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tations, soit sur les murailles qui les entourent; mais le rapport de ces treilles est absolument semblable à celui de celles de l'ile d'Ouessant. Aussi, lorsque l'oïdium fait son apparition sur les treilles cultivées en plein vent du Finistère, on n'y fait aucune attention; c'est absolument comme s'il n'existait pas. Dans les serres, c'est autre chose les Vignes en sont continuellement envahies, selon que le temps est plus ou moins favorable à son développement; mais on en a parfaitement raison en soufrant la Vigne plusieurs fois pendant le cours de sa végétation; le Raisin, ainsi traité, arrive parfaitement à maturité, ce qui fait que ce cryptogame n'est pas un ennemi bien redoutable.

Quelques fructifications remarquables sur le littoral méditerranéen. A l'une des dernières séances de la Société nationale d'agriculture, M. Ed. André a fait une communication relative à la fructification d'arbres exotiques dans le midi de la France. Il a apporté, de son récent voyage sur le littoral méditerranéen, un certain nombre d'échantillons d'arbres à fruits qu'il a mis sous les yeux de la Société, parmi lesquels il faut citer :

Dattier des Canaries (Phoenix canariensis).

Dattier du Sénégal (Phoenix senegalensis).

Dattier du Sahara (Phoenix dactylifera). Grâce à la pollinisation opérée par les fleurs mâles du P. canariensis, qui commence à se répandre sur la côte, les Dattes du Sahara ont été fécondées, et leurs embryons sont formés. On peut donc espérer l'obtention à courte échéance de sujets hybrides et fertiles qui produiront des Dattes comestibles dans la région méditerranéenne du continent français.

Les autres fruits de Palmiers dont M. André a fait la présentation et la description sont ceux du Cocotier du Chili (Jubaa spectabilis), dont les fruits, qui viennent de mùrir à Lisbonne, ont une pulpe jaune assez savoureuse; du Cocos australis, du Brésil austral, qui produit des grappes de petits fruits rosés et d'un goût agréable. On voit que les Palmiers cultivés en plein air, dans le Midi, ne présentent pas seulement un intérêt ornemental, mais qu'ils pourront être prochainement considérés comme objet d'alimentation.

yeux de la compagnie des rameaux et des fruits de l'Arbutus Menziesii (Madroña des Californiens), qui vient de fructifier pour la première fois à la villa Thuret, à Antibes; de la Vigne du Cap (Vitis capensis), curieuse espèce à feuilles entières, persistantes et à fruits pouvant produire un vin rouge fortement coloré, plants à hybrider en vue d'obtenir des formes utilisables pour nos colonies; enfin du Noisetier d'Australie (Macadamia ternifolia), fruit à coque très-dure, mais contenant une Amande d'une finesse de goût très-remarquable.

Ces fructifications sur notre côte d'azur» indiquent quelles ressources encore inexploitées peut fournir cette région, grâce à son climat exceptionnellement doux.

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Culture des Primevères de la Chine.

Le très-substantiel article de notre collaborateur M. S. Mottet nous invite à dire quelques mots de l'extension que la culture de ces plantes a prise dans ces derniers temps. La Primevère de la Chine et ses variétés à fleurs simples et à fleurs doubles rendent de tels services à la culture d'ornement par leur floraison hivernale que la production des graines constitue, à elle seule, un commerce fort important. Nous venons de voir, il y a quelques jours, dans les cultures de la maison Vilmorin, à Empel (presqu'ile d'Antibes), toute une collection sur une pente au midi, couverte de légers abris de toile, sous lesquels 35,000 pots de Primevères de la Chine fleurissent actuellement à profusion en dépit des frimas. C'est dire ce que sera la production des graines récoltées dans d'aussi vastes proportions. Les variétés sont toutes séparées les unes des autres, et la sélection est faite avec des soins particuliers pour conserver pures les variétés annoncées au

commerce.

Par le semis, on arrive à reproduire fidèlement ces variétés.

Pour celles à fleurs doubles, c'est plus difficile; outre qu'elles grainent peu ou pas, on ne peut assurer la multiplication que par des procédés particuliers. Nous publierons prochainement un article spécial d'un de nos collaborateurs sur ce sujet.

Masdevallia hybride. Au rebours du plus grand nombre des Orchidées, les pétales des Masdevallia sont beaucoup plus petits que les sépales. Ceux-ci prennent souvent des formes extraordinaires, et

M. André a encore fait passer sous les leur bizarrerie n'est pas sans agrément,

CHRONIQUE HORTICOLE.

car beaucoup d'espèces constituent des [ plantes charmantes.

Cependant, les organes de la génération (gynostème) sont si petits qu'il n'est pas facile de pratiquer la fécondation artificielle. Aussi est-ce une véritable curiosité que l'apparition d'un hybride entre les Masdevallia Veitchii et tovarensis, deux des plus beaux du genre. Cet hybride, qui a été présenté à la dernière séance de la Société royale d'horticulture de Londres, a été obtenu par les soins de M. W. Thompson, de Walten-Grange, à Stone, et a fleuri pour la première fois après douze ans de semis. La plante est intermédiaire entre les deux parents, et les lobes extérieurs de son périanthe sont d'un rose délicat.

Ce premier produit hybride entre deux Masdevallias va ouvrir le champ des espérances parmi les hybridateurs qui essaieront de féconder d'autres espèces entre elles.

Agave angustissima. Les amateurs d'Agaves apprendront avec plaisir qu'une espèce qui manquait à toutes les collections pourra être, désormais, à leur disposition, car le docteur Ed. Palmer vient d'en collecter des graines fertiles dans le pays natal de la plante, sur le rivage de la baie de Manzanilla (Mexique). L'espèce rentre dans la section Littæa, dit M. J.-N. Rose, dans le Garden and Forest; elle a été décrite dans les Transactions of the Academy of sciences de Saint-Louis (Missouri), par le docteur Engelmann, d'après un échantillon trouvé près d'Ocotilla, dans le Mexique occidental. Les indigènes l'appellent Palmilla. Les feuilles sont étroites et bordées de filaments blancs, en rosette épaisse. La hampe a 4 mètres de haut et porte des fleurs jaunes, à lobes linéaires. Voilà une introduction nouvelle, intéressante pour les collectionneurs, et qui sera rustique sur notre littoral méditerranéen.

Pomme de terre à feuilles panachées. Parmi les nouveautés de l'année, il en est une qui intéresse à la fois la culture d'ornement et la culture potagère. C'est la Pomme de terre à feuilles panachées.

La panachure blanche et jaune qui s'étend sur les feuilles vertes produit un effet décoratif qui n'est pas à dédaigner dans les parterres, et lorsque la végétation extérieure aura cessé, on pourra récolter dans le sol d'excellentes Pommes de terre roses et savoureuses, dont l'aspect rappellera celui de l'Early rose,

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Voyage du professeur Ch. Sargent au Japon. Nous venons d'apprendre, avec une vive satisfaction, que l'éminent dendrologiste américain, notre ami, M. Ch. Sargent, vient d'arriver à Boston, après un long voyage d'exploration au Japon. Depuis l'été dernier jusqu'au mois dernier, il a visité les principales régions du Japon où il pouvait trouver des espèces ou variétés nouvelles. Nous savons qu'il y a réussi à merveille et qu'il rapporte plus de 200 espèces, parmi lesquelles beaucoup sont inconnues dans les cultures.

Très-prochainement, nous aurons occasion de préciser les découvertes et introductions faites par M. Sargent au grand profit de l'horticulture.

Congrès d'horticulture de 1893. - Le neuvième Congrès d'horticulture se tiendra du 24 au 29 mai 1893.

Le programme et le règlement ci-dessous font connaître la nature des questions à traiter, ainsi que l'ordre des travaux.

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Ces mémoires, écrits en langue française, devront parvenir au siège de la Société avant le 1er avril 1893. Ils seront imprimés et distribués par les soins de la Commission avant la réunion du Congrès, si elle le juge utile.

Art. 11. Les travaux généraux du Congrès pourront être publiés dar les soins de la Société. Art. 12. Toute personne, française ou étrangère, qui désirera faire partie du Congrès, qu'elle soit ou non membre de la Société nationale d'horticulture de France, devra renvoyer le plus tôt possible au président, rue de Grenelle, 84, Paris, la carte ci-incluse dûment remplie et affranchie.

Art. 13. Les membres du Congrès n'ont aucune cotisation à payer.

Ils reçoivent à titre gracieux tous les documents se rapportant aux travaux du Congrès.

Art. 14. Une carte d'admission pour les séances du Congrès est envoyée à tous les membres adhérents ne faisant pas partie de la Société. Les membres de la Société entreront sur la présentation de leur carte de sociétaire.

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Les plantes de grande culture, par Vilmorin-Andrieux et Cie 1. Nous venons de recevoir le livre qui porte ce titre. Il est rédigé d'après le plan et publié sous le format de l'excellent Traité des plantes potagères des mêmes auteurs.

Composé de descriptions très-soignées des principales espèces et variétés de plantes propres à la grande culture, illustré d'abondantes, claires et élégantes figures dues au crayon si artistique et si exact de M. Godard, cet ouvrage excellent est le développement du Catalogue raisonné des

1 Un vol. in-8, chez Vilmorin-Andrieux et Cie, 4, quai de la Mégisserie, Paris.

céréales, fourrages et plantes économiques, commencé il y a plus de trente ans par la même maison. Les variétés nouvelles et sans cesse perfectionnées nécessitent des rééditions par périodes principales de transformation dans les races cultivées. Ainsi que M. Henry de Vilmorin l'établit dans une courte introduction, les changements sont si rapides que, par exemple, les Pommes de terre de grande culture les plus estimées et les plus répandues aujourd'hui n'étaient pas connues il y a quinze ans.

L'ouvrage dont nous parlons guidera donc le cultivateur avec précision dans le choix des variétés les plus perfectionnées et qui lui donneront les rendements les plus avantageux. Les plantes céréales, fourragères, oléifères, tinctoriales, tannantes, textiles, etc., sont étudiées et décrites de manière à ne rien oublier d'essentiel, et le livre est absolument au courant de la science.

Les maladies de la Vigne, par M. Pierre Viala 2. Nous ne pouvons qu'annoncer aujourd'hui le beau livre que vient de publier M. P. Viala, le savant professeur de viticulture, directeur du laboratoire de recherches viticoles à l'École d'agriculture de Montpellier. C'est une troisième édition d'un ouvrage qui a déjà largement fait ses preuves, mais entièrement refondue et tenue au courant des dernières découvertes de la science viticole et cryptogamique.

Les parasites animaux et végétaux et les maladies diverses qui attaquent la Vigne sont si nombreux, si implacables et si difficiles à étudier, qu'un pareil livre est destiné à rendre les plus grands services, d'abord aux spécialistes par ses hautes qualités scientiques, ensuite au grand pucoloriées et noires et l'indication pratique blic viticulteur, par ses nombreuses figures

des traitements curatifs.

Nous reviendrons avec quelque détail sur pomologue que le vigneron proprement dit, un sujet qui intéresse autant l'horticulteur

lecteurs à faire l'acquisition d'un traité et, dès à présent, nous engageons tous nos complet de la matière, qui leur rendra les plus signalés services dans le traitement des maladies de leurs Vignes.

E.-A. CARRIÈRE et Éd. André.

2 Un vol. in-8, de 595 pages, avec 20 planches en chromo et 290 figures dans le texte. G. Masson, éditeur, 120, boulevard Saint-Germain, à Paris. Prix, 24 francs.

LES KAKIS DANS LE MIDI DE LA FRANCE.

MUSA MARTINI.

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LES KAKIS DANS LE MIDI DE LA FRANCE

Les fruits du Diospyros Kaki et de ses variétés, quoique se répandant de plus en plus dans le midi de la France, ne sont cependant pas aussi appréciés qu'ils méritent de l'ètre. Nous avons d'ordinaire une telle répugnance à goûter les produits végétaux alimentaires auxquels nous ne sommes pas depuis longtemps habitués, que cette répugnance est aussi difficile à vaincre que la croyance à l'influence de la lune ou autres préjugés du même genre.

Cependant, nous avons mangé et fait manger à plusieurs personnes, tout récemment, d'excellents Kakis récoltés au golfe Juan, et qui ont été trouvés par tout le monde excellents. L'important est de les prendre à point. Pour cela, le meilleur moyen est de cueillir les fruits aussi tard que possible, en octobre-novembre, lorsqu'ils paraissent prêts à tomber naturellement. On les rentre dans un fruitier ou une chambre sans feu; on les pose sur leur base, qui reste entourée du large calice quadrisépale, persistant, et on n'y touche plus jusqu'au moment où ils sont blets et prêts à être consommés. Ils doivent être alors entièrement mous, presque déliquescents à l'intérieur, c'est-à-dire de la consistance de la pâte d'Abricots.

La peau seule reste ferme, d'un beau jaune d'or ou orangée, suivant la variété.

Pour manger le fruit, on saisit le calice entre les doigts de la main gauche; on le tient dressé, et, avec un couteau bien tranchant ou mieux un canif, on incise la peau en entier, suivant le diamètre vertical. Puis on écarte les deux parts, et on plonge

une petite cuiller dans chaque moitié, dont la pulpe a la consistance et un peu la saveur de la gelée d'Abricot, avec moins de parfum.

Nous recommandons seulement de ne pas manger la peau, qui offre une saveur àpre, styptique, très-développée et « prend >> fortement au palais.

Dans ces conditions, les Kakis sont de bons fruits, très-agréables à cette saison de l'année. Certaines variétés sont préférables aux autres. Une autre espèce, la «Prune caque», à peau verte devenant noirâtre à la maturité, est même supérieure aux Kakis connus plus généralement sous les noms de Diospyros costata, D. Mazeli, D. Wieseneri, etc. On croit que cette espèce doit se rapporter au D. Roxburghii.

Une autre forme, anciennement connue, le D. coronaria, qui parait n'être qu'une variété du D. virginiana, produit des fruits. vraiment excellents. Il en existe notamment de gros pieds chez notre collaborateur M. F. Sahut, à Montpellier, qui se couvrent chaque année de milliers de fruits vraiment parfaits lorsqu'ils sont à point, c'est-à-dire blets comme ceux de toutes les autres espèces du genre.

Au Japon, en Chine, tous les voyageurs ont trouvé les Kakis formant un article de consommation courante, qui rend de grands services à l'alimentation de toutes les classes de la société. Nous ne voyons pas pourquoi il n'en serait pas de même plus tard en Europe, où les bons fruits d'hiver sont rares et chers, et où les desserts n'ont jamais trop de variété. ÉD. ANDRÉ.

MUSA MARTINI

Cette espèce, qui est toute nouvelle, est aussi peu répandue: elle ne nous est même connue que par ce qu'en a dit dans son catalogue M. Léonard Lille, marchand-grainier, horticulteur, 11, quai des Célestins, à Lyon :

C'est d'Orotawa (Ténériffe) que nous avons reçu les graines de ce nouveau Musa; on le dit bien plus rustique et beaucoup plus ornemental que la variété Ensete, tout en étant d'une végétation aussi luxuriante.

Il a la tige et les nervures des feuilles rougeâtres; celles-ci, de couleur glauque en des

sus et vert clair en dessous, ont le limbe trèsépais, de sorte qu'elles ne se laissent pas déchirer par le vent; les fleurs sont très-jolies et de couleur rose vif.

N'ayant pas expérimenté personnellement cette espèce, nous aurions presque le devoir de nous borner à ce qui précède. Nous observations, qui nous sont suggérées tant croyons pourtant utile d'ajouter quelques par ce qui précède que par l'aspect de la plante et l'ensemble de son faciès général.

Faisons d'abord remarquer que, parmi les caractères qu'on lui assigne, il en est un.

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entre autres qui serait plus que suffisant pour donner une grande valeur au Musa Martini, et même lui assurer une grande supériorité sur les autres, tout en le différenciant de toutes les espèces du genre Bananier: c'est d'avoir le limbe des feuilles tellement solide qu'il résiste aux vents, cela sans se déchirer, propriété qui serait due au tissu du limbe, qui est plus épais. A en juger par son port ou faciès, la plante, en effet, est robuste, et la force des nervures des feuilles semble pouvoir expliquer la robusticité et la résistance de cette espèce. Quant à la couleur rouge des nervures, elle doit, en effet, contribuer largement à la beauté ornementale de la plante;

mais toutefois, en la circonstance, nous ferons observer que cette particularité n'est pas exclusivement propre au Musa Martini, puisqu'on la rencontre assez fréquemment chez certains sujets de Musa Ensete. Mais dans quelles proportions et dans quelles limites? Est-elle plus intense ou différente de forme chez la nouveauté dont nous parlons? Quant à être plus rustique, bien que possible, le fait doit être vérifié, ce qui ne pourra tarder.

On peut se procurer le Musa Martini chez M. Léonard Lille, horticulteur, 11, quai des Célestins, à Lyon (Rhône). E.-A. CARRIÈRE.

LES CAPUCINES

Les Capucines comptent parmi nos meilleures plantes grimpantes pour la garniture des berceaux, treillages, balcons, etc., et en général pour tous les endroits où l'on a besoin de plantes unissant à une végétation rapide un beau feuillage et une floraison abondante et prolongée; les variétés naines sont recommandables pour la garniture des massifs et pour bordures, leur taille n'excède pas 30 centimètres.

Les nombreuses variétés de Capucines hybrides pour la plupart sont sorties des Tropaeolum majus et T. Lobbianum; cependant, les descendantes de ces deux espèces se maintiennent suffi-. samment distinctes pour être cultivées et vendues séparément. On attribue les Capucines naines au Tropæolum таjus; on peut, en effet, distinguer, au moins approximativement, les Capucines de Lobb des Capucines grandes par la villosité de leurs jeunes tiges et des feuilles, par la pubescence du calice, par leur mode de végétation et par leur taille qui peut atteindre 4 ou 5 mètres.

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fleurs et feuilles trèsfoncées; Brune (C. d'Alger), fleurs d'un beau rouge cramoisi marron; Orange de Dunnett, fleurs grandes, jaune orangé clair, feuilles vert franc; Panachée, fleurs jaune orangé à macules pourpres s'étendant quelquefois en stries; La Perle, fleurs blanc crème pur, très-vigoureuse; Rose vif, fleurs rose vif, brillant coloris extrêmement beau et assez

Fig. 15. Tropaeolum majus, var. Tom-Pouce.

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La culture de ces belles plantes est des plus faciles; elles poussent à peu près partout, mais plus la terre est légère et fertile

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