Chronique latine de Guillaume de Nagis de 1113 à 1300: Chronicon Guillelmi de Nangiaco. [1113 à 1303]. Continuationis chronici Guillelmi de Nangiaco pars prima [1301 à 1316, par un moine de Saint-Denys

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J. Renouard et cie, 1843
 

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Seite 105 - Scio enim quod Redemptor meus vivit, et in novissimo die de terra surrecturus sum, et rursum circumdabor pelle mea, et in carne mea videbo Deum meum.
Seite xxxviii - Mais l'acquittement de ces obligations donnait droit au peuple de travailler avec sécurité , et de jouir en paix des fruits de son travail. Et c'est pour n'avoir pas entretenu la sécurité dans les campagnes, pour n'avoir pas protégé les populations contre l'invasion étrangère, pour avoir pillé les petits au lieu de les secourir , que les nobles , défenseurs nés du pays , aux yeux de Jean de Venette , ont encouru toute son indignation : c'est pour n'avoir pas réprimé les abus de sa noblesse,...
Seite xi - Louis, qu'il était fort peu versé clans les lettres ; il cherche à justifier encore la simplicité de son style , en posant en principe que l'histoire ne saurait jamais être assez claire ni assez intelligible. Sainte-Palaye lui reproche d'avoir bientôt oublié cette maxime. Suivant le docte académicien, les récits de Guillaume de Nangis sont souvent trop peu étendus, quelquefois confus , embrouillés , presque inintelligibles. Ces reproches...
Seite xxxvii - II y avait en effet autrefois un chien très fort, dans lequel son maître avait pleine confiance, espérant qu'il défendrait vigoureusement ses brebis contre les attaques du loup ; et ce fut ce qui arriva plusieurs fois. Enfin, avec le temps, le loup devint l'ami intime du chien, qui lui dit alors d'attaquer sans crainte et d'enlever les brebis, ajoutant que lui, chien, ferait semblant de le poursuivre avec zèle comme pour reprendre la brebis et la rendre à son maître. Mais lorsqu'ils furent...
Seite xxxv - C'est peut-être avec un peu plus de fondement qu'on attribue au deuxième continuateur de Nangis des idées et des sentiments démocratiques ; mais il ne faut pas se méprendre sur la portée de ces sentiments et de ces idées. Les Français , au quatorzième siècle , étaient bien moins exigeants qu'ils ne le sont aujourd'hui.
Seite xxxix - Jean de Venette , fortement attaché au parti populaire , devait détester de toutes ses forces une aristocratie ambitieuse, avide et oppressive ; il était Jacques au fond du cœur , et sa joie aurait éclaté sans contrainte s'il eût vu les ennemis du peuple anéantis par un fléau surnaturel ou écrasés légitimement par une puissance humaine. Mais son caractère religieux, mais les principes de soumission, d'humanité, d'ordre et de justice , qu'il avait dû puiser dans l'éducation monastique...
Seite xxxiii - En 1358 , lorsque le prévôt de Paris et les bourgeois sentirent qu'ils avaient encouru la colère du régent et de ses officiers, ils confièrent au roi de Navarre la défense de la ville contre tous leurs ennemis , excepté , dit le chroniqueur (2) , contre le roi Jean , qui était prisonnier en Angleterre. Deux ans après, les Parisiens, dit Jean de Venette qui partageait leurs sentiments , soupiraient avec ardeur après le retour du roi , qu'ils jugeaient seul capable de réprimer les excès...
Seite 435 - RETURNED TO THE LIBRARY ON OR BEFORE THE LAST DATE STAMPED BELOW. NON-RECEIPT OF OVERDUE NOTICES DOES NOT EXEMPT THE BORROWER FROM OVERDUE FEES. Harvard Collège Widener Library Cambridge, MA 021 38...

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