16 JANVIER 1928

L'impôt sur les bénéfices agricoles
en Horticulture.

Pour l'année 1928, les coefficients qui multiplient la valeur locative cadastrale préalablement majorée de 75 p. 100, pour l'évaluation forfaitaire des bénéfices agricoles, sont abaissés de 50 centimes, le coefficient étant toutefois maintenu pour les pépinières et les cultures maraîchères, florales ou d'ornementation (Article 5 de la Loi de finances).

On trouvera pour le moins étrange que la culture maraîchère, dont les produits ont une importance capitale au point de vue de l'alimentation générale, n'ait pas été dégrevée.

L'importation des bulbes aux Etats-Unis.

Sur une demande de M. Louis Martin, sénateur du Var, au sujet de l'exportation des bulbes aux Etats-Unis, M. Queuille, ministre de l'Agriculture lui a répondu que le gouvernement défendrait énergiquement les intérêts menacés de la culture et de l'industrie florale et qu'il s'efforcerait d'obtenir l'entrée des oignons à fleurs en Amérique. Entrée en Grande-Bretagne des plants

et boutures de Chrysanthèmes. Far un amendement au « Destructive insects and pest order of 1922 » en date du 24 novembre 1927, le ministre de l'Agriculture et des pêcheries britanniques vient d'ajouter les plants et boutures de Chrysanthèmes à la liste des produits végétaux dont l'importation en Grande-Bretagne est interdite, sauf présentation d'un certificat phytopatho. logique.

Cette mesure vise le parasite du Chrysanthème appelé le Diarthronomia hypogaea, F. Low. Elle est entrée en vigueur le 1er décembre 1927.

Par un acte en date du 6 décembre 1997, le comité d'agriculture de Jersey a prescrit les mêmes dispositions en ce qui concerne l'importation des plants et boutures de Chrysanthèmes dans l'île.

Les Offices agricoles, les progrès de l'Horticulture et, en particulier, de la culture maraîchère.

Notre collaborateur, M. Ch. Albert, soulève dans l'article qu'on lira plus loin, une question délicale l'abandon des méthodes de culture maraîchère en usage dans la région nantaise et leur remplacement par d'autres méthodes inusitées dans la région.

On sait que les maraîchers nantais se livrent à des cultures en lesquelles ils sont passés maîtres et leurs produits ont des débouchés assurés (Melons, Carottes, Céleri, Pois, Choux, Choux-fleurs). Ils possèdent à fond la technique de leur métier; on

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a vu, par l'article si documenté de M. Vinet père, que les maraîchers nantais ont progressé avec prudence et adopté un matériel nouveau.

M. Ch. Albert estime que cette évolution n'est pas suffisante; il voudrait voir les maraîchers délaisser les châssis pour construire des serres et se livrer à des cultures nouvelles. Avant de s'engager dans cette voie, il serait sage d'entreprendre une étude au double point de vue technique et économique; il faudrait ensuite faire l'éducation professionnelle des maraîchers. Une considération domine toutes les autres en la matière c'est le point de vue financier. Or, le praticien qui travaille pour vivre de son métier, hésite, et cela se conçoit, à se livrer à des expériences qui peuvent être onéreuses ou même ruineuses. Quand il s'agit de modifier de fond en comble les procédés de culture en usage dans une région, on doit y regarder à deux fois. Il appartiendrait, croyons-nous, aux centres d'expérimentation de culture maraîchère organisés par les Offices agricoles régionaux d'expérimenter, avec la collaboration technique et financière des groupements professionnels intéressés (Syndicats de maraîchers, etc., etc.) les méthodes proposées par M. Ch. Albert, Si elles donnaient au point de vue économique des résultats satisfaisants, meilleurs que ceux obtenus par les procédés actuels, alors, mais alor seulement, l'Office agricole départemental, organisme de vulgarisation et de propagande, pourrait en entreprendre la diffusion.

Des centres d'expérimentation de culture maraîchère ont été créés sur divers points du territoire. Qu'ont-ils fait? A quels résultats pratiques leurs essais ont-ils abouti? Nous posons ces questions dans l'espoir que les dirigeants des centres d'expérimentation voudront bien y répondre et nous permettre de tenir le monde horticole au courant de leurs recherches. Il va de soi que ce que nous venons de dire au sujet de la culture maraîchère, nous le disons également pour la culture fruitière, car il existe aussi des centres d'expérimentation de culture fruitière. En ce qui concerne spéciale. ment la région nantaise, M. Vinet et ses collègues du Syndicat des maraîchers sont particulièrement qualifiés pour indiquer à M. Ch. Albert pourquoi ils restent fidèles à leurs cultures et à l'emploi des chassis.

Série de prix de travaux d'Architecture des jardins.

Le Comité de l'art des Jardins de la Société nationale d'Horticulture de France a décidé, dans sa séance du 13 octobre, d'établir une nouvelle série, tenant compte des conditions actuelles, en

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