la même température, c'est-à-dire originaire de la même lattitude, qui croissent sous le même climat. Ainsi, on aura une serre pour celles de l'Australie, une autre pour celles qui croissent sous les Tropiques, et une dernière pour celles qui croissent tout à fait sous l'Equateur, etc.

Je viens de dire que, pendant l'hiver, il fallait autant que possible donner de l'air aux plantes dans les serres, mais ne pas oublier que pour être profitable aux plantes il importe que l'air jouisse de toutes les propriétés bienfaisantes, qu'il doit à la légère vapeur d'eau répandue dans l'atmosphère. Il faut donc, d'une manière générale, lorsque le temps est sec et chaud, arroser les allées des serres et donner des seringuages aux feuilles pour les rafraîchir. Il faut aussi les essuyer toutes les fois qu'il est nécessaire; mais on doit pour cela choisir autant que possible un beau jour.

Cette opération ainsi que les arrosements doivent être faits de préférence le matin, depuis la mi-septembre jusqu'au commencement de mai, le soir pendant le reste de l'année. Autant les plantes sont avides d'arrosements pendant l'été, autant elles doivent en être sobres en hiver. Cependant, il faut toujours éviter les deux extrêmes de sécheresse et d'humidité. Il y a des exceptions toutes n'aiment pas l'eau autant les unes que les autres. Il y a des espèces qui périraient si on leur en donnait trop; ce sont celles qui se reposent; tandis qu'au contraire d'autres en demandent beaucoup. Mais pour toutes les plantes, en général, il importe que l'eau dont on veut se servir pour arroser soit autant que possible à la même température que l'air de la serre. L'important est de distinguer les plantes qui ont besoin d'eau, de celles qui n'en demandent pas là est la grande difficulté. Il importe donc essentiellement que les arrosements soient faits par une main exercée.

DES ROSIERS NOMMÉS JACQUEMINOT.

SOUS-VARIÉTÉ M CANROBERT.

PLANCHE XXX.

C'est ici que doit être intercalée la planche coloriée contenue dans notre précédent numéro. Cette planche nous était parvenue trop tard (après l'impression du texte), et nous n'avions pu l'annoncer que sur la couverture dudit numéro.

La rose figurée est une des plus belles de la nombreuse série de Jacqueminot. Elle est très-grosse, s'épanouissant généralement bien; son coloris est d'un rouge carminé brillant. La plante est vigoureuse et bien remontante. La plupart des sous-variétés de Jacqueminot se font remarquer par le pédoncule faible de la fleur qui s'incline en s'ouvrant. Le pédoncule de celle figurée ci-contre est fort et reste droit.

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Le type de la série Jacqueminot fut un écart d'un pied d'Ile Bourbon, obtenu à Lyon il y a une trentaine d'années. La fleur était rouge, presque simple, mais d'un grand effet; ses descendants, plus beaux que lui, l'ont fait abandonner. La première sous-variété obtenue de lui aux envions de Paris, fut dédiée, il y a une vingtaine d'années, au général Jacqueminot.. Cette variété, excessivement fructifère, compte aujourd'hui peut-être plus de cent descendants.

Cette prolixité la fait déconsidérer des rosiculteurs. Il en est ainsi de tout ce qui s'obtient trop facilement, de ce qui est trop abondant. On reproche à ce genre d'ètre trop uniforme dans sa végétation, de donner des fleurs peu variées en coloris, le rouge foncé dominant toujours. C'est de l'ingratitude envers ce genre qui a remplacé avantageusement les Provins non remontantes, autrefois les seuls à coloris pourpre, noirâtre, et dont la fleur était très-éphémère.

Vous vous plaignez de ce que la série est trop nombreuse! Eh bien! choisissez les plus belles sous-variétés. Vous n'aurez

que cet embarras. Pour nous, que les rosiers appartiennent aux variétés ou races de Jacqueminot, du Géant, de la Reine, de Mme Lafay, de Louise Odier, de Baronne Prévost, etc., peu nous importe, pourvu qu'elles soient florifères, belles, c'est-àdire d'une facture et de coloris remarquables! Le beau en tout genre, voilà l'idéal du véritable amateur!. J. C.

M. Champfleury vient de publier (1) un livre piquant destiné à un grand succès: Les Chats. Histoire, moeurs, amours de ces animaux, sont traités avec la certitude de regard de l'auteur. Ce livre s'adresse aussi bien aux femmes qu'aux hommes. L'histoire y coudoie la science, les observations d'après nature se mêlent à celles des plus grands esprits.

Le livre est illustré des plus rares dessins. M. Champfleury a mis à contribution les richesses des musées européens, celles des collections particulières, en même temps qu'il puisait dans ses propres cartons. Citer les noms des artistes qui ont prêté leur concours à cette publication suffit déjà. Ce sont : MM. Viollet-le-Duc, Mérimée, de l'Académie française, Eugène Delacroix, le peintre suisse Mind, dit le Raphaël des chats, Ok'sai, le caricaturiste japonais. La nouvelle génération, à la tête de laquelle se remarquent : MM. Ribot, Edouard Manet (dont la composition sur les rendez-vous de chats fera sensation), a concouru à l'œuvre de M. Champfleury.

Nous avons reçu le premier numéro du Diable à Quatre, écrit entièrement par M. H. de Villemessant care..

On sait que cette Revue satirique sera rédigée à tour de rôle

(1) Chez M. Rothschild, éditeur, 47, rue St-André-des-Arts, Paris. Prix : 5 fr.

par MM. H. de Villemessant, Alphonse Duchesne, Edouard Lockroy et un journaliste masqué, Méphistophélès. C'est une quadruple garantie de succès, un quatruple attrait de curiosité.

Le premier numéro contient des parties très-vives, et le Diable à Quatre s'y recommande au public par son bon sens autant que par son esprit et sa malignité.

Nous recevons le deuxième numéro du Diable à Quatre. Il est entièrement rédigé par M. Edouard LOCKROY et marque une étape de plus dans la voie du succès.

Les horticulteurs, dont les noms suivent, mettent en vente les plantes dont voici la description abrégée.

M. DUCHER, horticulteur, Chemin des 4 Maisons, Guillotière, Lyon.

La Tulipe, rosier thé, vigoureux, fleurs larges, pleines et bienfaites, colori blanc à teinte rose, parfois lilacé.

Marie Ducher, the vigoureux, rameaux gros et droits, fleur pleine, bien faite, rose clair.

Monplaisir, the vigoureux, fleurs grandes, issue de Gloire de Dijon.

Perfection de Lyon, rameaux vigoureux et droits, à fleurs larges, d'un rose lilace..

Nardy frères, hybride vigoureux, fleurs très-larges, bien faites, colori rose violacé, issue de Mme Ball.

Prix de chaque variété : 25 fr. le pied.

J. M. GONOD, horticulteur à Monplaisir, quartier Sans-Souci, Lyon.

Mme Creyton, rosier hybride remontant, vigoureux, à fleurs

grandes, pleines, bien faites, carmin brillant, nuancé de rose pointé blanc.

Minerve, hybride remontant, vigoureux, à fleurs pleines, imbriquées, colori cramoisi, nuancé de rouge feu.

Mme Clert, hybride vigoureux, remontant, à fleur solitaire, grande, pleine, rose saumon. Prix: 25 fr. le pied.

FRANÇOIS FONTAINE, rosiculteur, rue de la Fonlaine, 23, à Chatillon-sur-Bagneux (Seine).

i

Mme Lierval, rosier hybride très-remontant, de bonne vigueur, fleur de 10 centimètres, bien faite, d'un beau rose clair, cramoisi vif.

Vicomte Maison, rosier hybride vigoureux. très-remontant, fleur de 10 centimètres, riche colori cerise clair, carminé, argenté, belle forme, s'ouvrant bien.

Alphonse Fontaine, rosier hybride vigoureux, beau feuillage, fleur de 9 a 10 cent., pleine, bien faite, rouge cramoisi, nuancé de cerise vif.

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Mile Octavie Choquet, rosier hybride de Bourbon, de bonne végétation, floraison abondante, rose clair, argenté, forme gracieuse.

Prix

M. Lierval, hybride de Bourbon, bonne végétation, fleur de 10 cent., bien faite, pourpre foncé, illuminé de feu. de ces nouveautés : 25 fr. le pied.

M. LIABAUD, Horticulteur, à la Croix-Rousse, montée de la Boucle, 4, Lyon.

Madame de Montmart, rosier hybride remontant, vigoureux, beau port, beau feuillage, fleur grande, pleine, d'un blanc satiné, carné au centre, nuance Souvenir de la Matson, plante très-recommandable pour collection et massif.

Julie Treyve, hybride remontant, vigoureux, fleur moyenne, d'un blanc à reflet rose lilacé.

Madame Farfouillon, hybride remontant, vigoureux, à rameaux droits, fleur grande, d'un beau rose satiné.

Notaire Bonnefond, hydride remontant, vigoureux, fleur grande, rouge pourpre velouté.