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POIREAUX. Les 100 bottes (500 à 650 fr.). SALADES. Scarole du Midi, 225 à 320 fr. les 100 kilos; chicorée de Barbentane, Perpignan 180 à 270 fr. les 100 kilos; Laitue de Perpignan 50 à 85 fr. le cent; 125 à 185 fr. les 100 kilos; Laitues de la région nantaisc 170 à 210 fr.; de Chalonsur-Saône, 175 à 225 fr. les 100 kilos.

SALSIFIS. De Belgique et de Hollande, 280 à 340 fr. les 100 bottes; de Cherbourg 2 à 2 fr. 50 la botte.

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DIVERS. Aulx, 275 à 430 fr. (220 à 425 fr.) les 100 bottes; Radis de Nantes, 25 à 60 fr. les 100 bottes; de la région parisienne 1 fr. 25 à 1 fr. 50 les 3 bottes.

Les Pommes de terre primeurs du Midi ont été, paraît-il, en grande partie gelées.

Pommes de terre nouvelles d'Algérie 200 à 280 francs; des Canaries 270 à 280 fr.; Hollande commune 130 à 160 fr.; Rosa 140 à 155 fr.; jaune

La vente du Muguet fut assez bonne au 1er mai. 'Il n'y eut pas de Muguet des bois des environs de Paris dont la pousse fut retardée par le froid. Mais les prix des autres provenances furent très supérieurs à ceux de l'an dernier : Nantes 20 à 50 fr. les cinquante brins; de Pau el de Bordeaux, et de Montauban, la botte de cent brins, 30 à 80 francs. Muguet de serre, le pied, 10 à 40 fr. suivant choix.

Fleurs coupées du Midi.

Violettes de Parme 12 à 18 fr. la botte. Oillets ordinaires du Midi 35 à 45 fr. le panier. Oillets d'Antibes, 5 à 10 fr. la douzaine. Giroflées 10 à 25 fr. le panier. Pensées, 5 à 25 fr. le panier. Roscs Brunner 50 à 70 fr. le panier. Renoncules 2 à 7 fr. la douzaine. Narcisses 25 à 60 fr. le panier de 50 bottes. Lilas de Montauban 2 fr. 50 à 3 fr. la botte. Anémones o fr. 25 à 4 francs la douzaine. Pivoines 5 à 12 francs la douzaine. Fleurs de serre.

Tulipes 2 à 6 fr. la douzaine. Roses 20 à 40 fr. la douzaine. Arums blaucs 10 à 100 francs la douzaine. Asparagus 10 à So fr. les 100 brins. OEillets 10 à 40 francs la douzaine.

CORRESPONDANCE

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Le

MULTIPLICATION DE L'Aralia elegantissima. Rép. à M. R. S. à Ténériffe (les Canaries). meilleur procédé de multiplication de cette espèce est le greffage qui se fait dès l'automne jusqu'au printemps avant l'entrée en végétation. Les sujets employés sont ceux provenant des boulures de l'A. reticulata, Les greffons sont pris sur des plantes ayant resté au repos jusqu'au moment de la greffe; ils sont coupés d'une longueur de 15 cent. environ et les feuilles sont conservées. La greffe est faite en placage en pied et sans engluement, une solide ligature suffit.

Les greffes faites sont placées sous le châssis chaud de la serre à multiplication ou sous cloche jusqu'à soudure complète; lorsque celle-ci est constatée, on aère progressivement pendant quelque jours jusqu'à l'exposition complète à la température de la serre.

Le bouturage est également employé, mais chez cette espèce, il ne donne généralement que des plantes à végétation faible et ce sont les A. filicifolia, reticulata, etc., qui s'y prêtent le mieux. Il se fait à la même époque que le greffage et les boutures sont mises en petits pots en terre de bruyère sableuse que l'on tient sur chaleur de fond avec peu d'aération ou même à l'étouffée pendant les premiers jours.

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FRANÇOIS CHARMEUX.

plus haute que les Hotéias et entrent en végétation plus tard, de ce fait, le forçage se ait plus long et la floraison ne pourrait se produire que plus tard en saison où les autres fleurs sont déjà nombreuses. Si cependant vous désiriez obtenir de jolies potées vous pouvez essayer la culture en pot et le forçage de l'Astilbe chinensis pumila, jolie plante naine mise récemment au commerce par la Maison Vilmorin. L. S.

A PROPOS DE LA CULTURE ASEPTIQUE DES ORCHIDÉES. Rép. à M. L. H., à St-N. (Belgique). — De système d'Erlenmeyer, je n'en connais pas; l'em. ploi de flacons en verre d'Iéna,dits flacons d'Erlenmeyer, ne constitue pas une méthode nouvelle; ces verres, que nous employons concurremment avec d'autres récipients de laboratoire, ballons-flacons en verre Pyrex, tubes à essais, etc., ne donnent en culture rien de plus que ces derniers, je n'y vois là qu'une simple question de préférence.

Un auteur américain a-t-il publié une brochure dont la traduction française est en vente à Paris? Je ne peux vous donner aucun renseignement à ce sujet. Si j'en avais eu connaissance, vous pensez bien que, si brochure il y a, elle serait entre mes mains.

Je possède, cependant, copie d'une étude très intéressante publiée en anglais par Lewis Knudson dans The Botanical Gazette (juin 1925). C'est ce qu'il y a de plus complet publié jusqu'à ce jour sur ce sujet et cependant, ce travail, si méritant soit-il, ne peut à mes yeux être qualifié de « Méthode nouvelle ». G. BULTEL.

16 JUIN 1929

CHRONIQUE HORTICOLE

Le numéro du Centenaire à l'Exposition d'Horticulture de Paris. Mis en vente dans les stands de la Librairie -agricole de la Maison Rustique et de la Librairie des Sciences agricoles, le numéro du Centenaire de la Revue horticole a obtenu un grand succès à l'Exposition d'Horticulture de Paris. Ceux de nos abonnés qui ont visité l'Exposition Font acheté, ainsi que nombre de visiteurs non abonnés au journal. Tous nos lecteurs des régions éloi, gnées de la capitale tiendront certainement à se procurer ce superbe volume dont les prix de vente, franco, pour les abonnés, sont les suivants : France, 12 francs; Etranger, 15 francs. Nous les invitons à nous adresser le plus tôt possible le montant de leur souscription.

L'Exposition d'Horticulture de Paris :
L'inauguration,

Malgré l'inclémence de l'hiver et du printemps, malgré l'absence des orchidophiles, l'Exposition d'Horticulture de Paris a été très belle. Les dimensions de la tente avaient dû être augmentées pour abriter les lots des exposants, de plus -en plus importants. L'ensemble était admirable à tous points de vue; aussi convient-il de rendre hommage au talent de l'architecte-paysagiste metteur en scène de l'Exposition, notre excellent ami Louis Deny, et à l'habileté des exposants qui avaient rivalisé de zèle pour la présentation de leurs lots. Exprimons le regret que les visiteurs, que nous aurions désiré plus nombreux, aient été plutôt clairsemés.

Le jour de l'ouverture, M. Doumergue a inauguré l'Exposition. Le Président de la République a été reçu à son arrivée par M. Henry Chéron, ministre intérimaire de l'Agriculture, Fernand David, président de la Société, M. Alfred Nomblot, député, secrétaire général et les autres membres du bureau. Dans le cortège, on notait la présence de MM. Lesage, directeur de l'Agriculture, Chiappe, préfet de Police, etc., etc.

Le chef de l'Etat a parcouru rapidement l'Exposition et a félicité les exposants ainsi que les organisateurs. L'Exposition du Centenaire de la Revue horticole a remporté un succès extraordinaire; et, au passage, tous les photographes braquèrent leurs appareils sur notre stand où deux gracieuses jeunes filles en costumes de l'époque, symbolisaient les années 1829 et 1929. Celte présentation originale a d'ailleurs valu à la Revue horticole l'un des Prix d'honneur et les Cinémas de Paris, la firent apparaître aux yeux du public dans les « Actualités ».

Le déjeuner offert aux membres du jury, servi à l'Hô'el Lutétia, a été présidé par M. Henry Chéron, ministre intérimaire de l'Agriculture. A la table d'honneur, aux côtés du Ministre et de M. Fernand David, on voyait MM. Rabier et Deloncle, sénateurs; Nomblot, député; Lesage, direc

teur de l'Agriculture, Mme Philippe de Vilmorin, etc.

Au dessert, M. Le Clerc, secrétaire général adjoint de la Société, a donné lecture du palmarès. Puis M. A. Nomblot, secrétaire général, après avoir salué les personnalités présentes, s'est plu à rendre hommage à l'œuvre de la Commission des Expositions et, en particulier à l'architecte, M. Louis Deny, qui ont réalisé un plan nouveau dans un cadre permanent; après des remerciements à la Commission de la Publicité et à la Presse, à la Revue horticole notamment, dont il a fait ressortir la tâche accomplie depuis un siècle, M. Nomblot a déclaré que l'Exposition de Barcelone sera un succès pour l'Horticulture française qui y est brillamment représentée. En terminant, il a levé son verre aux exposants et à l'Horticulture française.

M. Fernand David, président de la Société a salué les personnalités eminentes qui ont assuré le succès de l'Exposition; il a exprimé le regret de voir M. Hennessy, ministra de l'Agriculture, éloigné de Paris. Ses remerciements sont allés ensuite à M. Henry Cheron, ministre des Finances, si aimé de tous et qui a droit à la reconnaissance des populations rurales pour ses efforts en faveur de l'agriculture. Puis, il a salué ses collègues du Parlement, ainsi que l'éminent horticulteur M. E. Turbat, qui vient d'être élu maire d'Orléans. Profitant de la présence des chefs des grands services municipaux, M. Fernand David a exprimé le souhait que l'on conserve à la Société le cadre qui lui convient pour ses expositions.

Dans un de ces discours spirituels dont il a le secret, M. Henry Chéron proclama que le plus grand mérite d'un ministre intérimaire de l'Agriculture est d'être court. Il excusa son collègue M. Hennessy, retenu à Barcelone, rappela qu'il venait de relever de 35 à 50 fr. le droit de douane sur le blé et termina en portant un toast au laboureur «qui détient dans les mancheron- de sa charrue le bonheur de l'humanité. »

Les distinctions suivantes ont été remises dans l'ordre du Mérite agricole :

Officiers. M. Lemaire, industriel à Taveiny S.-et-0.); Sabattier (D.), publiciste ho ticole à Paris; Péan, architecte-paysagiste à Paris,

Chevaliers. MM. Bonin. jardinier à L Garenne-Colombe (Seine); Joubert, Balrick et Wittner, industriels à Paris.

Voici la liste des Prix d'honneur:

Grand Prix d'honneur: M. Nomblot-Bruneau, pépiniériste à Bourg-la-Reine Seine), pour arbres fruitiers formés.

Deuxième grand Prix d'honneur: M. Defresne fils, horticulteur-pépiniériste à Vitry (Seine), pour Rosiers.

Prix d'honneur: MM. Croux et fils. pépiniéistes an Val d'Aulnay, à Chaenay-Melabry Sei

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ne), pour Rhododendrons; La Chambre Syndicale des Fleuristes en boutique de Paris et de sa banlieue, pour Art floral; Le Syndicat horticole de la Région parisienne pour l'ensemble de son exposition; MM. Nonin et fils, horticulteurs à Châtillon-sous-Bagneux (Seine), pour Rosiers ; M. Duprat, architecte-paysagiste, à Paris, pour plans de jardins; M. Durand-Vaillant, constructeur, à Paris, pour chauffage de serres; La Revue horticole (Centenaire du journal) à Paris, pour l'ensemble de ses publications; M. Périer, industriel à Paris, pour serres; M .Charles-Weiss, horticulteur-paysagiste à Saint-Cloud (S.-et-O.), pour jardins japonais; M. Billard (Arthur), horticulteur au Vésinet (S.-et-O.), pour Begonias; MM. Moser frères, pépiniéristes à Versailles, pour la disposition la plus remarquable d'un lot de l'Exposition.

Exposaient hors concours, comme ayant eu le premier Grand Prix dans les Expositions antérieures: MM. Moser (1921); Lévêque (1923); Mouillère et fils (1924); Maison Férard (M. Laumonnier) (1926); Vilmorin-Andrieux et Cie (1928). Inauguration du Foyer coopératif des élèves de l'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles.

Le mercredi 29 mai à dix heures du matin a été inauguré le Foyer coopératif des élèves de l'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles. Cette inauguration avait été remise à plusieurs reprises, dans l'espoir de voir présider la cérémonie par le Ministre de l'Agriculture. M. Hennessy, l'actuel Ministre de l'Agriculture avait promis de venir en personne à Versailles, mais, par suite d'un malheureux concours de circonstances, il en fut empêché au dernier moment par l'inauguration de l'Exposition internationale de Barce lone, où il représentait le Gouvernement.

Il chargea M. Lesage, directeur de l'Agriculture, de le représenter. Parmi les notabilités présentes, on remarquait MM. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise, un adjoint représentant le maire de Versailles, M. Bailly, conseiller général, MM. Adam, Mottu, Alfred Nomblot, députés, Guillon, inspecteur général de l'Agriculture, M. Chaussemiche, architecte de la coopérative, les membres du Conseil d'administration. Un grand nombre d'anciens élèves de la région parisienne, ainsi que d'autres, venus à Paris pour l'Exposition d'Horticulture, assistaient à l'inauguration. Tous les élèves de l'Ecole étaient présents.

Sous la conduite de M. Pinelle, directeur, les assistants ont visité en détail les bâtiments de la Coopérative, dotés du confort moderne, ce qui fit regretter à beaucoup d'anciens de ne pouvoir redevenir élèves de l'Ecole. En voyant ces chambres spacieuses éclairées à l'électric té et pourvues de meubles pratiques et solides, ils se rappelaient les chambres modestes et infiniment moins agréables où ils logèrent autrefois,

La visite terminée, l'assistance se rassenbla dans le réfectoire où après des toasts éloquents de M. Pinelle, directeur de l'Ecole et de M. Lesage, directeur de l'Agriculture en faveur de la

prospérité constante de l'établissement où il reste encore quelques améliorations à réaliser, l'on vida une coupe de champagne.

Puis, les visiteurs s'égrenèrent dans les jardins qu'ils parcoururent par petits groupes.

Association amicale des anciens élèves de l'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles.

L'assemblée générale annuelle de l'Association des Anciens élèves de l'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles a eu lieu le dimanche 26 mai, à dix heures du matin, dans l'une des salles de l'hôtel de la Société nationale d'Horticulture à Paris, sous la présidence de M. Georges Martin, président.

L'assemblée a prononcé l'admission des 25 élèves de la promotion sortante et de deux anciens élèves. M. Martin leur a souhaité une cordiale bienvenue.

Les anciens élèves de la promotion 1895, qui ont acquitté leur cotisation pendant trente années, ont été nommés membres honoraires.

M. Lafosse, secrétaire-trésorier perpétuel, a donné le résumé de la situation financière de l'Association, qui compte actuellement 719 membies.

La décision la plus importante a consisté dans le relèvement de la cotisation, que l'assemblée générale a portée de 10 à 20 francs par an, afin de permettre la publication régulière d'un Annuaire intéressant. Ce relèvement aura son effet à partir du 1er janvier 1930, mais la cotisation de membre à vic, qui était de 150 fr. est dès à présent fixée à 300 francs.

M. Pinelle, directeur de l'Ecole, a fait une intéressante communication sur les améliorations réalisées à l'Ecole. Depuis quelques années, il a été dépensé près de 6 millions, provenant de prélèvements sur les fonds du Pari mutuel, dont 2 millions 1/2 pour la Coopérative.

Il reste à construire des Laboratoires d'entomologie et de botanique, un fruitier avec frigorifique, etc.

Le déjeuner amical auquel assistaient une centaine de convives a eu leu au Restaurant Dumesnil, sous la présidence de M. Fernand David, sénateur, président d'honneur de l'Association. Aux côtés du président titulaire, M. Georges Martin, avaient pris place M. Pinelle, directeur de l'Ecole, Lafosse, trésorier perpétuel, Nomblot, député, MM. Bella'r, Cayeux, Martinet, anciens présidents; Bussard, Coupan, Lefebvre, Tollitte, M. le Capitaine Danguy, chargé de la préparation militaire supérieme à l'Ecole, membres d'honneur de l'Assocation.

Au dessert, M. le Président Martin, après avoir salu M. Fernand David, les anciens présidents, les organisateurs du banquet et la Presse, a enregistré avec satisfaction les améliorations matérielle réalisées depuis quelques années à Versailles. Il faut, dit-il, « que notre Ecole devienne la plus belle Ecole d'Horticulture du monde et la meilleure. >>

M. A. Nomblot, député, a invité tous les an

CHRONIQUE HORTICOLE

ciens élèves à jouer un rôle actif dans les Sociétés pour s'élever davantage et ceux qui ont une situation bien assise à contribuer au progrès civique.

M. Pinelle, directeur de l'Ecole et délégué du Ministre a eu l'agréable mission de remettre les décorations suivantes dans l'ordre du Mérite agricole :

Officiers MM. Blondel, chef d'atelier au Parc du Palais de Versailles; Laisné, récemment nommé chevalier de la Légion d'honneur (au titre militaire), directeur des Promenades de la Ville de Nancy.

Chevaliers MM. Lochard (Arsène), horticulteur marchand-grainier, à Paris; et Lemarchand (Alexandre), horticulteur, Le Pradet (Var).

M. Fernand David a clos la série des toasts en évoquant le souvenir du pèlerinage de la veille, où les assistants eurent le spectacle d'une école rajeunie, restaurée et plus forte que jamais. Il a célébré l'activité du directeur Pinelle et exposé l'importance de l'industrie horticole en France.

XXVIII Congrès des « Amis des Roses ». La Société Française des Rosiéristes tiendra son Congrès annuel à la fin de juin, à Lyon. Elle a arrêté comme suit le programme de cette manifestation :

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La mission des maraîchers de Toulouse, d'Agen, de Limoges, de Tours, de Blois, de Vendôme, etc., dans l'Orléanais et la région parisienne.

La Compagnie des Chemins de fer de ParisOrléans a eu, dernièrement, l'heureuse idée d'organiser, dans la région parisienne, une mission des maraîchers et coopérateurs de son réseau. Le but de cette mission était l'étude de la production et du commerce des fruits et légumes dans les régions visitées.

A Orléans on fit visiter aux excursionnistes les cultures d'Olivet et de Saint-Jean-le-Blanc, dont la réputation est solidement établie, puis la Coopérative maraîchère l'Orléanaise où ils purent se rendre compte des résultats que peut donner une telle organisation, tant au point de vue de l'extension de la production qu'à celui des débouchés.

Aux Halles centrales de Paris et dans les cultures maraîchères de la banlieue, la mission eut la bonne fortune d'être guidée par notre excellent collaborateur et ami M. L.-E.-Marie Moulinot. La visite des Halles centrales impress onna plutôt défavorablement les membres de la mission

Tombant là un jour de fort marché, à une saison où les arrivages deviennent normaux, en plein embouteillage du carreau forain et de ser voies d'accès, au milieu du plus bel encombrement qu'on puisse rêver, nos maraîchers de pro

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vince ont pu constater de visu, que nombre de leurs envois, quoique normalement arrivés en gare de Paris-Austerlitz la veille avant minuit, ne pénétraient aux Halles qu'à la fin du marché, quand ce n'était pas après sa fermeture. D'où arrivages en retard, resserres, ventes mauvaises ou nulles, pertes sèches. Il y a là une situation déplorable à laquelle il importe de remédier.

La visite de l'Exposition d'Horticulture, où tout était si admirablement ordonné, leur fit oublier momentanément l'état de désorganisation du marché national. Puis, celle des cultures expérimentales de la Maison Vilmorin-Andrieux et Cie, à Verrières-le-Buisson (S.-et-O.), leur apporta la preuve de ce qui est fait techniquement et scientifiquement dans la recherche et la sélection des semences de toutes sortes.

Leur admiration devait se manifester tout entière dans la visite de plusieurs exploitations de la banlieue sud de Paris. En professionnels avertis, ils ont beaucoup apprécié les méthodes de leurs collègues de la région parisienne, notamment les établissements de MM. Félix Blandin et Claude Béal de Maisons-Alfort. Ici et là, les productions forcées et hâtées, les cultures intercalaires et intensives, les systèmes d'arrosage au'omatique, l'outillage nombreux et perfectionné, etc., ont tout particulièrement retenu l'attention des visiteurs.

Ecole d'Horticulture d'Hyères.

Les examens d'admission à l'Ecole d'Horticul ture d'Hyères (Var) et le concours pour l'obtention des bourses auront lieu au siège de l'établissement le lundi 23 septembre 1929.

Des bourses ou fractions de bourses pourront être attribuées aux candidats qui en feront la demande et qui en seront jugés dignes.

Des bourses spéciales et des places sont réservées aux pupilles de la nation.

L'internat nouvellement construit assure aux élèves le confort le plus moderne, dans une région idéale à tous points de vue.

Pour tous renseignements s'adresser au Directeur de l'Ecole à Hyères (Var), à qui les dossiers des candidats doivent être envoyés.

Ecole d'agriculture de Blanquefort (Gironde)

L'examen d'admission et le concours pour l'attribution des bourses à l'Ecole d'agriculture, de viticulture et d'horticulture de Blanquefort auront lieu le jeudi 25 juillet 1929 à la préfecture de la Gironde.

Le domaine annexé à l'école, d'une superficie de 120 hectares, permet de donner aux élèves un enseignement pratique très complet, il comporte des Vignes, des terres labourables cultivées en céréales, des prairies et des Pins gemmés.

Les candidats doivent avoir 13 ans au moins et 18 ans au plus au 1er octobre prochain. Le programme et tous renseignements complémentaires sont adressés gratuitement sur demande par le Directeur de l'école.

La culture et le commerce des oignons à fleurs en Hollande. M. Ernst H. Krelage, président de la Société

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Générale pour favoriser la culture des Oignons à fleurs, a publié, dans le numéro d'avril de la « Revue trimestrielle économique et financière, du 1er trimestre 1929, de l'Amsterdamsche Bank N. V, Amsterdam », une étude très documentée sur la « Culture et le Commerce des oignons à fleurs en Hollande ». On sait que cette spécialité consli. tue presque un monopole pour la Hollande; les oignons à fleurs s'y classent parmi les douze principaux articles d'exportation. En 1928, il a été exporté 43 millions de kilos d'une valeur égale en florins. Actuellement la culture des oignons à fleurs occupe 6.000 hectares, contre 600 en 1880 et 300 en 1850. M. Krelage public des enseignements statistiques sur les exportations dans les divers pays et termine son étude par l'organisation commerciale. La Société Générale pour favoriser la culture des oignons à fleurs compte actuellement 4.400 membres, répartis entre 42 sections locales. Elle a son propre siège, avec jardin d'essais, à Haarlem, où a Heu hebdomadairement la bourse pour les besoins mutuels du commerce des membres de la Société. Le nombre de sociétés el de maisons vendant des bulbes à l'étranger est d'environ 200.

Les Pommes américaines aux Halles centrales de Paris.

MM. Gustave Rivière et Georges P'chard on! publié dans le Bulletin de la Société naționale d'Horticulture de France (no d'avrib une intéress inte note, dont il convient de reproduito iel de larges extraits:

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« Originaire de Californie, elles sont expéSur le Havre et de là sur Paris où elles prennent en parfait état dans des caisses dont le poids n'excède pas 20 à 25 kilos,

Malgré la distance qui sépare Par's de leur point d'embarquement, les frais de transport dont ell~ sont grevées sont, relativement, tès peu élcves, puisqu'ils n'atteignent que un 178c par kilogramme, pour des fruits qui, au détail, se vendent 9 franes le kilo.

Quant à 1 qualité des cinq varétés qu'il nous a été donné de déguster à la Section Pomologique de la Solé, grães à Pomobilité de M. F. Carmex et de M. Muylkens, nous nous permettrons de dire qu'elles scat lonles inférieures à la Reinette du Coneda, que l'on 1'calte, en plein vent, dans les villes de l'Auvergne, et, auss., à la vicille Pomme 10 15 de Chataignier. qui est toujours cultivée dans beaucoup de nes

Nous estimons, en ce qu' cone ne leur composition chimique, qu'elles rappcebent de 1. Pomme Faro, que l'on rencontre en abondance

dans le département de Seine-et-Marne. Toutefois... leur chair est moins ferme que celle dernière. »

Les auteurs publient ensuite un tableau comparatif de la composition chimique de quelquesvariétés américaines et de quelques Pon-mes françaises. Les variétés américaines contiennent pour cent de 6.84 à 7,47 de sucre total, alors que les trois variétés françaises analysées en renferment respectivement: Reinette du Canada, 15,05; Châtaignier, 8.92; Faro 7.86.

Voici les conclusions de MM. Gustave Rivièreet Pichard:

" A la lecture de ce tableau, il est facile de constater que nos variétés de Pommes de table. greffées sur franc et conduites à haute tige, en plein champ, renferment dans leur pulpe une plus forte proportion de sucre total que les Pommes américaines que nous avons analysées.

« Nous no terminerons pas cette courte note sans rappeler, que les Pommes de Californie ont rendu un immense service pour l'alimentation de nos populations en 1929. attendu que, en fin de saison, il n'existe aucun autre fruit qui puisse remplacer la Pomme absente, »

Fertilisation des sols pauvres en calcaire : essais comparatifs de divers carbonates.

Dans une communication à l'Académie des Sciences (séance du 3 décembre 1928), MM. Gustave Rivière et Georges Pichard rendent compte des recherches qu'ils ont entreprises sur l'emploi comparé des carbonates de calcium, de maguésium, de sodium et de potassium, dans la fumure du Blé et de l'Avoine en terres pauvres en calcaire (limon des plateaux et sable de Fontainebleau). Ces essais ont eu lieu en Seine-et-Oise, à la Martinière et à La Boissière.

Les expérimentateurs ont constaté que tous les carbonates employés « ont élevé les rendements des récoltes, parfois même très notablement, par rapport aux témoins, mais que c'est le carbonate de sodium qui, dans tous les cas, s'est montré le plus actif ». Et ils ajoutent : « Nous sommes done conduits à admettre que le sodium a été. dans la circonstance, un véritable engrais ».

MM. Rivière et Fichard croient pouvoir expliquer comme suit la supériorité du carbonate de sodium:

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Rapprochant ces résultats de ceux que l'un de nous G. Rivière, Conférences agricoles) a obtenus dès 1882 en comparant l'action du ni4rate de sodium à celle d'un poids égal de sulfate d'ammonium, de ceux qui nous ont été fournis par les témoins de nos essais comparatifs entre l'efficacité de l'azote nitrique employé seul (à l'état de nitrate de sodium) et l'azote ammoniacal en présence de stérilisants partiels du sol Comptes rendus, 1925), enfin des récentes recherches de M. Gabriel Bertrand démontrant la présence du sodium dans les plantes terrestres. nous nous permettrons d'avancer que c'est, vraisemblablement, à la nitrification plus facile des réserves d'azote contenues dans le sol, d'une part. et aux exigences en sodium des plantes en expés

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