Le Darwinisme et les générations spontanées: ou, Réponse aux réfutations de mm. P. Flourens, De Quatrefages, Léon Simon, Chauvet, etc., suivi d'une lettre de m. le dr. F. Pouchet

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C. Reinwald, 1870 - 248 Seiten
 

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Seite 70 - L'esprit, appuyé sur quelques notions élémentaires de mathématiques, conçoit des êtres infiniment plus petits que la dernière des monades, que le plus imperceptible des vibrions. Il n'en est pas de même de la simplicité d'organisation. Celle-ci a des limites. Quand nous voyons l'être vivant réduit à une simple cellule, à un corpuscule d'apparence homogène dont il est impossible de dire s'il est ou non isolé du monde ambiant par une enveloppe propre, nous pouvons affirmer que nous sommes...
Seite 78 - Quatrefages: l'ensemble des individus plus ou moins semblables entre eux, qui sont descendus ou qui peuvent être regardés comme descendus d'une paire unique par une succession ininterrompue de familles?
Seite 184 - Tant que mon opinion n'était pas formée, je n'avais rien à dire. Aujourd'hui elle est formée et je la dis. Les expériences de M. Pasteur sont décisives. Pour avoir des animalcules que faut-il, si la génération spontanée est réelle ? De l'air et des liqueurs putrescibles. Or, M. Pasteur met ensemble de l'air et des liqueurs putrescibles, et il ne se fait rien. La génération spontanée n'est donc pas. Ce n'est pas comprendre la question que de douter encore.
Seite 88 - ... échapper au savant qui a fait de la ménagerie des reptiles une des parties les plus intéressantes du Muséum. M. Duméril isola ces individus exceptionnels pour en faciliter l'étude, et les observa jour par jour, heure par heure. Il put ainsi suivre pas à pas les progrès de la transformation, voir disparaître un à un tous les caractères des axolotls, et constater qu'en seize jours ils étaient remplacés par ceux des amblystomes. Il s'assura que les changements ne portaient pas seulement...
Seite 59 - ... ordres; il en est un très grand nombre qu'on ne saurait pas plus démontrer que réfuter. Si un naturaliste, s'étayant du grand nom d'Oken, de ses principes philosophiques et d'un certain nombre de faits incontestables, admettait dans toute son étendue le principe de la. répétition des phénomènes, s'il en tirait la conséquence que chaque planète a son Europe avec son Angleterre, et que dans chacune d'elles existe à ce moment un Darwin qui a expliqué l'origine des êtres vivans dans...
Seite xi - Point d'état donc plus déraisonnable que de rester immobile dans les mêmes idées quand elles ne sont pas de celles qui forment, en quelque manière, le lit sur lequel coule perpétuellement la vérité progressive.
Seite 85 - ... vaine hypothèse que celle qui rattache à un même type spécifique des races et des variétés quelquefois très-différentes d'aspect, mais ayant la même organisation morphologique, et capables de s'allier les unes aux autres par croisement comme les membres d'une même famille. Je sais bien qu'il y aura toujours des cas douteux, même après l'épreuve du croisement fertile dans toute la série des générations possibles, mais ce n'est pas une raison pour séparer, comme autant d'entités...
Seite 44 - ... durée par millions d'années, et pourtant les espèces qui les ont traversées pour arriver jusqu'à nous ont conservé les caractères qu'elles montraient au début. Comment accorder ces faits avec les théories qui admettent la mutabilité des espèces? La réponse de Lamarck est simple et logique. Toute modification de l'organisme suppose un besoin nouveau qui s'est fait sentir et a produit de nouvelles habitudes. Ce besoin lui-même est causé d'ordinaire par un changement dans les conditions...
Seite 86 - L'homme, dont l'action est si faible et si courte, sait faire sortir des races d'une espèce préexistante en mettant en jeu l'hérédité et la sélection artificielle ; comment la nature, qui dispose sans contrôle de l'espace et, de la durée, n'en tirerait-elle pas aisément, presque fatalement, des espèces par l'hérédité et la sélection naturelle? Au fond, les moyens d'action sont les mêmes, et la nature, plus puissante que l'homme, doit pouvoir faire plus que lui.

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