stipulation. Les prestations mentionnées dans le présent article seront limitées au plus strict nécessaire.

IV. Tous les lazarets, postes de campagne et lignes-télégraphiques, établis actuellement pour les troupes alliées continueront de servir jusqu'à ce que l'évacuation des baillages respectifs soit complétement effectuée et sans préjudice pour les établissements analogues de l'administration danoise. Le Gouvernement Royal de Danemark garantit expressément qu'il ne sera mis aucune entrave à l'exécution ponctuelle du présent article.

V. Dans le cas que, lors de l'évacuation du Jutland, des malades ou des blessés de l'armée alliée dussent être laissés en arrière, le Gouvernement Royal de Danemark s'oblige d'avoir soin qu'ils soient convenablement traités et soignés et de les faire transporter moyennant Vorspann après leur guérison jusqu'à la plus prochaine station militaire des troupes alliées.

VI. A dater du jour de l'échange des ratifications du présent traité tous les frais occasionnés par les prestations susdites pour le logement, l'approvisionnement, le traitement des malades et les moyens de transport (Vorspann) seront remboursés par les troupes alliées d'après les stipulations du règlement d'approvisionnement, en vigueur pour l'armée de la Confédération Germanique sur le territoire fédéral.

Werther. Balan. Rechberg. Brenner.
Quaade. Kauffmann.

Annexé II. Protokoll, die Entbindung der Bevölkerung der abgetretenen Gebietstheile vom Eid der Treue betreffend.

Pour faciliter l'exécution de l'article III. du traité de paix conclu aujourd'hui entre Leurs Majestés le Roi de Prusse et l'Empereur d'Autriche et Sa Majesté le Roi de Danemark, les soussignés Plénipotentiaires sont convenus par le protocole présent de la disposition suivante: Sa Majesté le Roi de Danemark adressera immédiatement après l'échange des ratifications du susdit traité des proclamations aux populations des pays cédés pour leur faire connaitre le changement qui a eu lieu dans leurs positions et les dégager de leur serment de fidélité.

Fait à Vienne le 30 octobre 1864.

Werther. Balan. Rechberg. Brenner.

Quaade. Kauffmann.

XV.
Convention

zwischen dem Kaiser Franz Joseph von Oesterreich und dem König Wilhelm I. von Preußen bezüglich der Herzogthümer Schleswig, Holßtein und Lauenburg,

abgeschloffen zu Haffein am 14. August 1865.

Durch den wiener Friedensschluß der beiden deutschen Großmächte mit Dänemark war der wesentlichste Punkt des deutschen Interesses an der Streitsache zu Gunsten Deutschlands entschieden, SchleswigHolstein war von Dänemark getrennt und für Deutschland gewonnen. Die öffentliche Stimmung in Deutschland fand sich jedoch durch dieses Resultat nicht befriedigt. „Bei aller Genugthuung über dieses Ergebniß“, sagte eine Ansprache des aus deutschen Ständemitgliedern gebildeten Centralausschusses für Schleswig-Holstein am 11. November 1864, dürfen wir die Augen nicht verschließen gegen das tief verleßende Verfahren, gegen die Eigenmacht und die gänzliche Mißachtung des nationalen Rechts und der Selbstbestimmung des Volkes, womit die beiden Großmächte wie bisher, so auch beim Abschluß dieses Friedensvertrages zu Werke gegangen sind. Nach dem Inhalt desselben zu urtheilen, wäre der Krieg mit Dänemark nichts Anderes gewesen, als ein Eroberungskrieg, dessen Ausgang zu der Abtretung dreier, bisher der dänischen Krone gehöriger Provinzen an Oesterreich und Preußen geführt hat. Indem der König von Dänemark seinen angeblichen Rechten auf diese Provinzen entsagt, wird dadurch der londoner Vertrag mittelbar als rechtsgültig anerkannt. Nur das Recht der Gewalt ist es, was seine Geltung aufhebt, und das Recht der Gewalt kann sie ebensogut wiederherstellen. Die Eigenschaft der beiden Großmächte als Glieder des deutschen Bundes, die Rechte des Bundes auf Holstein und Lauenburg, die alten verbrieften Rechte Schleswig-Holsteins, das Recht eines deutschen Fürsten zur Thronfolge in den Herzogthümern,

alles dies ist in dem ganzen Aktenstück nicht mit einer Silbe angedeutet" 2c. Aehnliche Erklärungen erfolgten von verschiedenen schleswigholsteinischen Vereinen in Deutschland; man hob überall besonders den Satz hervor, daß der König von Dänemark, da er keine Rechte auf die Herzogthümer besessen habe, auch keine solchen an Oesterreich und Preußen habe abtreten können, und fand es sehr unbillig, daß der Friedensvertrag den Schleswig-Holsteinern die Kosten der österreichisch-preußischen Kriegführung aufbürde, ohne daß die Herzogthümer zu den Friedensverhandlungen zugezogen und um die Bedingungen gefragt worden seien. Das preußische Kabinet ließ sich indessen durch dergleichen Stimmen in der Weiterführung seiner Absichten auf den Erwerb der Herzogthümer nicht irre machen, und Desterreich folgte. Am 20. November 1864 legten die beiden Mächte dem Bundestag den Friedensvertrag vor und forderten den Abzug der Sachsen und Hannoveraner aus Holstein und Lauenburg, da die Anwesenheit dieser Truppen jezt gegenstandslos ge= worden sei. Um dieselbe Zeit hatte die berliner Vossische Zeitung einige Artikel gebracht, welche aus der vom Kurfürsten Joachim im Jahr 1502 mit einer dänischen Königstochter geschlossenen Ehe ein Erbrecht der preußischen Dynastie auf die Herzogthümer ableiten wollten: diese Artikel deuteten zuerst auf geheime Absichten Preußens. Der Bund beschloß mit 8 gegen 7 Stimmen, daß die Bundestruppen in Holstein und Lauenburg bleiben sollten. Nun erklärte Preußen in der Bundestagssihung vom 30. November 1864, die Erbfolgefrage werde durch die Verhandlungen der beiden Großmächte untereinander und mit den Prätendenten ihre Lösung finden; die Verhandlungen könnten aber nicht fortgesezt werden, so lange die Bundesexecutionstruppen nicht abgerufen seien. Jezt bequemte sich der Bund mit 9 gegen 6 Stimmen zur Zurückziehung dieser Truppen; die Regierung in den Herzogthümern übernahmen ein preußischer und österreichischer Commissär. Desterreich machte den Vorschlag, den Prinzen Friedrich von Augustenburg provisorisch an die Spitze der Herzogthümer zu stellen; dagegen erklärte das preußische Kabinet am 13. Dezember 1864, ein solcher Schritt würde die anderen Prätendenten (das von Rußland befürwortete Oldenburg und Hannover) zu sehr beleidigen; Preußen könne sich überhaupt über die Successionsfrage nicht äußern, bis seine Stellung zu dem künftigen Staate genau stipulirt sei. Nun wurden dem österreichischen Kabinet die Absichten Preußens klar. Der österreichische Minister Graf Mensdorff antwortete dem preußischen v. Bismarc am 21. Dezember 1864: Desterreich habe die Lösung der Frage im deutschen Interesse unternommen und wolle sie auch im deutschen Interesse zu Ende führen. Mit den Höfen von Oldenburg, Hannover und Rußland stehe das österreichische Kabinet auf so freundlichem Fuße,

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