Matinées littéraires: études sur les littératures modernes, Band 1

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Ancien bureau du Plutarque français, 1846 - 1863 Seiten
 

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Beliebte Passagen

Seite 230 - Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau.
Seite 102 - Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi , n'est pas digne de moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n'est pas digne de moi.
Seite 171 - Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées La valeur n'attend pas le nombre des années...
Seite 380 - L'ai éprouvé, et vous conterai bien Si vous voulez comment vint la besogne. J'avais un jour un valet de Gascogne, Gourmand, ivrogne et assuré menteur, Pipeur, larron, joueur, blasphémateur, Sentant la hart de cent pas à la ronde, Au demeurant, le meilleur fils du monde...
Seite 416 - Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! O vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que...
Seite 234 - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
Seite 419 - Jodelle le premier , d'une plainte hardie, Françoisement chanta la grecque tragédie , Puis, en changeant de ton, chanta devant nos rois La jeune comédie en langage françois , Et si bien les sonna que Sophocle et Ménandre , Tant fussent-ils savans , y eussent pu apprendre.
Seite 230 - De soleil luyant, cler et beau. Il n'ya beste, ne oyseau, Qu'en son jargon ne chante ou crie Le temps a laissié son manteau...
Seite 203 - Sire , vecy la représentation de la ville de Calais à votre ordonnance. » Le roi se tint tout coi et les regarda moult Tellement (cruellement), car moult héoit (haïssait) les babitans de Calais, pour les grands dommages et contraires que au temps passé sur mer lui avoient faits. Ces six bourgeois se mirent tantôt à genoux par devant le roi, et dirent ainsi en joignant leurs mains : « Gentil sire et gentil roi, véez nous cy six qui avons été d'ancienneté bourgeois de Calais et grands...
Seite 418 - Donnez en cette Grèce menteresse et y semez encore un coup la fameuse nation des Gallo-Grecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple Delphique, ainsi que vous avez fait autrefois, et ne craignez plus ce muet Apollon ni ses faux oracles.

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