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England.

with those great powers whose interests in all important questions must of necessity run parallel with those of Austria-viz., England and France. The traditions of Austria's foreign policy pointed to Great Britain as the power which should be placed in the foremost rank in this respect. Our strict" non-intervention" policy, however, during the last ten years, rendered it impossible for the Austro-Hungarian minister to turn again to Austria's old ally. We do not intend here to enter into a discussion on the wisdom of this policy, or to reopen the vexed question as to whether or no the prestige of our country amongst the nations of the world has suffered by so absolute a neutrality. We are of opinion that it has. Far be it from us to advocate a foreign policy which should identify us with every continental squabble, and plunge us at any moment into a bloody and ruinous war. But there is a great difference between such a policy and one in which the voice, and, if necessary, the powerful arm of Great Britain should be raised to prevent unjust wars and the spoliation and annexation of weaker nations by stronger ones. The first and last im

pulse of an Englishman is to protect the weak against the strong. Why should the nation belie every tradition of its race, and sanction by a passive neutrality the predominance of might over right? It was necessary, however, in view of the conciliatory attitude which Baron Beust wished to adopt towards Prussia, and of the powerful position of that country since the last war, that he should call the attention of the British Cabinet to the then pending Eastern questions, in order firmly to unite England, France, and Austria-whose interests in those particular questions were almost identical-in a joint endeavour to overcome Prussia's opposition to their policy in that quarter. Baron Beust accordingly addressed the following despatch to Count Kálnoky in London:

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Vienne, le 21 janvier 1868. "Par Votre rapport du 15 de ce mois Vous me rendez compte d'une conversation que Vous avez eue avec Lord Stanley au sujet des espérances que Sa Seigneurie fonde sur les dispositions conciliantes manifestées dans ces derniers temps par le Cabinet de Berlin.

"Le Principal Secrétaire d'Etat constate avec plaisir le rapprochement qui semble s'opérer entre Paris et Berlin; il relève avec encore plus de satisfaction les sentiments

amicaux de la Prusse à l'égard de l'Autriche; il croit savoir enfin que le Comte de Bismarck n'a nullement l'intention d'appuyer une politique aventureuse en Orient. Lord Stanley voit dans ces tendances une garantie du maintien de la paix générale et il désire tout spécialement voir dans ce but l'Autriche seconder le désir de la Prusse de rétablir une parfaite intelligence dans leurs relations.

"Je ne puis qu'approuver entièrement, M. le Comte, le langage que Vous avez tenu en réponse aux observations de Lord Stanley. Le Gouvernement Impérial et Royal n'a jamais varié dans son désir de contribuer, autant qu'il est en son pouvoir, au maintien de la paix. Il apprécie toute l'importance des bons rapports qu'il entretient avec le Gouvernement Prussien, et a soigneusement écarté de sa politique tout acte qui aurait pu sembler inspiré par un sentiment de rancune. Vous pouvez assurer Lord Stanley que nous comptons agir de même dans l'avenir et que nous accueillerons avec un sincère empressement toute démarche prévenante du Gouvernement Prussien. Nous ne demandons pas mieux que de constater à Berlin des dispositions aussi amicales que celles dont Vous a parlé le Principal Secrétaire d'Etat, mais aucun fait nouveau ne s'est produit dans les derniers temps qui puisse provoquer de notre part un témoignage particulier de satisfaction.

"Quant à l'intention prêtée à M. de Bismarck de ne pas offrir un appui à une politique orientale contraire à la nôtre, nous souhaitons vivement qu'l en soit ainsi, mais nous ne voyons pas encore que cette supposition soit corroborée par des faits. Lors de la declaration identique sur les affaires de Crète provoquée par la Russie, la Prusse avait d'abord hésité à se joindre aux trois autres

Cours. Ce n'est qu'après avoir su que l'Angleterre et l'Autriche s'abstenaient de participer à cette démarche, que le Cabinet de Berlin s'y est associé. Depuis ce temps, bien que la France ait témoigné qu'elle se rapprochait du point de vue de l'Autriche et de l'Angleterre, la Prusse n'a pas, à ce que je sache, montré qu'elle suivait cet exemple. J'ignore donc encore sur quelle base Lord Stanley fonde ses appréciations, tout en les apprenant avec la plus vive et la plus sincère satisfaction. J'ajouterai seulement ici, à cette occasion, que l'Angleterre me paraît appelée en première ligne, et plus que l'Autriche, à exercer une influence sur l'attitude de la Prusse dans les affaires d'Orient. C'est surtout en prêchant, pour ainsi dire, d'exemple et en se montrant elle même disposée à déployer en Orient une action déterminée, comme elle vient de le faire à Belgrade, que l'Angleterre peut rallier la Prusse à une politique conforme à nos vues. Plus l'Angleterre prendra une part active aux efforts qui se font pour maintenir la paix ainsi que l'intégrité de l'Empire Ottoman, et plus le Gouvernement Prussien hésitera à s'engager sur un terrain où des conflits peuvent naître. Là où la Prusse ne verrait peut-être pas d'inconvénient à se trouver en désaccord avec l'Autriche seule, ou même avec l'Autriche jointe à la France, elle y regardera à deux fois avant d'entraver aussi l'action décidée de l'Angleterre. Une initiative plus vigoureuse de cette dernière en Orient, une opposition plus ferme contre toute tendance subversive aurait sans doute pour résultat d'amener le Gouvernement de Prusse à seconder dans ses rapports avec St.-Pétersbourg nos vues et nos intérêts. Le Cabinet de Berlin considérerait assurément toute explosion en Orient comme un danger à éviter, s'il était

France.

persuadé que l'Angleterre ne resterait pas simple spectatrice des évènements et prendrait parti contre les perturbateurs de la paix. Du moment où le Gouvernement Britannique fera entrer le Gouvernement Prussien franchement dans cette voie, il nous aura facilité prodigieusement la tâche qu'il nous destine et dont nous comprenons parfaitement l'importance."

*

From what we have said above, it is self-evident why Austria, after the Treaty of Prague, which terminated the disastrous war of 1866, and was brought about by French intervention, should attach herself to the Western Powers, and more especially to France.

By the cession of Venetia, and the unreserved abandonment of all the legitimist claims and hopes of the second and third branches of the Imperial house in Italy, a cause of rivalry which had for centuries existed between Austria and France was for ever removed. The events and crises of the last three years, to which we shall recur later, have shown that the interests of Great Britain, France, and Austria, in the East, are identical; and the necessarily energetic diplomatic action of Baron Beust in this all-important ques

* See Note VI.

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