Mémoires et lettres

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Seite 7 - L'air de sens froid2 avec lequel elle m'écoutait me désespérait. Ce fut bien pis, lorsqu'après m'être épuisé en beaux sentiments, elle me dit en riant : « II faut avouer que le Ciel aurait dû vous faire naître dans l'état où il m'a placée. Vous auriez été un grand comédien. Vous venez de réciter à merveille de fort beaux morceaux. Je vous paierai quand vous voudrez en même monnaie ; car notre profession nous oblige d'apprendre par cœur nombre de pareilles déclarations. » Comme...
Seite 244 - Non seulement on ne les regarde pas comme indignes de la sépulture; mais lorsqu'on sera assez malheureux pour être obligé de leur rendre les derniers honneurs, on joindra avec le regret de les perdre, tout ce qui pourrait faire connaître combien on les estimait.
Seite 222 - Ma mère me répondit qu'elle ne s'opposait point à mon mariage, mais que mon père ni elle ne pouvaient me rien donner, que n'étant pas d'humeur à planter des choux dans leurs terres, il leur fallait du bien pour vivre à la ville, ainsi qu'il convenait au rang que mon père y occupait, que désormais elle ne pouvait plus me donner que la moitié de la pension qu'on me faisait. Cette lettre me résolut entièrement à quitter le monde.
Seite 13 - Sylvie, et que vous souffriez que je vous aime. — , Que me demandez-vous, continua-t-elle? Aimez-moi, si vous voulez, et si cet amour peut servir à votre bonheur. Mais n'exigez pas que je perde une liberté qui fait le bonheur de ma vie. Je ne sais : depuis que je vous connais, je ne suis plus aussi tranquille. J'aime bien à vous voir. Cependant ce serait peut-être un bonheur pour moi de ne vous avoir jamais parlé. L'air embarrassé avec lequel Sylvie me tenait ce discours me charmait. Je sentais...
Seite 305 - Libre dans tout ce qui ne va point contre l'Etat, il ne connoît d'autres maîtres que la vertu & fon devoit. Les Bourgeois en Hollande font affables , polis , ferviables , incapables d'aucun mauvais procédé. La populace y eft brutale &' infolente jufqu'à l'cxcès.On n'y reconnoît le Magiftrat que lorfqu'ileft dansfes fonctions.
Seite 266 - Elle eut ensuite plusieurs amans , parmi lesquels elle aima à la fureur un comédien , nommé du Lac , dont elle eut un enfant. Ayant été obligée de le quitter, elle entra à l'Opéra de Marseille. De là elle alla à Lyon, où elle resta quelque tems.
Seite 13 - Ah! comme votre amie, je m'oppose à une pareille envie. — Non, non, vous prenez peu de part à ce qui me regarde, continuai-je. Le ciel m'est témoin, que, quoique vos rigueurs soient la cause de ma mort, je n'en accuse que mon malheureux destin. Le seul regret que j'aie à la vie est de vous perdre pour toujours. Je ne pus retenir quelques larmes qui échappèrent de mes yeux. Elles firent leur effet. Je vis Sylvie s'attendrir. — Mais enfin que prétendez-vous, me dit-elle, et qu'exigez-vous...
Seite 250 - Campoursi en quinze jours de temps tira bien de son nouvel amant deux cents pistoles, ou en argent, ou en bijoux. Le duc étant parti pour l'Italie peu de jours après, l'opéra vint à Aix. La Campoursi y fit un nouvel amant, appelé de Jouques, aussi aimable qu'il était facile à tromper.
Seite 310 - C'est .en vérité un fort honnête homme et généralement aimé dans ce pays. Après avoir été deux heures avec lui, il a eu une impatience infinie...
Seite 267 - Théâtre. J'ai choisi celles qui sont les moins connues. Il auroit été inutile que je vous entretinsse de celles de la relissier et de la Le Grand. Elles ont trop fait de bruit pour que vous les ignoriez. r>.istoiï\? d...

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