La Belgique horticole: Annales de botanique et d' horticulture, Band 2

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A la Direction générale., 1852
V. 1-4 ed. by Charles Morren; v. 5-7 ed. by Charles and Édouard Morren; v. 8-35 ed. by Édouard Morren.
 

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Seite 155 - Lorsque l'homme interroge la -nature avec sa curiosité pénétrante, dit-il 1 , ou mesure dans son imagination les vastes espaces de la création organique, de toutes les émotions qu'il éprouve, la plus puissante et la plus profonde est le sentiment que lui inspire la plénitude de la vie universellement répandue. Partout et jusqu'auprès des pôles glacés, l'air retentit du chant des oiseaux et du bourdonnement des insectes. La vie respire non-seulement dans les couches inférieures de l'air...
Seite vii - L'Obéi : c'est son style, sa manière, ses pensées habituelles, ses citations, son érudition familière; partout il cite la Belgique, sa patrie, les amis de son pays, l'Angleterre, les connaissances qu'il ya faites, les dons qu'il en a reçus, et chaque fois qu'il entame l'histoire d'une plante du Midi, il en parle ou comme d'une espèce qu'il ya vue par lui-même, ou connue d'une sorte sur laquelle des auteurs connus avaient déjà fourni des renseignements.
Seite xviii - Lobel qu'on trouve pour la première fois la distinction tranchée des plantes monocotylédones et des plantes dicotylédones. Cette séparation est aujourd'hui fondamentale en botanique, et y tient le même rang qu'en zoologie la division des animaux en vertébrés et en non vertébrés.
Seite 156 - ... des œufs de plantes, qui, soutenus par des couronnes de poils ou de plumes, partent pour les longues pérégrinations de l'automne. La poussière fécondante que sèment les fleurs mâles, dans les espèces où les sexes sont séparés, est portée elle-même par les vents et par des insectes ailés à travers la terre et les mers, jusqu'aux plantes femelles qui vivent dans la solitude. Partout où l'observateur de la nature plonge ses regards, il rencontre la vie ou un germe prêt à la recevoir....
Seite 336 - Il mangeait peu (car je n'omettrai pas même ce point), et sa nourriture était extrêmement simple. Il aimait surtout le pain bis, les petits poissons, le fromage de lait de vache, et les figues nouvelles, de l'espèce qui vient deux fois l'année. Il n'attendait point l'heure du repas et ne consultait que le besoin. Il dit dans une de ses lettres : « J'ai mangé du pain et des dattes dans ma voiture; » et, dans un autre endroit : « En revenant du palais de la rue Sacrée à...
Seite 155 - ... corps tourbillonnants et diaphanes, et, grâce sans doute à l'oxygène que l'eau contient toujours, souffle aux organes une nouvelle irritabilité. Les météores de l'Atlantique, formés de vapeurs jaunes et poudreuses, qui, des îles du Cap- Vert, s'avancent de temps à autre vers...
Seite 241 - ... fait important à signaler. Ils viennent évidemment au premier rang des cépages français ; parmi ceux que la maladie a ménagés, nous trouvons, en effet, les Cots, les Sauvignons, le Carmenet, qui doivent être rangés parmi les meilleurs cépages du sud-ouest, qui ont peu souffert de la maladie. La plupart des cépages qui donnent les vins estimés des Pyrénées ou des départements méditerranéens ont été fortement attaqués par la maladie; nous citerons particulièrement les plants...
Seite 257 - ... après une longue expérience, qu'ils ne cultiveront aucune plante qui produise plus d'effet et qui soit plus harmonieuse. Elle s'ouvre quand la chaleur du jour s'affaiblit et permet de descendre au parterre ; elle dure encore le matin , quand la nature s'éveille et que la rosée vient rafraîchir la terre. Elle reçoit les premiers rayons du soleil, et livre aux brises de la nuit ses émanations odorantes. Chaque soir ce sont des fleurs nouvelles que le jour ni de tumultueux insectes n'ont...
Seite 156 - ... femelles qui vivent dans la solitude*. Partout où l'observateur de la nature plonge ses regards, il rencontre la vie ou un germe prêt à la recevoir. L'atmosphère agitée dans laquelle nous sommes submergés , sans pouvoir jamais en atteindre la surface , fournit à un grand nombre de créatures organiques la nourriture la plus nécessaire à leur existence ; mais ces êtres ont besoin encore d'un aliment plus grossier, que peut seul leur offrir le sol qui sert de lit à cet océan gazeux....
Seite 263 - Horse chesnut, qui est bien certainement moderne. Le nom gallois du cran Rhuddygl mawrth* n'est que la traduction du mot anglais , d'où l'on peut inférer que les Celtes de la Grande-Bretagne n'avaient pas un nom spécial et ne connaissaient pas l'espèce. Dans la France occidentale le nom de Raifort, qui est le plus usité, signifie simplement racine forte. On disait aussi autrefois en France Moutarde des Allemands, Moutarde des capucins, ce qui montre une origine étrangère et peu ancienne. Ainsi,...

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