Œuvres complètes de Voltaire, Band 1;Band 13

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la Société Littéraire-typographique, 1785
 

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Seite 283 - Enfin cette Comté, franche aujourd'hui de nom, Qu'avec l'or de Louis conquit le grand Bourbon : Et, du bord de mon lac à tes rives du Tibre' Je te dis, mais tout bas : « Heureux un peuple libre ! » Je le suis en secret dans mon obscurité.
Seite 444 - Toi qui possédas le talent De parler beaucoup sans rien dire , Toi qui modulas savamment Des vers que personne n'entend, Et qu'il faut toujours qu'on admire.
Seite 66 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Seite 248 - Pouvaient cesser jamais de le manifester, Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. Que le sage l'annonce, et que les rois le craignent. Rois, si vous m'opprimez, si vos grandeurs dédaignent Les pleurs de l'innocent que vous faites couler, Mon vengeur est au ciel : apprenez à trembler.
Seite 288 - Aussi lorsque mon pouls, inégal et pressé, Faisait peur à Tronchin, près de mon lit placé ; Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ciseaux de ma trame légère, II a vu de quel air je prenais mon congé ; II sait si mon esprit, mon cœur était changé.
Seite 188 - Que tout plaît en ces lieux à mes sens étonnés! D'un tranquille océan l'eau pure et transparente Baigne les bords fleuris de ces champs fortunés ; D'innombrables coteaux ces champs sont couronnés; Bacchus les embellit : leur insensible pente Vous conduit par degrés à ces monts sourcilleux Qui pressent les enfers et qui fendent les cieux.
Seite 189 - J'ai vu cette déesse altière, Avec égalité répandant tous les biens, Descendre de Morat en habit de guerrière, Les mains teintes du sang des fiers Autrichiens Et de Charles le Téméraire. Devant...
Seite 108 - Avec un vieux tablier noir, Et la main d'encre encor salie. Elle a laissé là son compas, Et ses calculs, et sa lunette ; Elle reprend tous ses appas : Porte-lui vite à sa toilette Ces fleurs qui naissent sous tes pas, Et chante-lui sur ta musette Ces beaux airs que l'Amour répète, Et que Newton ne connut pas.
Seite 65 - Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais dans ta folie A l'amant heureux et trompé Qui t'avait consacré sa vie...
Seite 307 - Mais sur le point d'être jeté Au fond de la nuit éternelle, Comme tant d'autres l'ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j'ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l'éclat d'un beau jour, Je me souviens qu'à votre cour Le temps change encor davantage.

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