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LE PRIMULA MALACOIDES

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LE PRIMULA MALACOIDES

L'on a beaucoup admiré, à la dernière et récente exposition d'aviculture, qui s'est tenue à la Porte de Versailles, le Primula malacoides, dont une coquette présentation de la Maison Vilmorin vulgarisait les mérites.

Cette charmante Primevère, relativement peu connue, a, peutêtre, intrigué ou intéressé des lecteurs de ce journal. Ils trouveront dans cette petite note de quoi satisfaire leur curiosité.

Le P. malacoides est originaire du Yunnan. Il fut découvert et décrit, en 1888, par Franchet. Il est très voisin du P. Forbesii, découvert et décrit à la même époque, mais s'en distingue par son port léger, gracieux, el par la rapidité de sa végétation,

Il fleurit, comme la plupart des Primevères, au printemps. Le 1ype est à fleurs rose lilacé, mais l'on s'aper çut bien vite, dès le dé. but de sa culture, qu'il était très susceptible de varier.

Effectivement, dès 1912, MM. Sutton obtenaient à Kew (Angleterre) une variété à fleurs blanches. Presque simultanément, d'ailleurs, cette varié té fit son apparition dans les cultures de la Maison Vilmorin, Verrières, et y fut rapidement fixée. (MM. Sutton possédaient, préalablement, une autre variété à fleurs mauve foncé, bien distincte du coloris primitif.)

à

doubles lilas par celle à fleurs simples blanches.

En 1917, MM. Brown présentaient, à la Société d'Horticulture de Londres, les trois

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Fig. 150.

Primula malacoides.

La même année, M. Roussel parvint à obtenir la première variété à fleurs doubles. Celle à fleurs doubles blanches fut produite, par la suite, en croisant la variété à fleurs

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coloris suivants de fleurs doubles: blanc, mauve et lilas. Trois années auparavant, M. Box avait présenté, à la mème Société, une variété à fleurs rose foncé dénommée « Géante », grâce à ses fleurs de 25 millimètres de diamètre et son port vigoureux. Actuellement, de nouvelles nuances de rose et de mauve sont venues s'ajouter à la gamme

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COMMUNICATIONS DES ABONNÉS

des tendres coloris de cette plante. Toutes ces formes sont bien dûes à des variations naturelles, car aucun des croisements effectués entre le P. malacoides et plusieurs autres espèces, notamment le P. obconica, n'a donné de résultats probants.

Ajoutons que quelques mois suffisent pour amener la plante à floraison. Elle est exclusivement de serre ou de châssis durant l'hiver. Elle atteint, environ, 30 à 35 centimètres de hauteur. Ses feuilles, assez petites, très hir

sutes, forment des touffes compactes lorsque les pieds sont adultes; les hampes qui naissent en grand nombre de la même rosette supportent trois ou quatre verticilles, composés chacun d'une demi-douzaine, quelquefois plus, de fleurs longuement pédicellées.

La plante graine abondamment; les graines, très fines, peuvent être semées de préférence en août pour l'ornementation des appartements ou des jardins d'hiver de novembre à mai. G. GANTEAU.

COMMUNICATIONS DES ABONNÉS

Les dégâts de l'hiver sur la Côte d'Azur. Il serait intéressant pour les lecteurs de la Rcvue horticole, de connaître les effets désastreux produits par trois chutes de neige et gelées succcssives entre les 12 et 16 février sur la Côte d'Azur; les dégâts dépassent ceux des années : 20 décembre 1920 et du 18 décembre 1927.

Dans le premier parc créé par notre père Gilbert Nabonnand, à Cannes, en 1855 pour Lord Brougham, le premier Anglais qui fit bâtir le Château Eléonore, les plantations furent faites en grande partie de plantes exotiques de pays tropicaux et tempérés telles que: Eucalyptus, Ficus, Phoenix. Araucaria, Arecastrum, Mimosées, etc. Depuis cette époque, aucune gelée n'avait obligé de rabattre les arbres ou arbustes au point de les couper au ras de terre; d'ailleurs, d'après les ind'cations météorologiques il faut remonter aux années 1820 et 1825, pour noter des hivers aussi désastreux.

Le 12 février, nous constations, à notre lever, un manteau de neige et une gelée minimum d'envron moins 1 à moins 5, suivant les expositions plus ou moins abritées, le 13, deuxième chute de neige et førte gelée entre moins 5 et moins 10; le 14, troisième chute de neige avec gelée comme la veille; pendant ces trois jours, le thermomètre est remonté le jour de 1 à 3 degrés au-dessus de zéro, la couche de neige a atteint entre 15 à 25 centimètres suivant les situations; le 15, la gelée a été entre moins 2 et moins 6, le dégel a commencé dans la journée et a continué jusqu'au 17; depuis, la température est redevenue normale.

A présent, on commence à se rendre compte de l'importance des pertes et de l'effet lamentable produit sur tous nos grands arbres et Palmiers, dont peu ont été épargnés.

Les plantes molles, excepté celles qui se sont trouvées sous la neige, sont anéanties.

Toutes les Mimosées qui, tout l'hiver, donnent une parure d'or dans toute la contrée, à part l'Acacia dealbata et quelques-uns de ses hybrides, ont été brûlées par le froid; des milliers seront complètement perdues.

A part les Eucalyptus coccifera, coriacea, urni gera, qui sont indemnes, toutes les autres varités ont leur feuillage gelé ainsi qu'une partie des rameaux; d'ici l'automne, ils reprendront leur aspect verdoyant.

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Parmi les plantes de la nouvelle Hollande et des pays tempérés, beaucoup seront perdues; les arbres fruitiers, Anona, Persea, Psidium, Casamiroa, Bananiers, etc., sont très atteints; mais ils repousseront; ils ne fructifieront pas de deux ans, et plus pour certains.

Toutes les Orangeraies sont plus ou moins atteintes, dans certains quarters moins bien exposés, les Orangers sont gelés jusqu'au ras du sol; les moins atteints demanderont une taille sévère, ils ne donneront pas de fruits avant deux ans.

Les Palmiers sont presque tous plus ou moins atteints. Les Areca, Kentia, Brahea, Chamœdorea, Phoenix Robelini, Phoenix rupicola, P. reclinata. sont presque tous perdus.

Les Phoenix canariensis et ses hybrides, les Latania, Corypha, Thrinax, Rhapis, ont leur feuillage en partie gelé.

Les Phoenix sylvestris, Chamaerops, Butia (Cocos schizophylla), Juba, Pritcharaia filifera, Sabal, ont absolument indemnes.

Les Cycadées Cycas, Encephalartos, Dion, Zamia, etc., ont leurs feuilles très endommagées ou perdues.

Les Fougères en arbres telles que: Alsophila, Balantium, Cibotium, Cyathea, etc., ont toutes leurs frondes gelées, elles se regarniront au printemps.

Les Conifères de pays chauds sont tous atteints, nos beaux Araucaria, Dammara dont les silhouettes gracieuses s'élança'ent vers le ciel, sont tous détruits; s'ils repoussent, ils auront perdu leur jolie forme en étages superposés donnant l'aspect de conques dont la plus basse, la plus grande et celle du sommet à peine perceptible, toutes ensemble formant une pyramide parfaite.

La plupart des plantes grasses: Aloë, Fourcroya, Euphorbia, Opuntia, etc., sont très atteintes, beaucoup seront perdues,

Sauf quelques Agaves délicats tels que A. altenuata, Sisalana, les arbres de ce genre sont peu ou pas du tout atteints.

Beaucoup de mal parmi les plantes grimpantes, les Bignonia, Bougainvillea, Buddleia, Kennedya, Lantana, Manettia, Tacsonia, Tecoma, Solanum, etc., sont atteints dont beaucoup mortellement. P. NABONNAND,

à Golfe-Juan (Alpes-Marit mes).

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cocoulier de Provence. Europe méridionale, Trois exemplaires. A. Bosquet de Narcisse. Asie-Mineure, Afrique du Nord, France méri- Tour du tronc, 4 m. 30; hauteur, 24 mètres.

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Fig. 151.

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Miccco ilier (Cellis australis), situé Place Neuve, à Grasse (Alpes-Maritimes):
cinq mètres soixante-cinq de tour:

dionale. Hauteur, 20 à 25 mètres; tour du
tronc (d'après les auteurs), 3 à 4 mètres.
Nombre d'exemplaires recensés: 10.
1. GRASSE (ALPES-MARITIMES).
Place Neuve. Tour du iron, 5 m. 62 (avril
1912, E. Jahandiez).

Sur la

2. TOURS. Jardin Botanique. Tour du tronc, m. 50; hauteur, 20 mètres.

B. Montagne. Tour du tronc, 3 m. 55; hauteur, 23 mètres. C. Tour des Pins. Tour du tronc, 3 m. 20; hauteur 24 mètres.

4. SOLLIES-PONT (VAR). Tour du tronc, i m. 30 (1913, E. Jahandiez).

5. TOULOUSE. Jardin royal. Tour du tronc, 3 mètres; hauteur, 15 mètres.

6. COMMUNE DE L'ECLUSE (PYRÉNÉES-ORIEN

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TALES).

DAHLIAS HYBRIDES CACTUS LACINIÉS

Tour du tronc, 3 mètres. Situé sur la route du Boulou au Perthus.

Sorbier domestique (Sorbus domestica L.). Vulgairement Cormier. Europe, France, etc. Hauteur, 15 à 20 mètres. Tour du tronc (d'après les ouvrages), 2 m. 50 à 3 mètres.

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sur l'ancienne propriété de Maurice de Vil morin, appartenant à Mme de Lesse. Tour du trone, 2 m. 71; hauteur, 14 mètres.

Sorbier des oiseleurs (Sorbus Aucuparia L.). Hémisphère septentrional. France. Hauteur, 6 à 8 mètres, quelquefois 10 à 15. Tour du tronc (d'après les ouvrages), 1 în. 50.. 1. COUTANCES (Manche). Jardin Lebrun, à droite du Palais de Justice. Tour du tronc, 1 m. 50; hauteur, 16 à 17 mètres. 2. TOURS. Parc Mirabeau. Tour du tronc, 1 m. 30; hauteur, 10 mètres. Sorbus vestita Ladd. Himalaya. Introduit en 1820. Hauteur, 3 à 6 mètres. Tour du trone (aucun détail dans les ouvrages).

1. PARIS. Avenue du Bois de Boulogne. A droite de l'avenue. en face le n° 71. Tour du tronc, 1 m. 45; hauteur, 12 mètres.

DAHLIAS HYBRIDES CACTUS LACINIÉS

Amateur passionnée, Mlle Léger a obtenu, à la suite d'hybridations et de sélections rigoureuses, une série de variétés d'élite, d'une race hybride dite Cactus laciniés, dont la forme originale et les coloris plaisent énormément.

Malgré notre intention de ne pas cultiver, avant quelques années, d'autres Dahlias, afin de conserver bien pure notre race Etoile Digoinaise, maintenant bien fixée, nous n'avons pu résister à la tentation de cultiver, pour les mettre au commerce, les splendides Dahlias nouveaux de Mlle Léger, dont la planche coloriée ci-contre représente plusieurs variétés. A cet effet, nous nous sommes organisé pour les cultiver à une distance assez grande de nos cultures de Dahlias Etoile Digoinaise, ce qui rend ainsi impossible toute fécondation avec ceux-ci.

Voici la description des dix variétés actuellement mises en vente :

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F. LESOURD.

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Souvenir de Mme Albert Florence, Cactus lacin, larges ligules forme étoile, buffle foncé ombré rouge, florifère, hauteur 1 m. 30 à 1 m. 4o.

Ces Dahlias nouveaux sont très florifères, de bonne tenue et les capitules émergent bien au-dessus du feuillage. La race est bien distincte, la plante isolée très décorative; dans le jardin, elle est précieuse pour la production de la fleur coupée, tant les capitules se prètent aux décorations florales de tous genres. Ajoutons que les dix variétés. décrites ont toutes obtenu un certificat de mérite de première classe au Comité floral. de la Société lyonnaise d'Horticulture. L. MARTIN FILS AINÉ,

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