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prescrit, surtout les soldats du train. Comment pourra-t on, avant que la loi fédérale soit revue, exiger des Cantons ce surcroît de prestations, et puis il faut des chevaux et tout le matériel de harnachement, etc.

La commission d'artillerie a en effet donné un préavis favorable pour la création de 9 batteries de 8 liv., en réponse à la demande de M. Delarageaz, et proposé de faire des essais comparatifs avec une pièce de 4 et une de 6 se chargeant l'une et l'autre par la culasse; ces essais auront lieu très prochainement Il pense qu'ils seront favorables à l'introduction du canon de 6 liv. en remplacement du 4 liv. à mesure de sa mise hors d'usage.

M. Delarageaz croit, dans tout ce qu'il a dit, ne point avoir déprécié l'armement de notre artillerie, il reconnaît que la pièce de 4 est un excellent canon qui peut rendre de très bons services, mais il soutient la supériorité du gros calibre sur le petit. Le 6 prussien est bien supérieur au 4 français; mais ce qui vaut mieux encore, c'est notre 8 de campagne qui n'est égalé par aucun autre canon actuellement en ligne. Il est fort heureux que la discussion sur l'avantage des canons de 12 lisses pour la mitraille sur le 4, ait été soutenue dans le temps, sans quoi nous n'aurions probablement pas notre 8 rayé et à plus forte raison notre 12, nos pièces de position devant en grande partie être converties en canons de 4 liv. L'incident est vidé. La question des cartouches a ensuite été mise en discussion.

La commission du Conseil national avait cru devoir, à son tour, aborder la question, et, sans présenter une proposition par écrit, elle déclarait qu'elle verrait avec plaisir le Conseil fédéral reconnaître la nécessité d'avoir plusieurs établissements distincts pour la fabrication des cartouches de l'infanterie.

De son côté. M. Ruchonnet avait dès lundi déposé en son nom propre une motion identique à celle que M. Roguin avait faite au Conseil des Etats, et conçue comme suit:

• Le Conseil fédéral est invité à étudier la nécessité ou la convenance de la création de nouvelles fabriques de cartouches et à présenter à l'Assemblée fédérale, dans la session actuelle, un rapport, et, s'il y a lieu, des propositions. » Lorsque, dans la discussion du budget, on est arrivé à la rubrique : « Laboratoire et fabrique de douilles à cartouches, la discussion s'est naturellement engagée sur cette motion de M. Ruchonnet, que son auteur a développée comme suit:

Comparant d'abord l'ancien système d'armement qui permettait à chaque individu de préparer lui-même ses munitions, avec le nouveau système qui exige pour la fabrication des cartouches, l'emploi de machines et, par conséquent, la concentration de cette fabrication dans certains lieux déterminés, M. Ruchonnet a parlé du sentiment que fait naître le nouvel état de choses. Ne pouvant plus fabriquer lui-même ses munitions, le soldat citoyen se demande si le gouvernement en aura toujours en nombre suffisant pour satisfaire anx besoins de la défense nationale. Il importe de rassurer l'opinion à cet égard et de lui donner des garanties. Or, un examen attentif de la situation prouve que ces garanties n'existent pas d'une manière suffisante.

En vertu d'une loi fédérale, il doit toujours exister dans les arsenaux cantonaux un approvisionnement de munitions équivalant à 160 cartouches par fusil de petit calibre et de 100 cartouches par fusil de gros calibre, appartenant à l'armée; c'est sans doute une bonne chose, mais on peut douter qu'un approvisionnement semblable soit suffisant pour une guerre surtout avec les fusils à répétition qui, s'ils ont des avantages, ont certainement l'inconvénient d'engager le soldat à dépenser beaucoup de munitions. Comment remplacer cet approvisionnement, en voie de s'épuiser rapidement une fois la guerre engagée ?

Toutes les cartouches de l'infanterie se confectionnent dans une seule fabrique située à Thoune. M. Ruchonnet reconnaît que cette fabrique est supérieurement montée et aménagée, mais en déployant une grande activité elle arrive à fabriquer 75,000 cartouches par jour, et pour arriver à 100,000 il lui faut travailler la nuit. Or, ne fabriquer que cent mille cartouches par jour lorsqu'il s'en dépenserait beaucoup plus sur le champ de bataille, c'est s'exposer à laisser l'armée dépourvue de munitions et, par conséquent, à voir cette armée devenir complétement inutile et se démoraliser. A quoi bon, dirait-elle, avoir des fusils à tir rapide si la Confé dération ne peut nous fournir qu'une cartouche par homme tous les deux jours!!! Ce serait cependant la stricte vérité sur le pied actuel. M. Ruchonnet croit donc qu'il est indispensable d'augmenter les moyens dont la Confédération dispose pour la fabrication de ses cartouches.

C'est là un premier point dont on ne saurait nier l'importance, mais il en est un autre qui doit aussi attirer l'attention. Qu'adviendrait-il si, dans un moment critique, l'unique fabrique dont dispose la Confédération éprouvait un accident qui rendrait la fabrication impossible? M. Ruchonnet reconnaît qu'à la fabrique de Thoune toutes les précautions sont prises pour que les chances d'accident soient écartées, autant que possible, mais on ne peut pas absolument répondre qu'il n'en arrivera pas, et cette éventualité doit donc être prise en considération.

Non-seulement la Confédération doit augmenter ses moyens de fabrication, mais elle doit les disséminer de manière que s'ils viennent à être détruits sur un point, on soit assuré de les conserver ailleurs. Nous devons donc avoir plusieurs fabriques de cartouches ou tout au moins deux placées à une certaine distance l'une de l'autre, car il n'est pas bon de concentrer des établissements de cette espèce dans un seul endroit, ne fût-ce qu'en raison des conflits qui pourraient surgir entre la Confédération et le Canton où ces établissements sont situés, conflits qui pourraient avoir pour conséquence de priver momentanément la Confédération de la libre disposition de ses fabriques.

M. Ruchonnet reconnaît que l'application des idées ci-dessus ne serait pas sans rencontrer des difficultés Pour pouvoir donner les cartouches au prix où elle les donne, la fabrique fédérale doit en confectionner au moins 20,000 par jour. Or, ce chiffre est plus que suffisant pour assurer en temps ordinaire le remplacement des cartouches dépensées par les Cantons et qu'on peut évaluer annuellement à 5 millions. En temps ordinaire donc, il serait inutile de songer à faire marcher deux fabriques à la fois, et dès lors il serait difficile de former de nouveaux ouvriers.

La difficulté est grande, certainement; M. Ruchonnet ne sait pas encore comment elle pourrait être résolue, mais il pense que ce serait là précisément la tâche de l'administration fédérale, et c'est pourquoi il demande que celle-ci veuille bien le renseigner et renseigner aussi le pays. En présence du but à atteindre, qui est la sécurité à donner au pays, quelques difficultés ne doivent pas rebuter. Au fond ces difficultés se résolvent en une question d'argent, et si l'on atteint le but désiré, les dépenses que l'on sera appelé à faire pourront être considérées comme productives. M. Welti, chef du département militaire, a répliqué à M. Ruchonnet que la question soulevée par lui n'était pas neuve pour le Conseil fédéral, puisque cette autorité s'en était occupée dès le moment où l'on avait adopté les nouvelles armes à feu avec la cartouche métallique. Il croyait donc pouvoir donner quelques explications. Sans nier certains inconvénients qui résultent du fait que la cartouche métallique ne peut être fabriquée que dans certaines conditions spéciales, inconvénients compensés par des avantages incontestables, M. Welti croit que l'auteur de la motion en a exagéré la portée. La question n'est pas de savoir combien on peut fabriquer de cartouches par jour en temps de guerre, car il ne faut pas attendre la guerre pour s'y préparer; or la cartouche métallique, qui permet de faire en temps de paix des approvisionnements pour la guerre, donne, à ce point de vue, une sécurité que n'offrait pas l'ancien système de munitions.

Reste à savoir si nos approvisionnements sont suffisants. C'est une question à débattre, mais dans tous les cas s'il y avait pénurie, il n'y serait jamais remédie par les moyens proposés par l'auteur de la motion. Celui-ci veut deux ou plusieurs fabriques de cartouches, mais il avoue lui-même qu'une fabrique à côté de celle qui existe ne pourrait pas fonctionner.

Or, qu'est ce qu'une fabrique qni ne travaille pas? N'ayant pas des ouvriers exercés, elle ne pourra jamais fournir un travail utile, et l'on ne devra toujours compter que sur la fabrique qui possède des ouvriers.

Mais, dit-on, celle ci peut éprouver un accident! M. Ruchonnet lui-même a reconnu que toutes les dispositions étaient prises pour rendre les accidents aussi rares que possible; aucune explosion n'est à craindre et l'incendie ne produirait que des effets restreints; mais enfin, admettons que les bâtiments soient un jour détruits totalement ou en partie, les ouvriers resteraient toujours, et pour que ceux-ci puissent être utilisés sans intermittence, il suffit de posséder un outillage de rechange qui puisse être installé ailleurs Or, cet outillage de rechange existe, et l'établissement de Konitz, près Berne, qui a servi exclusivement jusqu'à présent à la fabrication des douilles, pourrait être facilement transformé en fabrique de cartouches. Les fabriques réclamées par M. Ruchonnet existent donc depuis longtemps dans la mesure de ce qui est possible.

Au surplus M. Welti estime que cette question de fabrication n'est pas précisément celle qui devrait occuper les Chambres, car elle appartient essentiellement au domaine de l'exécutif. Jusqu'à présent l'Assemblée fédérale s'est contentée de fixer l'approvisionnement en munitions qui devait toujours exister dans les magasins; le Conseil fédéral restant chargé d'aviser aux meilleurs moyens de tenir cet approvisionnement toujours au complet. Si l'approvisionnement actuel est jugé insuffisant, qu'on décide qu'il doit être augmenté, mais qu'on laisse toujours le Conseil fédéral libre de statuer sur les moyens d'exécution. M. Welti est partisan d'une augmentation de l'approvisionnement de munitions, puisqu'il est convaincu que par ce moyen, il sera beaucoup mieux satisfait aux nécessités de la défense nationale que par la multiplication des fabriques de cartouches. Pour ce motif, il propose à la Chambre l'adoption de la proposition suivante :

Le Conseil fédéral est invité à pourvoir le plus tôt possible et sans augmentation du prix actuel, à ce qu'il soit établi une réserve de munitions d'infanterie égale à celle que prévoit l'article 2 de l'arrêté fédéral du 20 décembre 1866 (c'est-à-dire une réserve égale à la totalité de l'approvisionnement ordonné par la loi.)

«En outre, le Consejl fédéral est chargé de prendre les mesures nécessaires pour que les approvisionnements de munitions que doivent avoir les Cantons soient toujours maintenus au complet. »

M. Welti formulait cette proposition en opposition à celle de M. Ruchonnet et dans le but d'écarter cette dernière, mais MM. Vautier et Delarageaz ayant fait observer que les deux propositions ne s'excluaient pas réciproquement et se complétaient niême l'une par l'autre, elles furent mises en votation séparément et adoptées toutes deux, celle de M. Ruchonnet par 43 voix contre 40, celle de M. Welti à l'unanimité.

V.

Dans la séance du Conseil national du 14 décembre M. Eytel a donné lecture d'une nouvelle motion sur l'armement ainsi conçue:

« Les députés soussignés ont l'honneur de faire les propositions suivantes : «1° Le Conseil fédéral est invité à examiner s'il ne serait pas opportun de faire « fabriquer dans un bref délai 100,000 fusils au calibre fédéral.

((

« 2o Le Conseil fédéral est invité à examiner s'il ne serait pas opportun de faire «< construire dans un bref délai 15 batteries d'artillerie de 8 livres à la nouvelle «<< ordonnance fédérale.

« 3o Le Conseil fédéral est invité à présenter un rapport et, s'il y a lieu, des « propositions sur ces deux objet, dans la prochaine session de l'Assemblée fédé<<< rale.

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Dans la séance du 17 l'ordre du jour appelait le développement de cette motion. M. Eytel en explique le but en rappelant d'abord que notre élite et notre réserve se composent de 100,000 hommes et notre landwehr de 45,000. Au jour du danger, les volontaires porteraient aisément ce chiffre à 200,000 hommes aptes au service militaire et voulant tous avoir de bonnes armes.

Dans le cas d'une levée en masse on pourrait même mettre sur pied 300,000 hommes, pour lesquels il ne sera pas aussi facile que l'on croit de trouver des armes à l'étranger. La Suisse serait réduite à ses propres ressources, parce que les autres Etats prendraient probablement pour le maintien de leur neutralité les mêmes mesures que prend actuellement la Suisse.

Pour être suffisamment approvisionné il faut qu'un pays ait au moins 3 fois plus de fusils que d'hommes en état de porter les armes. Or, la Suisse n'a que 146,700 fusils; elle en aura 235,000 quand les Vetterli commandés auront été livrés. Cela ne fait guère qu'une arme par homme, tandis que nous devrions en avoir au moins deux pour remplacer celles qui se gâtent ou se perdent pendant une guerre.

Si l'on tient compte de ces faits et que l'on considère surtout qu'il nous aura fallu trois ans pour nous procurer les armes nécessaires par la voie ordinaire, la demande renfermée dans la motion pour l'achat d'une grande quantité de fusils semble parfaitement justifiée, d'autant plus qu'il n'est pas prouvé qu'il existe dans le pays un nombre considérable de vieilles armes, puisque dans un Canton où l'on croyait avoir 50,000 anciens fusils il ne s'en est trouvé que 12,000 d'après un recensement récent.

Quant à l'acquisition de 15 batteries, la proposition en a déja été faite le 30 octobre par un colonel d'artillerie. Le département militaire a répondu que cette acquisition serait inutile parce que les chevaux et les hommes feraient défaut.

Les auteurs de la motion n'en demandent pas moins cette acquisition, par la raison qu'avec des efforts financiers on pourra se procurer les chevaux nécessaires et qu'on trouvera les hommes parmi les artilleurs qui ont quitté le service.

La Suisse ne possède que 2 canons sur 1000 hommes de troupe; elle n'a que 388 bouches à feu, tandis que dans une proportion convenable elle devrait en avoir 548. Il en manque donc 160.

En ce qui concerne le calibre, les pièces de 8 liv. paraissent supérieures à celles de 4 et de 6 liv. et elles sont suffisamment légères pour pouvoir être employées comme artillere de campagne.

La seule difficulté se trouve dans la question financière, mais quand il s'agit d'intérêts si graves, on ne doit pas se laisser arrêter par une dépense de 10 à 11

millions.

Les auteurs de la motion veulent d'ailleurs laisser au Conseil fédéral le temps d'étudier mûrement les deux points soulevés; il serait à désirer néanmoins que l'autorité exécutive présentât déjà son rapport dans la session actuelle.

A ces explications, écoutées avec une attention soutenue, M. le conseiller fédéral Welti a répondu en fournissant des renseignements très circonstanciés sur l'état de notre armement. Il a montré que la position n'est point du tout inquiélante; que dès le mois de janvier les manufactures d'armes livreront plus de 3000 fusils par mois; que toute l'élite et la réserve sont armées de fusils à chargement par la culasse, ainsi qu'une partie de la landwehr; enfin, que le Conseil fédéral ne néglige rien sous ce rapport et que le plus pressant est d'arriver à une nouvelle organisation militaire qui laisse le champ ouvert à toutes les améliorations. M. Welti a terminé en proposant que le Conseil fédéral fût invité à rapporter dans la prochaine session sur trois points, savoir:

1o Le nouvel armement de la landwehr; 2o La création d'une réserve fédérale d'armes; 3° L'augmentation du matériel d'artillerie.

M. Scherz a proposé que le Conseil fédéral fût tenu de présenter dans la session actuelle son rapport sur les points soulevés par la motion Eytel.

M. de Büren a demandé que le Conseil fédéral fût invité à examiner s'il ne conviendrait pas de soumettre à l'assemblée la nouvelle organisation militaire avant la révision de la constitution fédérale.

Enfin, M. Vonmatt désirait qu'on votât de suite le crédit nécessaire pour le nouvel armement de la landwehr, mais il a retiré cette proposition, sur l'observation qui lui a été faite par M. Heer qu'on ne pouvait pas sur un simple amendement entraîner la Confédération dans une dépense de 8 à 10 millions de francs. A la votation, la proposition de M. Welti a été adoptée.

Qu'on nous permette d'y joindre un vœu qui a sa place ici: c'est qu'on étudie à cette occasion l'introduction des mitrailleuses, engins se naturalisant dans toutes les armées et qui, si imparfaits qu'ils soient comme pièces de bataille, sont devenus le complément indispensable de l'artillerie de campagne exclusivement rayée, vu l'imperfection de son tir de mêlée.

VI.

On lit dans un journal de Lyon, le Salut public du 13 décembre, l'annonce suivante :

<< Carabine à vendre; - carabine de tir à double détente, se chargeant par la culasse, système Wetterlin.

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«On échangerait contre un bon Lefaucheux. Dépôt de cartouches pour carabines Wetterlin, à 20 fr. le cent.-S'adresser chez M. Pichon, rue Tupin, 34. Nous ne saurions qu'engager M. Pichon à établir une succursale en Suisse; par peu qu'il pût baisser un peu ses prix il serait sûr d'y faire d'excellentes affaires.

P. S. Toutefois M. Pichon devra se hâter pour devancer la concurrence. D'une part une fabrique particulière d'armes et de cartouches est en train de se monter dans la Suisse française par les soins de MM. les colonels fédéraux Burnand et Tronchin, deux noms dignes d'assurer le plein succès d'une aussi utile entreprise; d'autre part quelques sociétés de tir sont en pourparlers pour l'organisation d'un vaste pétitionnement aux fins de faire rétablir sur le pied normal la vente des cartouches récemment interdite. Espérons que ce dernier moyen ne sera pas né

cessaire.

NOUVELLES ET CHRONIQUE.

Le Département militaire fédéral a adressé aux officiers montés de l'état-major fédéral la circulaire suivante :

Berne, le 17 décembre 1870.

Le Département militaire a l'honneur de vous informer que le Conseil fédéral a décidé que la bonification de la ration de fourrage qui avait été accordée le 16 juillet dernier à tout officier monté de l'état-major fédéral pour un cheval de selle propre au service et estimé sous son nom, ne serait plus payée que jusqu'au 31 décembre courant. Le Chef du Département militaire fédéral, WELTI.

M. le colonel fédéral Grand, commandant de la 8° brigade d'occupation, communique au Département militaire qu'il reçoit fréquemment, sans avis ni indication de provenance, des envois de chemises, molletons, ceintures de flanelle et bas de laine. Il remercie en son nom et au nom des troupes sous ses ordres les généreux donateurs, en leur faisant savoir que si l'état sanitaire du corps d'observation à la frontière est généralement satisfaisant, malgré les nuits de garde aux avant-postes et les patrouilles continuelles dans la neige et dans une saison si rigoureuse, c'est en grande partie aux vêtements chauds distribués aux troupes qu'on le doit. Afin qu'un contrôle efficace puisse s'établir, il serait désirable qu'on avisât M. le colonel Grand des nouveaux envois en lui donnant en même temps une note détaillée de chacun d'eux. La brigade Borgeaud relèvera la 8 le 3 janvier.

La Revue militaire suisse paraît deux fois par mois à Lausanne. Elle publie en supplément, une fois par mois, une Revue des armes spéciales. Prix: Pour la Suisse, 7 fr. 50 c. par an. Pour la France, l'Allemagne et l'Italie, 10 fr. par an. Pour les autres Etats, 15 fr. par an. Pour tout ce qui concerne l'Administration et la Rédaction, s'adresser au Comité de Direction de la Revue militaire suisse, à Lausanne, composé de MM. F. LECOMTE, colonel fédéral; E: RUCHONNET, major fédéral d'artillerie; et provisoirement V. BURNIER, major fédéral du génie. Pour les abonnements à l'étranger s'adresser à M. Tanera éditeur, rue de Savoie, 6, Paris.

LAUSANNE.

IMPRIMERIE PACHE, CITÉ-DERRIÈRE. 3.

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