Pensées de M. le comte d'Oxenstirn sur divers sujets, Bände 1-2 |
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affez affurément aife ainfi au-deffus au-lieu auffi avoient avoit befoin c'eft C'eſt c'étoit caufe chofes cœur confcience confeil conferver confidere confifte confolation connoiffance connoître converfation deffein defirs derniere Dieu difgraces divine efprit eftime Enfin enfuite eſt étoient étoit fage fageffe faint falut fans fanté fauroit favoir fcience fe trouve fecond fecret felon femble fens fent feroit fert fervir feul fiecle fien fincere foi-même foin foit folide folie font fortune fouffrir fouhaite foulager fous fouvent fouviens fuis fujet gens goût grace homme j'ai jamais jeuneffe jour jufqu'à jufte juftice l'ame l'efprit l'hiftoire l'homme laiffe loix lorfque malheureux maniere mauvaiſe ment méprife mérite mifere monde mort n'eft naiffance néceffaire obfervé ordinairement paffer paffion paroît penfe perfonne perfuadé Philofophe plaifir plaifirs plufieurs Plutarque poffede préfent premiere Prince puiffe puifque qu'un raifon récompenfe refte richeffes rien s'eft teffe tion vanité vérité vertu vice
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Seite 53 - Et c'est d'eux que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux; Et, par les traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées i.
Seite 160 - N'a rien d'humain que l'apparence ; Et d'ailleurs il n'est pas si facile qu'on pense D'être fort honnête homme et de jouer gros jeu. Le désir de gagner qui nuit et jour occupe...
Seite 9 - D'Adam nous sommes tous enfants, La preuve en est connue, Et que tous nos premiers parents Ont mené la charrue ; Mais las de cultiver enfin La terre labourée, L'un a dételé le matin, L'autre l'après-dînée.
Seite 106 - Ceci s'adresse à vous, esprits du dernier ordre, Qui, n'étant bons à rien, cherchez sur tout à mordre. Vous vous tourmentez vainement. Croyez-vous que vos dents impriment leurs outrages Sur tant de beaux ouvrages ? Ils sont pour vous d'airain, d'acier, de diamant.
Seite 180 - Je vois l'image de ma vie. Tu remets dans mon souvenir Ce qu'un jour je dois devenir, N'étant qu'une cendre animée ; Et tout d'un coup je m'aperçois Que, courant après la fumée, Je passe de même que toi.
Seite 223 - Toutes les doctrines nouvelles Ne plaisent qu'aux folles cervelles ; Pour moi, comme une humble brebis, Sous la houlette je me range : II n'est permis d'aimer le change Que des femmes et des habits.
Seite 206 - Les enfants difent ce qu'ils font, les vieillards ce qu'ils ont fait, & les fots ce qu'ils ont envie de faire.
Seite 105 - Que l'on puifle payer tous les ans ce qu'il doit ; ït l'autre fournir ce qu'il donne. La terre avare à leur égard , Ne leur a fait aucune part De ces biens, dont ailleurs on la trouve remplie ; Et cependant ces bonnes gens, Ont tant fait par leur induftrie, Qu'ils ont abondamment les befbins de la vie, En dépit des quatre élémens.
Seite 146 - Il trouva dans cet état une fatisfaétion plus folide, en regardant , avec compaffion , l'aPenfées diverfes veuglement & l'inquiétude des grands & des petits dans le monde, qu'il ne fentit de contentement étant l'arbitre de l'Europe. J'ai été dans ce Monaftere où il finit fes jours, & je puis dire fincérement que je me fentis un mouvement de vénération pour la cellule où ce grand Monarque eft mort.
Seite 54 - Donner au corps de bronze une âme foudroyante , Sur les cordes d'un luth faire parler les doigts, Savoir apprivoiser jusqu'aux monstres des bois ; Brûler avec un verre une ville flottante ; Fabriquer l'univers d'atomes...