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« 27 février 1742. ...... Les Anglais sont trop forts pour que nous ris<< quions un combat, surtout avec les vaisseaux espagnols auxquels nous << avons peu de confiance...... »

Et cependant malgré cette appréhension qui remplissait continuellement l'âme du cardinal, on a vu d'une part, qu'il s'était décidé à envoyer plusieurs bâtiments de l'État sur les côtes espagnoles pour les protéger (page 62 du second volume de cet ouvrage); d'autre part, qu'il a eu la pensée, en 1742, d'envoyer en Ecosse le prince Charles-Edouard, fils ainé du chevalier de St.-Georges, alors âgé de 22 ans, d'accord en cela d'ailleurs avec Louis XV; le roi avait, en effet, engagé son ministre à faire venir secrètement, à Paris, ce jeune prince qui, dans ce moment, se trouvait à Rome, auprès de son père; mais, toujours hésitant et timide, le cardinal ne donna pas suite à ce projet qui n'eut d'autre commencement d'exécution que l'arrivée du prince à Paris et les conférences de nuit, dans l'église du convent des Bernardins, entre Charles-Eduard et l'ayeul de l'auteur de cet ouvrage 1), chargé, par le cardinal, de s'entendre avec le prince sur les moyens et l'époque de l'entreprise. Les choses en étaient là, quand le cardinal de Fleury mourut le 29 janvier 4743.

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Louis XV n'hésita pas à déclarer la guerre à l'Angleterre ; il reprit le projet, timidement formé par son ministre, et dont l'exécution avait toujours été différée une escadre fut armée, en 1744; le prince Charles - Edouard partit pour Ecosse ; mais les vents et la mer furent encore contraires, en 4744, comme ils l'avaient été en 1719. Charles-Edouard n'ayant pu obtenir du roi qu'un nouvel armement maritime fut ordonné, entreprit, en 4745, sans le secours de la France, de faire une descente sur le sol de la GrandeBretagne, Arrivé en Ecosse, il fit proclamer Roi le prince son père. Aprės avoir remporté quelques avantages à Preston (ou Prestonpans) et à Falkirk, il est battu a Culloden et revient en France, qu'il est obligé de quitter après le traité de paix signé à Aix-la-Chapelle, en 1748. (Voir, sur l'expédition en 1745 du prince Charles - Edouard, le chap. XXIV du Précis du siècle de Louis XV, par Voltaire.)

Le prince Charles-Edouard reparut encore incognito en Angleterre, dans les années 1753 et 1764. Il put reconnaitre, pendant les deux séjours qu'il y fit alors, que toute chance en faveur de sa famille était évanouie. Jeune car il n'avait que 41 ans, mais courbé sous le poids d'infortunes imméritées, il renonça à toute tentative nouvelle de rétablir sur le trône de ses ancêtres, son illustre et malheureuse maison.

encore,

Il n'a laissé aucun enfant de son mariage avec la princesse de Stolberg. A sa mort, qui eut lieu à Florence, le 31 janvier 1788, son frère puiné, le cardinal d'Yorck, âgé de 63 ans, se fit appeler Henry IX et fit frapper une médaille qui porte, d'un côté, l'effigie de ce prince, avec les mots : « Henricus Nonus Angliæ Rex », et d'autre : « Gratia Dei, sed non voluntate hominum. »

A la fin du siècle dernier, une pension de quatre mille livres sterling (cent mille francs) a été faite, par l'Angleterre, au cardinal d'Yorck, qui en a joui jusqu'à sa mort, en 1807.

1) Voir la note 2 de la page 63 du second volume. Le choix qui avait été fait de l'église du convent des Bernardins tenait à la circonstance que le chevalier de Cornot de Cussy se trouvait être le neveu de l'abbé général de Citeaux.

Page 66 (note au bas de la page). Note V. Voir le premier volume (page 285) des Causes célèbres du droit des gens: arrestation du duc de Belle-Isle, maréchal de France, se rendant en 4744 à Berlin, en qualité de ministre plénipotentiaire de S. M. très-chrétienne.

Page 67, ligne 27, lisez décidât.

Page 76, avant dernière ligne de la note, lisez: rencontrer.

Page 86, ligne 13, l'alinéa doit être terminé par ;

Page 88, ligne 13, lisez : agisse.

Page 97, ligne 2, lisez: sont venus.

Page 101, ligne 1, après le mot s'emparer, ajoutez: en ville des.

Page 106, ligne 13, au lieu de, lisez : le.

Page 109, ligne 20 de la note, lisez: demandons.

Page 114, ligne 24. Note VI. États-Unis à l'Angleterre, en 1812, XXVI, page 268, et spécialement le

Voir sur la déclaration de guerre des le chap. XII, § 10, ainsi que le chap. chap. XXVII.

Page 114, ligne 43. Note VII. La puissance navale de l'Angleterre ne saurait, en aucune façon, justifier le gouvernement de la Grande-Bretagne, de vouloir se placer au-dessus du droit. Or, il serait déplorable que les États-Unis de l'Amérique septentrionale voulussent, en devenant plus puissants sur mer, suivre le facheux exemple donné par le royaume britannique. Tout usage, tout procédé contraire aux lois peut porter atteinte à la moralité des peuples. (Voir chap. XIV, § 2.)

Page 130, ligne 9, lisez: celui-ci.

Page 134, ligne 6 par le bas de la page, lisez qu'il.

Page 138, ligne 8, lisez: 1803.

Page 142, ligne 28, lisez: qu'ils.

Page 147, ligne 25, lisez : le.

Page 152, ligne 22, lisez appartenait.

Page 153, dernière ligne, lisez le coup.

Page 166, dernière ligne, lisez: salaison, au lieu de saison.

Page 173, ligne 35, lisez: contenus.

Page 207, ligne 4, lisez: .

Page 221, ligne 10, effacez: un (répété indùment).

Page 224, ligne 13, lisez ces, au lieu de les.

Page 227. Note VIII. Extrait d'une lettre de M. X. Marmier sur la Russie.

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Après la conquête de Viborg et de l'Ingermanie par Pierre-le-Grand, cette forteresse était le dernier rempart de la Suède contre la Russie, le soutien de ses provinces finlandaises, le point de ralliement de ses troupes et de ses bâtiments de guerre. Au mois de mars 1808, elle fut assiégée par les Russes, et, deux mois après, l'amiral Cronstedt, qui la défendait, capitula avec sept mille cinq cents hommes de garnison, deux frégates, trois mille barils de poudre, dix mille cartouches, deux mille boulets et une prodigieuse quantité d'autres munitions de guerre et d'approvisionnements

de toutes sortes. Les Russes avaient à peine assez de troupes pour remplacer sur les bastions, dans les casernes, les milliers d'hommes qui défilerent devant eux. On n'a jamais pu savoir le secret de cette capitulation sans exemple dans l'histoire moderne. L'amiral Cronstedt avait fait ses preuves en diverses circonstances; chacun le regardait comme un homme de courage et un officier expérimenté; rien ne prouve qu'il ait été assez misérable pour trahir son pays et vendre son honneur à prix d'argent. On ne peut croire non plus que, soutenu comme il l'était par un corps nombreux, maître d'une citadelle, pourvue abondamment de tout ce qui était nécessaire à sa défense, il ait pu se laisser effrayer par l'aspect d'une armée campée sur la côte et moins forte que la sienne. L'événement qui détermina la reddition entière de la Finlande à la Russie, est un problème dont personne n'a pu encore donner la solution. En quittant la forteresse, l'amiral, qui d'abord avait manifesté le désir de se rendre en Suède pour expliquer au Roi les motifs de sa conduite, renonça à ce projet, qui, à vrai dire, n'était pas pour lui sans danger, et se retira à Helsingfors. Là, il abdiqua tout emploi, s'éloigna de ses anciennes relations, s'isola complètement du mande, et mourut quelques années après. Un fonctionnaire finlandais, qui l'avait particulièrement connu, m'a assuré qu'il était mort de chagrin. »

Page 228, ligne 5 par le bas de la page, lisez : humanité.

Page 233, ligne 11, ouvrez la parenthèse avant le mot (ainsi.

Page 235, ligne 49 de la note, lisez; des prêtres, au lieu de les.

Page 235, ligne 2 par le bas de la note, mettez à devant la tranquillité.
Page 236, ligne 9, lisez: préoccupait.

Page 236, ligne 43, lisez le cabotage.

Page 239, ligne par le bas de la page, lisez expliqueront.

Page 252, ligne 7, lisez commerciales.

:

Page 262. Note IX. Après la manière dont M. Thiers s'est exprimé (voir pages 259 à 263) sur le despotisme intolérable de la Grande-Bretagne, nous répéterons ce qu'a dit, de son côté, M. le comte de Montalembert (voir le No 2 de l'année 1856 du journal l'Assemblée nationale):

«Dans tout ce qui touche à ses relations avec les nations étrangères, « sa mobilité, son ingratitude, ses enthousiasmes étranges, l'apreté de son a égoïsme, l'abus de sa propre force, son mépris odieux pour la faiblesse d'au« trui, son indifférence absolue pour la justice, quand cette justice ne lui offre pas d'intérêt à servir ou de forces à respecter, en voilà plus qu'il n'en faut « pour armer contre elle (l'Angleterre) l'indignation des âmes honnêtes. » Les faits nombreux que renferment les divers chapitres de cet ouvrage, viennent à l'appui des vérités que signalent ces éloquentes paroles :

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1o On reconnaitra, en effet, combien l'esquisse de l'illustre écrivain est exacte, en lisant les chapitres VI, VII, XII, XXII, XXVI et XXVII, où sont reproduits des faits de rupture de la paix sans déclaration de guerre ;

2o Les circonstances diverses rappelées dans les pages 31 à 33 du chap. VII;

3o Le chap. XXI: conduite de l'Angleterre à l'égard des neutres pendant pendant la guerre de la révolution française; chapitre où sont rappelées les paroles d'Azuni (page 172), et celles de Schoell (page 178);

4o Les preuves du mépris professé par cette Puissance pour le principe du convoi militaire, chap. XXII;

5o L'emploi fait d'un faux pavillon, et la violation de la mer territoriale, chap. XXIV (voir aussi, plus haut, la note I);

6o Les circonstances odieuses qui ont accompagné les deux bombardements de Copenhague, en 1804 et 1807, chap. XXV et XXVI;

7° L'étrange appareil qui entourait la mission de Lord Whitworth, à Copenhague, en 1800, chap. XXII, § 2;

8° Les paroles de Lord Chatham, reproduites dans le chap. XXVI, page 236; les doctrines professées à l'occasion de l'attaque des quatre frégates espagnoles, et celles exprimées par les tribunaux, en ce qui concerne le blocus (pages 240 et 243);

9o Le chap. XXVII relatif à l'affaire de la frégate américaine le Chesapeake ;

40o Le chap. XXXI qui rappelle les procédés de l'Angleterre à l'égard du Brésil et du Portugal;

14° Le chap. XXXVII consacré à l'incroyable détermination prise contre la Grèce, en 1850;

Enfin, qu'on n'oublie pas l'opinion exprimée par un écrivain anglais (tome I, page 360), au sujet de l'examen des préjugés vulgaires contre le traité du Pardo du 14 janvier 1759.

Il est superflu de rappeler, à la mémoire du lecteur, un plus grand nombre de faits et de circonstances. Les lignes que nous avons soulignées en reproduisant plus haut les paroles de M. le comte de Montalembert, trouveront dans les chapitres que nous venons de signaler, leur justification la plus entière; personne au monde, d'ailleurs, n'a besoin d'autre témoignage que la seule parole de M. le comte de Montalembert, pour admettre comme parfaitement fidèle, le portrait moral qu'il a tracé, en peu de lignes, du gouvernement anglais.

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Page 269, ligne 12, voyez plus haut la note VIII.

Page 269, ligne 15, lisez signée.

Page 276, ligne 5 du chapitre, lisez d'un acte.

Page 276, ligne 6, lisez : parlement.

Page 288, ligne 10 du § 3, supprimez l's du mot établie.

Page 295, ligne 15. Voir à la page 258 du premier volume, ainsi qu'à

la note XVI, l'état des forces navales de la France en 1854.

Page 297, ligne 5, supprimez, au commencement de la ligne, le mot

seront.

Page 297, ligne 6 du § 3, lisez: inférieur, au lieu de supérieur.

Page 299, ligne 3, lisez: ses yeux.

Page 300, ligne 25, lisez: avait son.

Page 302, ligne 22, lisez bonne brise.

Le 15 août 1855,

Page 305, ligne 13. Note X. Cérémonial maritime. le bâtiment de la marine impériale, la Gorgone, en relâche dans le port de Messine, y a célébré la fête de l'empereur Napoléon III. Le commandant

militaire de la place, bien qu'averti par le vice-consul de France et par M. l'intendant civil de Messine, s'abstint de se conformer à l'usage suivi entre nations amies, et n'arbora pas le pavillon napolitain.

Le gouvernement de l'empereur s'étant plaint de ce manque de courtoisie, le ministre des affaires des Deux-Siciles remit, par ordre de son sou. verain, au ministre plénipotentiaire de France à Naples, une note qui mit fin à ce facheux incident. Le gouvernement napolitain exprima le regret que le commandant militaire de Messine n'eût pas déféré à l'invitation de l'intendant civil et il donna l'assurance que des instructions formelles empêcheront, ȧ l'avenir, de voir se renouveler, dans les ports des Deux-Siciles, l'omission qui avait provoqué les justes plaintes du gouvernement de l'empereur des Français.

Page 324, ligne 16, lisez dans l'esprit.

Page 328, ligne 14, effacez le mot pas.

Page 337, ligne 20, lisez : et (dernier mot de la ligne).

Page 337, ligne 24, lisez commencées.

Page 339, ligne 18, lisez à la ville.

Page 349, ligne 10, lisez : bâtons.

Page 355, dernière ligne de la note, lisez: § 17.

Page 357, ligne 27, supprimez la virgule, après le mot réalité.

Page 357, ligne 30, lisez : 2° parceque le.

Page 357, ligne 3 par le bas de la page, lisez, après le mot invitation : et ayant reçu, à la date de ce jour.

Page 358, ligne 3, supprimez, dans la seconde partie de la ligne, les mots: contre ladite sommation, reproduits indûment une seconde fois.

Page 359. A la suite de l'alinéa finissant par San-Francisco, ajoutez: « La réparation a été donnée : le pavillon français hissé sur l'hôtel consulaire « a été salué par les canons d'une frégate des États-Unis. »

Page 360, ligne 26, lisez : ils doivent.

Page 361. A la suite du chapitre XXX, relatif aux consuls, placez les notes XI et XII, ci-après :

Note XI. Le 2 janvier 1844, M. Victor Darmon, agent consulaire d'Espagne à Mazagan, à la suite de quelque difficulté avec le peuple, fut saisi dans la maison du consul de Sardaigne (ce qui est une double violation des immunités et privilèges consulaires), jugé et mis à mort par ordre de l'empereur de Maroc.

Le corps des consuls étrangers demanda immédiatement une satisfaction éclatante.

Le 15 juin 1844, des ordres furent donnés par la cour d'Espagne au gouverneur de Ceuta, ainsi qu'à son consul à Tanger, pour qu'ils insistassent sur une réparation; le consul reçut d'ailleurs, pour instructions spé. ciales, de retirer au besoin le pavillon de la maison consulaire, si cette réparation n'était pas donnée sans retard.

Le traité de limites signé à Larache, le 6 mai 1845 (an 1264 de l'Hégire) porte, article 4: «Attendu les considérations présentées par le gouverne

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