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« dans ces sols frais en excès qui refusent de produire des lé«gumineuses fourragères, et aussi il s'accommode des terrains « les plus médiocres.

« Rendement. On peut pratiquer au moins quatre coupes par «an. J'estime qu'en terre fraîche ou irriguée, il fournirait << aisément 6 coupes.

« J'ai obtenu moi-même les résultats suivants dans la pro<< portion par hectare de fourrage vert;

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« Ensemble des 4 coupes à l'hectare.

« C'est-à dire le double au moins d'une bonne luzernière. « Valeur nutritive du Galéga. Il faut, dit l'agronome Spren«gel, que les plantes que l'on destine au gros bétail et surtout << aux vaches laitières contiennent les matières que nous trou«vons dans le lait, savoir: la soude, le chlore, le soufre, le « phosphore, la potasse, le carbone et l'azote.

<< Par l'analyse chimique, on trouve pour les proportions « d'azote relatives du galéga aux autres fourrages,

Comme 5.42 sont à 2 pour le bon foin.

5.42 sont à 1.92 pour la luzerne.

5.42 sont à 1.05 pour le sainfoin.

5,42 sont à 0.50 pour le trèfle.

« Pour les matières grasses:

Comme 1.83 sont à 3.50 pour la luzerne.
1.83 sont à 0.90 pour le trèfle.

1.83 sont à 0.00 pour le sainfoin.

« On voit par là que si le galéga est inférieur à la luzerne << pour les matières grasses, il est bien supérieur an trèfle sous «< ce rapport et dans quelles proportions il l'emporte sur ses « congénères, luzerne, sainfoin et trèfle et même sur le foin. « pour les matières azotées.

En résumé, le galéga est d'un tiers plus nourrissant que le « foin de pré, nous disons un tiers, quoique l'analyse donne un « rapport de 40 à 100, c'est-à-dire que 40 kilos de galéga sec « nourrissent autant que 100 kilos de foin de pré sec. »

Les lecteurs attentifs verront dans la brochure de M. GilletDamitte combien il faut se tenir en garde contre les opinions toutes faites, car celle émise par Bosc en 1810, dans son Dictionnaire raisonné, t. VI, au sujet du galéga et répétée d'année en année par ses successeurs, a pesé d'un poids déplorable sur la vulgarisation de cette plante, qui après avoir été l'objet d'une importante culture aux environs de Derlingen (Wurtemberg), au siècle dernier, a vu son essor entravé par la malheureuse bévue de l'agronome dont nous parlons. Nouvelle preuve de ne jamais accepter les affirmations, même les plus positives des maîtres, sans les vérifier et les contrôler au creuset de l'expérimentation pratique. Nous ne saurions donc trop recommander l'étude de cette plante fourragère et sa vulgarisation, car elle présente des qualités essentielles, et l'auteur affirme que, contrairement au préjugé des auteurs qui en ont parlé sur la foi de Bosc, les bestiaux la mangent avec plaisir et qu'elle ne peut leur faire aucun mal. Il s'agit donc ici d'une plante renfermant une richesse bien précieuse pour notre agriculture, si digne ellemême d'attirer l'attention de tous les esprits sérieux.

Hector FLEURY, agriculteur.

Guérison des arbustes atteints de la moisissure blanche, par l'emploi du sulfate de fer.

Depuis un certain nombre d'années les pépiniéristes et les amateurs d'arbres fruitiers se plaignent d'une maladie dont leurs arbres périssent à la longue. Cette maladie est le Blanc, sorte de champignon qui s'étend peu à peu sur les racines. Dans le Gard, l'Hérault, l'Aunis et même dans notre région centrale, la vigne en est affectée en certains endroits. Voici quel est l'effet produit par cette maladie, tel qu'il a été signalé à la

société centrale d'agriculture de France, par M. David de Penaurum.

« Les ceps, dit-il, -nous pouvons ajouter les jeunes arbres. et les arbrisseaux, - sont meurtris dans toutes leurs parties; ils se dessèchent peu à peu; la vie se retire successivement de chacune de leurs branches; les pousses diminuent de grosseur et de longueur; les feuilles jaunissent de plus en plus chaque année, mais surtout diminuent de grandeur, changent de forme; les racines se couvrent d'une moisissure blanche. M. Jules Guyot attribue cette maladie à l'absence dans le sol d'une suffisante quantité de l'élément ferrugineux. C'est donc une sorte de chlorose. >>

On a remarqué que la maladie se fait sentir principalement dans les sols très-calcaires et par conséquent très-perméables après une grande sécheresse. Elle s'étend chaque année de proche en proche d'une manière irrégulière. On ne la voit jamais dans les sols plus ou moins rouges, c'est-à-dire plus ou moins ferrugineux. De ce fait, on a conclu qu'en donnant aux racines des arbustes qui en sont atteints, une certaine quantité de sulfate de fer, de 300 à 500 grammes suivant leur force, on pourrait les guérir. L'essai a été fait et a réussi sur la vigne. Il faut en conclure que le même résultat peut être obtenu par le même dosage sur les autres essences d'arbres.

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Le sulfate doit être déposé au pied de l'arbuste en novembre. Les pluies et les neiges de l'hiver le dissolvent et l'entraînent sur les racines. Les sujets très-malades n'en reviennent pas, mais les autres émettent bientôt de nouvelles pousses qui peuvent remplacer celles malades et que l'on retranche. La dépense peut être pour chaque arbuste de 5 à 15 centimes, suivant sa force.

En arrosant l'arbuste avec une dissolution de sulfate de fer dans une certaine quantité d'eau, on obtiendrait sans doute le même résultat.

Le soufre sublimé répandu en petite quantité sur les racines déchaussées des arbres, donne aussi de bons résultats. J. C

PLANTES NOUVELLES.

SANCHEZIA NOBILIS ou Sanchézie noble (Acanthaceœ § Ruelliece) J. D. Hoocker. Bot. Mag.

Quelques amateurs se donnent souvent beaucoup de peines pour chercher la signification des noms plus ou moins baroques de leurs plantes chéries. La plupart du temps c'est de la peine perdue, car non seulement les noms ne disent rien à l'esprit, car ce ne sont que des noms propres plus ou moins vulgaires et estropiés par la botanique en leur accolant des syllabes latines, mais encore ils ne peuvent les retenir purs ou les prononcer sans faire d'affreuses grimaces. Nous trouvons la preuve de cette assertion dans le nom de Sanchézia donné à une jolie plante de l'Amérique centrale, figurée dans le Bot. Mag. et l'Illustration. Le véritable nom est Sanchez, dont on a faft Sanchezia pour le rendre noble, nobilis. Mais peu importe ce nom ou un autre pourvu que la plante soit belle. Elle est trapue, ramifiée à la base, à tige épaisse, de la hauteur de 25 à 30 centimètres, à feuilles de la même longueur, lancéolées, épaisses; à corolles d'un beau vert avec nervure d'un blanc jaunâtre; à bractées rouge vif; à fleurs nombreuses en panicules d'un beau jaune. Serre chaude.

PELARGONIUM A GRANDES FLEURS ou des fleuristes, remontant.

L'obtention de cette plante faite par M. Müller, jardinier du roi de Wurtemberg, est un fait nouveau de la taquinerie dont dame nature se sert pour éprouver la patience des semeurs. Ainsi, tandis que les nombreux horticulteurs français, anglais belges se livraient à la culture des pélargonium par semis, avec ou sans fécondation artificielle, dans l'espoir d'obtenir la variété à grandes fleurs remontante, le hasard la faisait naître en Allemagne. « Cette plante, dit M. Lemaire, était encore en pleine floraison dans la première quinzaine de septembre dernier, dans le jardin de M. A. Werschaffelt, à Gand. Un grand nombre de

boutons plus ou moins développés indiquaient une succession de fleurs. C'était donc une floraison constante pour l'automne. et qui probablement se prolongera jusqu'en hiver, sous la protection d'un vitrage. Ne doit-on pas conclure de ceci que le pelargonium est remontant? C'est donc une bonne fortune pour les serres en général, pour les horticulteurs qui en tireront un bon parti pour les bouquets. »

La plante est robuste, couverte de longs poils épais et soyeux, à l'exception de la surface des feuilles; celles comme celles-ci du genre, à cinq macules; fleurs grandes, à fond blanc pur, avec une macule presque violette sur chaque pétale, plus pâle au bord.

BONNES POIRES D'ÉTÉ RECOMMANDÉES.

Le comité d'arboriculture de la Société centrale d'horticulture (Paris) recommande les variétés suivantes, succédant à l'Epargne, au Doyenné de juillet, au Beurré Giffard, précédant de quelques jours le Bon chrétien William, le Beurré d'Amanlis. Poire de l'Assomption. Nous avons donné la description

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de ce fruit dans un de nos précédents numéros.

Beurré des Mouchouses. Maturité première quinzaine d'août; fruit moyen, forme Bergamotte, parfois un peu allongée.

Rousselet d'août (Van Mons). Maturité comme la précédente; forme conique se rétrécissant au sommet par une courbe sinueuse, assez large à la base. Fruit moyen,

Tyson.

Maturité mi-août; fruit presque petit, forme conique, s'arrondissant à la base.

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Duchesse de Berry d'été. — Arbre tourmenté, difficile à diriger; productif; maturité du 15 au 25 août.

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Roux Carcas. Maturité du 15 au 20 août; fruit petit ou moyen, rond, un peu aplati au sommet et à la base; représen

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