Genèse de la matière et de l'énergie: formation et fin d'un monde

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F. Alcan, 1900 - 235 Seiten
 

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Seite 140 - Dans l'état primitif où nous supposons le Soleil, il ressemblait aux nébuleuses que le télescope nous montre composées d'un noyau plus ou moins brillant, entouré d'une nébulosité qui, en se condensant à la surface du noyau, le transforme en étoile. Si l'on conçoit, par analogie, toutes les étoiles formées de cette manière...
Seite 140 - Si l'on conçoit, par analogie, toutes les étoiles formées de cette manière, on peut imaginer leur état antérieur de nébulosité , précédé lui-même par d'autres états dans lesquels la matière nébuleuse était de plus en plus diffuse , le noyau étant de moins en moins lumineux. On arrive ainsi , en remontant aussi loin qu'il est possible , à une nébulosité tellement diffuse que l'on pourrait à peine en soupçonner l'existence.
Seite 54 - L'OPTIQUE. 115 vu, les lois de la double réfraction prouvent avec non moins de certitude que l'éther existe dans tous les milieux diaphanes. Ainsi, la matière pondérable n'est pas seule dans l'univers ; ses particules nagent en quelque sorte au milieu d'un fluide. Si ce fluide n'est pas la cause unique de tous les faits observables, il doit au moins les modifier, les propager, compliquer leurs lois. Il n'est donc plus possible d'arriver à une explication rationnelle et complète des phénomènes...
Seite 37 - ... des facultés dont on n'apprend rien. Mais depuis, ayant tâché d'approfondir les principes mêmes de la mécanique pour rendre raison des lois de la nature que l'expérience faisait connaître, je m'aperçus que la seule considération d'une masse étendue ne suffisait pas, et qu'il fallait employer encore la notion de la force, qui est trèsintelligible, quoiqu'elle soit du ressort de la métaphysique.
Seite 71 - Milieu, dit-il , n'est-il pas plus rare dans les corps denses du soleil, des étoiles, des planètes et des comètes, que dans les espaces célestes vides qui sont entre ces corps-là ? Et en passant de ces corps dans des espaces fort éloignés, ne devient-il pas continuellement plus dense, et par là...
Seite 163 - L'attraction terrestre, continuant d'agir de la même manière tant que la lune a été dans un état fluide, a dû à la longue, en rapprochant sans cesse les deux mouvements de ce satellite, faire tomber leur différence dans les limites où commence à s'établir leur égalité rigoureuse. Ensuite, cette attraction a dû anéantir peu à peu l'oscillation que cette égalité a produite dans le grand axe du sphéroïde dirigé vers la terre. C'est ainsi que les fluides qui recouvrent cette planète...
Seite 17 - Un destin aveugle, dit-il, ne pouvait jamais faire mouvoir ainsi toutes les planètes, à quelques inégalités près à peine remarquables, qui peuvent provenir de l'action mutuelle des planètes et des comètes, et qui, probablement, deviendront plus grandes par une longue suite de temps, jusqu'à ce qu'enfin ce système ait besoin d'être remis en ordre par son auteur.
Seite 54 - L'existence du fluide éthéré est incontestablement démontrée par la propagation de la lumière dans les espaces planétaires, par l'explication si simple, si complète, des phénomènes de la diffraction dans la théorie des ondes, et...
Seite 54 - Ce milieu n'est-il pas excessivement plus rare et » plus subtil que l'air, et excessivement plus élastique
Seite 15 - placé, immobile, au centre du monde, est une opinion absurde, « fausse en philosophie, et formellement hérétique, parce qu'elle « est expressément contraire aux Écritures; soutenir que la terre « n'est point placée au centre du monde, qu'elle n'est pas immobile, et qu'elle a même un mouvement journalier de relation, « c'est aussi une proposition absurde, fausse en philosophie, et « au moins erronée dans la foi.

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