Les étapes d'un soldat de l'empire (1800-1815): Souvenirs du capitaine DesboeufsA. Picard et fils, 1901 - 224 Seiten |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Les Étapes D'Un Soldat De L'Empire (1800-1815): Souvenirs Du Capitaine Desboeufs Marc Desboeufs Keine Leseprobe verfügbar - 2018 |
Häufige Begriffe und Wortgruppen
Abruzzes Albert MALET Ancône armes arrivée Autrichiens avaient baïonnette balle barque bataille bataillon Bidarray blessés boulet camarades canon CAPITAINE DESBŒUFS caporal Castillo cavalerie cents hommes chargé cheval colonel colonne combat commandant compagnie corrégidor couchai coup de fusil couvert Croates d'Huesca Dalmatie demi-brigade derrière DESBOEUFS détachement devant division Elne ennemis Espagnols étions fourriers Fuentès garde garnison gauche général Pâris grenadiers guerre d'Espagne habitants hauteur heures Huesca instant J'allai J'appris j'avais j'étais jour l'armée l'Empereur l'ennemi laisser lendemain Lesina lieu Louhossoa Macarsca main maison manger marche maréchal Marmont matin ment mille montagne Morlaques mort Note de l'éditeur nuit officiers pain Pampelune passer paysans Perpignan pied place plaine pont porte poste première prisonniers quatre Raguse rangs régiment reste route royaume de Naples Russes s'était Saragosse sentier seul shako situé soir soldats sortir souliers SOUVENIRS DU CAPITAINE Spalato tête tirailleurs tomber traverser troupes trouvai village voltigeurs Wagram Znaïm
Beliebte Passagen
Seite 130 - Henri IV, le seul roi dont le peuple ait gardé la mémoire '. Nous rentrâmes en Espagne par Bayonne, où je vis l'Océan pour la première fois.
Seite 194 - ... placées à notre gauche. Le canon de ces redoutes contint les troupes anglaises que nos quatre pièces prenaient en écharpe, elles furent forcées de reculer. Deux heures après, dix mille Anglais rangés sur cinq lignes vinrent passer devant nous, se dirigeant sur les redoutes. Ils étaient précédés par des hommes jetant des fusées à la congrève. Les tirailleurs français, placés en avant des retranchements, étonnés de voir la terre s'allumer autour d'eux, de sentir le feu s'attacher...
Seite vii - Je vis les images des saints arrachées des autels et traînées sur les places publiques ; je vis les citoyens assis à table dans les rues et réunis ainsi en banquets fraternels. J'allais parfois à la société populaire. Dans l'une des séances, un jeune soldat, d'une physionomie très douce, couvert d'un sale sarrau de toile, parla avec tant d'éloquence qu'il fut nommé président de la société et, peu de jours après, président du tribunal révolutionnaire. Ricord, accusateur public près...
Seite 135 - ... la figure au soleil, menaçant de la laisser dans cette position jusqu'à ce qu'il eût découvert le coupable; et comme ses soupçons tombaient particulièrement sur le domestique du capitaine, il lui déclara qu'il allait le faire fusiller, ce qui porta cet homme à tout avouer. Les deux officiers furent immédiatement arrêtés et traduits devant un conseil de guerre qui les condamna à mort, quoiqu'ils n'eussent pas ouvert le coffret et qu'ils eussent essayé par des signes de prévenir la...
Seite 55 - ... fille. Les amis du fiancé, précédés d'un drapeau rouge et tirant des coups de pistolet, vinrent la prendre chez son père. Elle était coiffée en cheveux arrangés en carré long derrière la tête et supportant de longues aiguilles d'argent surmontées d'un croissant, d'une étoile ou d'une boule dorée et disposées de manière à figurer une queue de paon. De larges pendants d'or d'une forme singulière ornaient ses oreilles et deux colliers d'ambre passés à son cou descendaient avec...
Seite 55 - Alors chacun fond en larmes et les parents, ayant perdu tout espoir, enlèvent le corps et le portent au cimetière en poussant des cris et des sanglots. Un riche marin, avec qui j'avais lié connaissance, maria sa fille. Les amis du fiancé, précédés d'un drapeau rouge et tirant des coups de pistolet, vinrent la prendre chez son père. Elle était coiffée en cheveux arrangés en carré long derrière la tête et supportant de longues aiguilles d'argent surmontées d'un croissant, d'une étoile...
Seite 74 - J'employai mes moments de loisir à perfectionner mon écriture et à étudier la grammaire, ce qui me mit en état de travailler chez le payeur de l'armée, où je gagnai trois cents francs que j'envoyai à ma mère. A la même époque, M. de Saint-Raymond, colonel attaché à l'état-major, me chargea de la traduction d'une histoire du Monténégro, écrite en italien. Deux exemples suffiront pour apprécier l'état de barbarie dans lequel vivent encore ces peuples...
Seite 56 - Ses habits à la morlaque et de couleurs très vives étaient garnis de boutons d'argent. De petites plaques du même métal, diversement travaillées, brillaient à sa ceinture. Une belle chemise bordée de rouge couvrait sa gorge. Lorsque les fiancés furent dans l'église, quatre Morlaques se placèrent en sentinelle devant la mariée, afin d'empêcher que son époux ne lui glissât quelques grains de légumes dans les vêtements, ce qui, selon eux, l'eût privée d'avoir des enfants. De retour...