Œuvres de Frédéric le Grand ...Chez R. Decker, Impr. du Roi, 1849 |
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Seite 151 - D'un cœur assuré, d'un œil ferme, Je m'approche de l'heureux terme Qui va me garantir contre les coups du sort. Sans timidité, sans effort, J'entreprends de couper dans les mains de la Parque Le fil trop allongé de ses tardifs fuseaux ; Et sûr de l'appui d'Atropos, Je vais m'élancer dans la barque
Seite 155 - la superstition, Et pour approfondir la nature des hommes, Pour connaître ce que nous sommes, Je ne m'adresse point à la religion. J'apprends de mon maître Epicure Que du temps la cruelle injure Dissout les êtres composés ; Que ce souffle, cette étincelle, Ce feu vivifiant des corps organisés, N'est point de nature immortelle. Il naît avec le corps,
Seite 160 - funestes liens. Dont la subtile et fine trame A ce corps rongé de chagrins Trop longtemps attacha mon âme. Tu vois dans ce cruel tableau De mon trépas la juste cause. Au moins ne pense pas du néant du caveau Que j'aspire à l'apothéose Mais lorsque le printemps paraissant de nouveau De son sein abondant t'offre des fleurs
Seite 157 - Vaincu, persécuté, fugitif dans le monde, Trahi par des amis pervers, J'éprouve en ma douleur profonde Plus de maux dans cet univers Que, dans les fictions de la Fable féconde, N'en a jamais souffert Prométhée aux enfers. Ainsi, pour terminer mes peines, Comme ces malheureux, au fond de leurs cachots, Las d'un destin
Seite 173 - jamais la faire? Je crois que vous seriez capable, comme Orphée, de descendre aux enfers, non pas pour fléchir Pluton, non pas pour ramener la belle Emilie, mais pour poursuivre dans ce séjour de douleur un ennemi que votre rancune n'a que trop persécuté dans ce monde. Sacrifiezmoi votre vengeance, ou plutôt immolez-la
Seite 143 - nation folle et vaine ! Quoi! sont-ce là ces guerriers, Sous Luxembourg, sous Turenne, Couverts d'immortels lauriers, Qui, vrais amants de la gloire, Affrontaient pour la victoire Les dangers et le trépas? Je vois leur vil assemblage Aussi vaillant au pillage Que lâche dans les combats. Quoi! votre faible monarque, Jouet de la Pompadour, Flétri par plus d'une marque Des opprobres de l'amour,
Seite 50 - arrêté Que la nature notre mère A mes jours remplis de misère A daigné départir par prodigalité. D'un cœur assuré, d'un œil ferme, Je m'approche de l'heureux terme Qui va me garantir contre les coups du sort. Sans timidité, sans effort, J'entreprends de couper dans les mains de la Parque Le
Seite 151 - Sous le joug de l'adversité. J'accourcis le temps arrêté Que la nature notre mère A mes jours remplis de misère A daigné départir par prodigalité. D'un cœur assuré, d'un œil ferme, Je m'approche de l'heureux terme Qui va me garantir contre les coups du sort. Sans timidité, sans effort, J'entreprends de couper dans les mains de la Parque Le
Seite 55 - cause. Au moins ne pense pas du néant du caveau Que j'aspire à l'apothéose. Tout ce que l'amitié par ces vers te propose, C'est que tant qu'ici-bas le céleste flambeau Eclairera tes jours tandis que je repose, Et lorsque le printemps paraissant de nouveau De son sein abondant t'offre les fleurs écloses, Chaque fois d'un bouquet de
Seite 170 - ne pourront rôtir que son malin écrit. Je vous en fais mes condoléances. Cependant, tout pesé, tout bien examiné, il vaut mieux le livre que l'homme. Vous devez bien croire que je ne me joindrai pas à ces gens-là: et si vous vous plaignez que je vous mords, c'est à mon insu, ou du moins sans intention.