Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

534

SOCIÉTÉ NATIONALE D'HORTICULTURE DE FRANCE

Le compost doit être tassé légèrement sur les racines.

Il faut éviter de mouiller la plante rempotés dès le début du rempotage. Il faut entretenir une grande humidité dans la serre par les bassinages des murs et des sentiers, et éviter trop d'air et surtout des courants d'air. Après, pendant la période de végétation. on donnera de l'air soit par le haut, soit par le bas de la serre tout en évitant de faire un courant d'air. Les bassinages sur les plantes et les arrosages seront fréquents le matin. Ils diminueront au fur et à mesure que le bulbe approchera de la maturité.

Jusqu'à la floraison, on entretiendra une légère humidité dans le pot, après, c'est pour la plante une période de repos qui se continuera jusqu'au gonflement du nouveau bulbe.

Gette période de repos correspond généralement de novembre à mars.

Les Orchidées n'ont plus besoin d'être rempotées tous les ans. C'est l'état du compost, ou la position défectueuse de la plante dans le compost, qui indiquent le moment du rempotage.

Je ne m'étendrai pas sur les noms des variétés plus ou moins bonnes à cultiver. Dans Loutes les régions, il y a des spécialistes qui seront heureux de fournir tous les renseignements utiles aux amateurs.

Il faut bien retenir que la culture de l'Or

chidée n'est pas difficile. Elle exige des soins et de l'observation. Il n'est pas nécessaire, pour obtenir la température des serres, de consommer de très grandes quantités de charbon, ainsi que beaucoup de personnes se l'imaginent à tort.

Les dépenses occasionnées par la culture des Orchidées et les soins qu'elles exigent sont largement compensés par le plaisir que l'on trouve dans l'observation, dans la beauté et quelquefois la rareté des résultats obtenus.

Les Orchidées peuvent aussi être cultivées en panier, sur des bûches accrochées au vitrage des serres, ce qui permet d'avoir, audessous, des plantes telles que Palmiers, Orchidées et autres plantes de serre chaude.

La multiplication se fait par le semis qui exige une organisation spéciale, ou par division de touffes de Cattleya, par exemple; il faut toujours laisser à l'oeil qui doit pousser dans l'année, trois ou quatre arrière-bulbes, pour pouvoir nourrir la plante, les autres bulbes seront rempotés. Aussitôt après le rempotage, il faudra être très parcimonieux

en arrosages.

L'ombrage doit se faire vers neuf heures du matin; on relèvera les claies ou toiles vers quatre ou cinq heures, suivant que le soleil est plus ou moins fort.

AUGUSTE MARCOZ, Horticulteur à Brunoy (5-et-0

SOCIÉTÉ NATIONALE D'HORTICULTURE DE FRANCE

Séance du 8 août 1929.

Au Comité de Floriculture, il y avait une imposante exposition de Glaïeuls.

La Maison Vilmorin-Andrieux et Cie, de Paris. présentait 75 variétés d'hybrides de Primulinus, de Gandavensis et de Lemoinei,

On a beaucoup admiré la série dos hybrides de Primulinus, aux tons abricotés, chauds; il en existe d'ailleurs de toutes nuances, dont un, non encore dénommé, le n° 150, est d'un blanc pur, immaculé, jusques et y compris les étamines. Noté encore, dans cette série l'Arques, beau rouge orangé, Flammant lie de vin sur fond jaune pâle, Ara, rouge foncé, Martinet, jaune vif. Dans les Lemoinei, signalons le Baron Joseph Hulot, d'un coloris unique dans les Glaïeuls, violet foncé velouté, Britannicus, rouge vermillon, Don Salluste, rose tendre, strié plus foncé, macules pourpres bordée de jaune. Dans les Gandavensis citons Pompée, 10se très pâle, Souabe, crème avec parties citron pâle, etc., etc. Pour cette admirable collection, la Maison Vilmorin-Andrieux et Cie a reçu un diplôme de grande médaille d'or avec très wives félicitations.

Le lot de la Maison Vilmorin-Andrieux et Cie comprenait un certain nombre de variétés nouvelles. Il a été attribué des certificats de mérite aux huit variétés suivantes :

Radeau (hyb. de Primulinus). Ecarlate vif à grande macule crème. 5 à 6 fleurs ouvertes.sur la hampe.

Paradis (hyb. de Primulinus). Rouge garance, macules jaunes.

Albatros (Gandavensis). Blanc très pur, macules ivoire; un des plus blancs; long épi.

Roitelet (Gandavensis). Rose de carthame. grande macule jaune. 7 fleurs ouvertes sur tu hampe.

Chevalier (Gandavensis). Rose de carthame lavé rouge garance; macules rouge sang; fleur immense, de 15 centimètres de diamètre, la plus grande dans le genre. 5 fleurs ouvertes à la fois. Caravelle (Lemoinei). Jaane paille ombré lilas: macules jaunes striées rouge.

Youyou Lemoinei). Cramoisi passant au lilas, grandes macules grenat pourpre.

Doris (Nanceianus). Rose saumoné, mouchet rose de carthame; macules sablées ponceau. M. Georges Thomasse, horticulteur-maraîcher

REVUE COMMERCIALE

à Riva-Bella (Calvados) avait, lui aussi, un beau lot composé en grande partie de variétés de Glaïeuls de Gand. Noté la variété Sourire, hybride de Primulinus, qui est bien l'un des plus jaunes. Diplôme de grande médaille d'or.

M. Bollerot, horticulteur à Malakoff (Seine) présentait 5 variétés de Glaïeuls à grande tige. Diplôme de médaille d'argent.

Au Comité des Orchidées, M. Marcoz, orchidophile à Brunoy (S.-et-0.) présentait le Cattleya Henri II (C. Maroe x C. aurea), rouge lilacé, avec Hombreuses veines pâles, labele ondulé, velouté, pourpre fortement gorge d'orangé. Certificat de mérite.

à

Fouge strée

Du même présentateur, le Cattleya Annecy (C. Dominiana x C. Warneri), rose violac, labelle rouge pourpre. Prime de re classe.

Séance du 22 août 1929.

Au Comité de Floriculture, le Fleuriste municipal de la Ville de Paris M. Mornay, chef des cultures) présentait une belle collection de Bégonias Rex en 52 variétés et 5 Acalypha hispida Prime de re elasse avec félicitations); MM. Cayeux et Le Clerc, de Paris, présentaient 1 vase de Cannas Président et un lot de Reines-Marguerites diverses Prime de 1re classe); de même que M. Schneider, de Châtillon-sous-Bagneux (Seine) Prime de 1 classe).

A la Section du Dahlia, la Maison Cayeux et Le Clerc présentait un grand et joli lot de Dahlias nouveaux : remarqué dans les décoratifs les nos 1450, rose; 950, saumon, et Rex, rose à revers violacés (Certificat de mérite); M. Lambron, jardinier-chef au Château de Royaumont (S.-et-0.) présentait 25 variétés de Dahlias énormes, tons cultivés à la grosse fleur Prime de re classe avec félicitations), et M. Leteller, jardinier-chef, villa Batavia, à Viarmes S.-et-0.) : 4 Dahlias de semis non dénommés.

A la Section des Chrysanthèmes : MM. Lemair›

535

frères, à Bagneux (Seine): présentait 24 capitules des variétés Mrs R.-C. Pulling (15) et Apaulo (9) Prime de re classe avec félicitations).

Au Comité des Orchidées : MM. Vacherot et Lecoufle, orchidophiles à Boissy-Saint-Léger (S.et-0.) : un Cypripedium Alain Gerbault (Lawrenceanum × E'Yser): fleur de grandes dimensions, sépale supérieur très ample, circulaire, rose foncé au centre passant au rose clair vers les bords, verdâtre à la partie supérieure, fortement réticulé de brun pourpré, pointillé de brun foncé à la bose, marginé de blanc, sépale inférieur vert clair réticulé de vert foncé bordé de rose, pétales larges, bien étalés, ondulés, brun pourpré clair, pointillés vers leur base, labelle grand, pourpre, verdissant au sommet; staminode rose vert; feuillage tesselé. (Certificat de mérite avec vives félicitations) et un Cypripedium Assolant (Lawrenceanum Lady Dom): grande fleur rappelant la précédente mais d'ensemble plus foncé, sépale supérieur caréné légèrement révoluté; longue tige brune ciliée; feuillage vert foncé tessele (Certificat de mérite).

M. Marcoz, orehidophile à Brunoy (S.-et-0.) présentait également deux belles plantes nouvelles : un Cattleya Princesse Royale Hardyanax Fabia Rex) (Certificat de mérite), deux BrassoCattleya (Cattleya amabilis albaxBAssocattleya Mrs Leeman) (Certificat de mérite) et un Cattleya King George (Prime de 1e classe).

M. G. Henry, jardinier-chef chez M. Mattan, au Château de Brancas, à Sèvres (S.-et-0.) montrait un bel Odontioda Prime de 1 classe).

Au Comité d'Arboriculture fruitière, M. Cerceau, de Pierrefitte (S.-et-O.) présentait 8 caissettes de Pommes Cerceau superbement colorées.

Au Comité d'Arboriculture d'ornement, le Fleuriste municipal de Paris, M. Mornay, chef des cultures, présentait un rameau d'Albizzia (Acacia) Jubibrissin, ayant, fait remarquable pour la région parisienne, fleuri en plein air an Fleuriste. J. D.

REVUE COMMERCIALE

Les arrivages, tant en fruits qu'en légumes, sont suffisamment abondants pour répondre à une consommation bien réduite par les départs des Parisiens à la mer et à la montagne. Les cours demeurent néanmoins soutenus sur les produits de choix, raréfiés par la sécheresse et les demandes de la province. Les fruits trop ordinaires, petits et véreux, s'écoulent très difficilement, notamment pour les Pêches, Poires el Prunes de toutes provenances.

L'abondance du Raisin nous donne une faible idée de ce qu'elle sera à l'automne.

Depuis les premiers jours de septembre, le Sud-Ouest a commencé ses envois de Chasselas, alors que donnaient et donnent encore en plein le Thor, Cavaillon, Avignon, Carpentras, Penuis, puis ceux des Bouches-du-Rhône, avec Tarascon, Châteaurenard, Graveson, Boulbon, Marignane,

Auriol et tous ceux du Var, Hyères, La Farlède, Carqueirane et d'autres gros centres.

Au 15 septembre, Montauban, Moissac et. PartSainte-Marie donneront par toute la France et à l'étranger la mesure de leur impressionnante production.

On cotait dans les premiers jours: FRUITS. Abricots de Paris, les 100 kilos, 200-400 (300). Amandes vertes, les 100 kilos, 400600 (500). Ananas, la pièce, 20-30 (25). Bananes des Antilles, le cent, 40-65 (50); des Canaries, les 100 kilos, 450-550 (500). Brugnons du Midi, les 100 kilos, 400-700 (450). Citrons, le cent, 40-60 (45); les 100 kilos, 300-400 (350). Figues fraîches du Midi, les 100 kilos, 350-600 (450); d'Argenteuil, la semelle de 20, 3-12 (8). Fraises des saisons, le kilo, 10-15 (12); de Niort, Rouen, Orléans, la corbeille, 3-6 (5). Groseilles à grappes,

[blocks in formation]

les 100 kilos, 120-200 (150). Melons de Nantes, la pièce, 2-7,50 (5); de Cavaillon, le colis de 8 à 25, 35-50 (45); de Vendée, le colis de 12 à 30, 30-50 (45) ;de Paris, la pièce, 2-10 (4). Noisettes fraîches, les 100 kilos, 400-600 (500). Noix vertes en brou, 300-350 (320); fraîches, écalées, 650700 (650). Oranges sanguines d'Espagne, 380-480 (400). Pastèques et Melons d'eau, 150-200 (175). Pêches de serre, la pièce, 1-7 (3); de Montreuil, 1-4 (2); d'Italie, les 100 kilos, 350-600 (450); du Midi, 300-800 (600); de Paris, 250-450 (350). Poires de choix, les 100 kilos, 400-700 (500); communes, 150-350 (250). Pommes communes, 150400 (250). Pamplemousses, le cent, 350-500 (400). Prunes Reinc-claude des départements, les 100 kilos, 180-500 (250); mirabelles des départements, 230-290 (250); diverses, 140-350 (200). Raisin du Midi, blanc, les 100 kilos, 280-600 (350); noir, 250-350 (300); OEillade, 300-380 (350); Muscat, le kilo, 3,50-5,50 (4,50). Tomates, les 100 kilos, 50100 (70).

LÉGUMES. Ail, les 100 kilos, 350-450 (400). Artichauts, le cent de Paris, 100-190 (125); bretons, 80-180 (130); poivrade, 20-40 (30). Aubergines du Midi, le cent, 30-60 (40). Bettes, la botte, 0,30-1 (0,50). Carottes des Vertus, les 100 bottes, 75-125 (100); de Montesson, 175-225 (200); de Nantes, les 100 kilos, 50-100 (70). Céleri en branches, la botte, 2-5 (3,50). Cerfeuil, les 100 kilos, 100-200 (150). Champignons de couche extra, 700-1.100 (900); moyens, 400-700 (550); de conserve, 300-500 (400). Chicorée de Paris, le

cent, 80-120 (110). Choux verts de Paris, le cent, 50-110 (80); rouges de Paris et du Nord, 60-120 (80). Choux-fleurs de Saint-Omer, le cent, 75-225 (175); de Faris, 75-225 (150). Ciboules, les 100 bottes, 50-100 (70). Concombres, la pièce, 0.501,50 (1). Cornichons, les 100 kilos, 30-180 (80). Courgettes, le cent, 5-20 (10). Cresson, le panier de 18 douzaines, 45-70 (50). Echalotes nouvelles, les 100 bottes, 100-150 (125). Scaroles de Paris, le cent, 80-130 (110). Estragon, les 100 bottes, 100-150 (125). Haricots verts d'Angers, Saumur et de Paris. les 100 kilos, 80-550 (300). Haricots beurre du Midi et de Paris, 140-250 (200). Haricots mange-tout des départements, 100-200 (150). Haricots à écosser de Paris, 100-220 (200). Laitue de Paris, le cent, 70-125 (90); de Nantes, les 100 kilos, 200-300 (250); blonde de Batavia, le cent, 40-80 (50). Navets de Paris, la botte 2-4,50 (4). Oignons de Paris, les 100 bottes, 140-200 (175); en grains, les 100 kilos, 80-200 (110). Oseille, les 100 kilos, 70-150 (100). Persil de Paris, la botte, 0,25-1 (0,50). Piments fins (verts et rouges), le kilo, 5-15 (10); Poivrons, les 100 kilos, 180-400 (300). Foireaux, les 100 bottes, 120-220 (180). Pois verts de Paris, les 100 kilos, 100-300 (150). Pommes de terre de Hollande, communes, 80-110 (100); jaunes communes (rondes), 50-70 (60); saucisse rouge, 40-55 (45). Potirons, 50-80 (60). Radis de Paris, la botte de 3 bottes, 0,75-1,25 (1); noirs, les 100 bottes, 200-300 (250). Romaines, le cent, 60-150 (100). Thym, la botte, 1,50-3 (2,50). François CHARMEUX.

CORRESPONDANCE

A PROPOS DE GRAINES DE PÉTUNIAS. Rép. à M. D. D..., à S... (Oise). Les Pétunias à fleurs doubles ne donnent pas de graines par suite de la transformation des carpelles de l'ovaire en pièces pétaloïdes; par contre, les fleurs présentent encore un certain nombre d'anthères non transformées renfermant du pollen bien constitué.

C'est ce pollen qui est employé pour féconder artificiellement des plantes à fleurs simples de la même race. Ce sont les graines produites par ces fleurs simples ainsi fécondées qui redonnent une proportion élevée de plantes à fleurs doubles.

Dans votre cas, il s'agirait de féconder un certain nombre de fleurs de plantes à fleurs simples par du pollen de plantes à fleurs doubles, après les avoir préalablement castrées; mais, il serait évidemment beaucoup plus simple d'acheter nouveau un sachet de graines chez un marchandgrainier sérieux où ces opérations d'hybridation f

de sélection des races se font avec tout le soin désirable.

Les graines récoltées sur vos plantes à fleurs simples, sans hybridation préalable ne vous don neront que des fleurs simples.

ROCAILLE.

A. M.

DESTRUCTION DES DRAGEONS DE NOYER DANS UNE Rép. à M. S. M. à F. d'E., par M. Doubs). Vous détruirez très probablement les drageons qui vous gênent dans votre rocaille en arrosant, entre les pierres, avec une solution de formol du commerce (40 0/0) à 2 0/0 dans l'eau ou d'acide sulfurique (65° Beaumé) à 15 0/0. Recouvrir la terre, pendant plusieurs jours, avec un sac trempé dans le liquide employé, pour éviter une évaporation trop rapide. Ne planter à cet endroit qu'au bout d'un mois au moins.

M. S.

16 OCTOBRE 1929

CHRONIQUE HORTICOLE

Exposition automnale d'Horticulture
à Paris.

La Société nationale d'Horticulture de France organise une Exposition générale des produits de l'Horticulture. Cette exposition se tiendra à Paris, au Cours-la-Reine, du vendredi 25 octobre au dimanche 3 novembre inclus.

Aux prix spéciaux à attribuer aux Chrysanthèmes déjà mentionnés dans nos précédents numéros, il faut ajouter le prix Auguste Nonin (100 francs), à donner à la variété inédite la plus méritante, et le prix Jules Lochot (100 fr.), au plus beau Chrysanthème présenté par un amateur ou un jardinier-chef.

Aux Orchidées iront la coupe Julien Potin (300 fr.), les trois prix Charles Mattan (300, 250 et 250 fr.).

Le prix Mme Albert Février (objet d'art de 500 fr.) sera attribué au lot de plus beaux fruits. Conférences d'Horticulture par T. S. F.

Nous rappelons que ces conférences, dues à l'initiative de la Société nationale d'Horticulture de France, ont lieu le jeudi de 20 h. 15 à 20 h. 30, au Poste des P.T.T.. Voici la liste des pro chaines conférences :

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]
[ocr errors]

14 novembre, M. Blot. Nos bons amis les légumes. Une visite au marché aux fleurs de Paris. Le compte rendu de notre visite au marché aux fleurs de Paris ayant particulièrement intéressé nos lecteurs, notre intention est de publier plusieurs fois par an, au cours des diverses saisons, des notes sur ce marché.

Une erreur s'est glissée dans ce compte rendu, paru pendant notre absence: le Chrysanthème précoce signalé appartient à la variété Pluie d'argent et non Puits d'argent, comme on l'a imprimé par erreur.

Vente des Raisins de la Treille du Roi,
à Fontainebleau.

La vente des Raisins de la Treille du Roi qui a eu lieu à Fontainebleau le 16 septembre, a donné au total, 3.417 francs.

Soixante-sept lots, de 10 kilos environ, ont été mis en vente et ont produit une somme de 3.417 france, alors que l'année dernière le montant de la vente avait été de 2.473 francs.

Le lot le plus cher a été adjugé pour la somme de 125 francs. Le lot le moins cher a été vendu 20 francs. Le prix moyen du kilo a été de 5 fr. 10 contre 5 fr. 75 en 1928.

Le Raisin était de toute beauté, grâce aux soins

de M. Le Jehan, jardinier chef, et aussi à un temps exceptionnellement favorable à la Vigne. La Treille du Roi a failli disparaître. M. Léon Lafage a publié dans le Journal (no du mardi 1er octobre), un article très documenté sur la célèbre Treille du Roi, dont il retrace l'histoire. C'est au XVIe siècle, sous François 1er, que fut plantée la célèbre Treille, qui aurait disparu sans la vigilance de l'actuel conservateur du Palais de Fontainebleau, M. Georges d'Esparbès. M. Lafage nous apprend que les édiles de Fontainebleau avaient l'intention de démolir la caserne Raoult, pour élever sur son emplacement, dont la vue sur le parc les tentait, un certain nombre d'immeubles. La Treille du Roi était menacée, car, palissée aux vieux murs de la caserne, la démolition de celle-ci entraînait inévitablement l'arrachage de la treille historique. M. Georges d'Esparbès jeta l'alarme, la caserne Raoult vient d'être classée comme monument historique et, du coup, la Treille est sauvée.

Association amicale

des directeurs des jardins publics. L'assemblée générale de cette Association aura lieu le dimanche 27 octobre à 10 heures précises en l'Hôtel de la Société nationale d'Horticulture de France, 84, rue de Grenelle, à Paris. Ordre du jour :

Vote définitif des Statuts.

Nomination d'un Comité de 10 membres chargé de choisir un bureau.

Publication d'un bulletin ou à défaut de notices dans un périodique horticole. Questions diverses.

La mévente du Cassis.

Il y a la crise du Blé, la crise du Houblon; il y a aussi la crise du Cassis.

Dans le dernier numéro de la Pomologie Française, M. Allemand, ancien directeur des plantations de la ville de Grenoble, conscille de planter des Groscilliers à grappes plutôt que des Cassissiers. Et il a bien raison :

« Quelques propriétaires de notre région (Isère), écrit-il, regrettent aujourd'hui d'avoir, sur la foi de quelques mauvais renseignements, fait, à la place d'autres cultures, notamment de la Vigne, des plantations de Cassis. Aujourd'hui que leurs arbustes sont en production, ils ne savent que faire de leurs fruits. >>

Il convient d'ajouter que ces producteurs sont isolés. Même s'ils étaient assez nombreux dans une même localité pour offrir au commerce un tonnage assez important, la culture du Cassis ne serait pas rémunératrice.

Cette année, la vente du Cassis a été très mauvaise; les prix, qui avaient débuté à 2 fr. 25 ou 2 fr. 50 le kilo, sont descendus à fr. 50 et même à o fr. 75 à la fin de la saison. Les pro

[blocks in formation]

ducteurs de la Côte-d'Or ont vendu la plus grande partie de leur récolte à 1 fr. 5o le kilo, au lieu de 4 à 5 fr. les années précédentes. La seule cucillette (à la tàche), revient à o fr. 50 le kilo. En raison des difficultés éprouvées pour vendre le Cassis, des plantations ont été arrachées.

Une visite aux Dahlias modernes de MM. Cayeux et Le Clerc,à Vitry-sur-Seine. L'excursion horticole organisée par le Comité de l'Art des Jardins de la S.N.H.F. pour étudier sur place les collections de Dahlias de ces célèbres spécialistes, a eu lieu le samedi 28 septembre et a réuni une centaine de visiteure.

Ils furent aimablement reçus par MM. Ferdinand Cayeux et son fils René, qui se prodiguèrent pour donner à tous, les renseignements utiles sur les qualités des variétés de Dahlias, leur provenance et leurs besoins culturaux.

Tant à leur établissement principal de culture, 56, rue Camille Groult, à Vitry, que dans un autre terrain annexe, c'est plus de 15.000 Dahlias modernes qui furent passés en revue. Ce n'est là que les collections d'étude, car le gros des cultures se tient dans une ferme en Seine-et-Marne.

On connait la vogue dont jouissent à l'heure actuelle les Dahlias nouveaux, grâce aux heureuses hybridations qui ont métamorphosé les formes rigides et régulières d'autrefois, en capitules plus gracieux, malgré l'ampleur acquisc par certains d'entre eux. Les différentes races, cactus simples à grandes fleurs, décoratifs, se sont combinées à l'infini pour arriver les merveilleux coloris du Dahlia aidant à composer des collections d'une variation et d'un intérêt des plus remarquables.

Le monde horticole sait la part prépondérante prise dans cette évolution florale, par les obtentions de M. Cayeux. Ce fut done un régal que de l'entendre présenter lui-même les variétés mises au commerce par ses soins, comme de faire l'éloge des meilleures variétés françaises ou étrangères,

Nous avons noté parmi les obtentions Cayeux el Le Clerc : CACTUS: Ami Choquet, rouge sang vif, Chantecler, jaune vif et blanc, Rapsodie, saumon, M. Hot, orange, Président David, cuivre et jaune. Flamboyant, rouge cardinal, Caycler, Mine Berthier Tache, Mme Victor Cayeux, Sully.. DÉCORATIFS : Camille Potret, rouge capucine; Me uet, jaune saumoné; Chasteté, blanc carné; Geneviève Passevant, magenta; Fogo, feu; Armide, Louise Sureau), Ovide, Raphaël, Président Chatenay, Gavotte, Simone Laurent.

Toutes ces variétés, et bien d'autres encore, faisaient très bonne figure parmi toutes celles de la collection générale comprenant plus de 400 variétés électionnées, parmi lesquelles: CACTUS : Dr Helmüth Späth, J. G.-F. van Tets, Joséphine Métro, Mine Dresny, Signoor, Talisman, Mrs Krelage, White Queen. DécoratiES, Bordeaux, Betsy major, Couronne d'or, Emma Groot, Ile de France. Mme Julien Potin, Perle de Dresde, variété basse rose vif excessivement florifère; et la prestigieuse série américaine: Cigarette, Champagne,

Carl Williams, Ellinor Vandever, Faith Garibaldi, Jersey Beauty, John Lenis Childs, Ketty Dunlop. Marmion, Mrs I. de ver Warner, Roman Eagle, Trentonian. D'autres races: lilliput, collerettes, simples, furent également examinées.

Ce fut presque inattendu que de pouvoir prendre tant d'indications, car, en raison de la sécheresse prolongée, les Dahlias ont partout beaucoup souffert dans leur végétation et leur floraison. Le jour de cette visite, un beau soleil cuisant accompagné de vent du Nord n'était pas non plus favorable aux Dahlias. Aussi, étant donné la quantité de belles choses qui, malgré cee conditions, ont été enregistrées, on peut se rendre compte de la féérie florale que réalisent ces collections par un temps moins sec et plus doux.

Enfin, M. Cayeux appela l'attention des visi teurs sur les différentes recherches de ses Etablissements qui contribuèrent à l'amélioration d'autres genres comme les Iris, les Glaïeuls, les Reines-Marguerites, de nombreuses plantes vivaces, et aussi parmi les légumes comme les Haricots mange-tout dont le Phoenix est un des meilleurs types.

Tous ceux qui ont fait le déplacement de Vitry se retirèrent enchantés de cette visite horticole rendue si captivante par la cordiale récep tion de MM. Cayeux père et fils.

Cours public et gratult d'Horticulture à Saint-Mandé (Seine). M. J. M. Duvernay, ingénieur S H.V.P., professeur à l'Ecole d'Horticulture de la Ville de Paris, commencera, le dimanche 10 novembre. à 9 heures du matin, à l'Ecole d'Horticulture, . avenue Daumesnil, à Saint-Mandé (Seine), son cours d'Horticulture (Floriculture et Arboriculture d'alignement et d'ornement).

Le cours, divisé en deux années, se continuera les mardis pour la première année et les vendredis pour la deuxième année, à 20 heures, dans les locaux de l'Ecole, et comprendra vingt le cons théoriques pour chacune des deux années. Des applications pratiques seront en outre faites. au nombre de quinze pour la première année et de vingt pour la deuxième.

Les candidats sont invités à assister à l'ouverture officielle du cours, à la suite de laquelle il sera procédé à leur inscription et à leur répartition dans les deux années.

Les leçons théoriques seront complétées par des excursions et des applications pratiques sur les divers travaux de jardinage.

A l'issue du cours, une Commission d'examen proposera au Préfet de la Seine de délivrer des certificats d'aptitude aux auditeurs qui rempli ront les conditions indiquées au programme d'examen.

Exposition d'Horticulture à Quimper. La Société d'Horticulture et de Sylviculture de Quimper et des arrondissements de Châteaulin et de Quimperlé organise une exposition d'Horticu'ture (Chrysanthèmes, légumes, fruits, etc.). Cette

« ZurückWeiter »