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BIBLIOGRAPHIE

Les Orchidées de semis, par M. Ernest Bergman. Depuis que les hybridations d'Orchidées, commencées en Angleterre par M. Dominy, puis continuées par M Seden, ont été suivies en France par M. Bleu, M. Jolibois et d'autres semeurs, le nombre des hybrides et métis est devenu si considérable que c'est un dédale dans lequel on ne peut se conduire qu'avec un guide sûr.

M. Ernest Bergman a entrepris et mené à bonne fin une longue compilation de toutes les publications faites sur ces plantes. Il l'a publiée dans le Bulletin de la Société nationale d'horticulture de France, et il vient de réunir ses articles, illustrés par des gravures dont les clichés lui ont été obligeamment prêtés, dans une brochure que nous venons de recevoir.

Ce travail, qu'on peut se procurer chez l'auteur, à Ferrières (Seine-et-Marne), constitue un catalogue descriptif très-utile à consulter; on y trouvera rapidement tous les renseignements concernant l'histoire de nombreuses plantes, dont il faudrait, sans cela, chercher la trace dans une foule de publications françaises ou étrangères. C'est un véritable service que M. Bergman vient de rendre aux orchidophiles.

L'Art de greffer, par Ch. Baltet (1 vol. in-18 de 500 pages et 192 fig., à la Librairie agricole de la Maison rustique, 26, rue Jacob. Prix : 4 francs). La cinquième édition de cet excellent livre vient de paraître. C'est le plus éloquent éloge qu'on en puisse faire. Cet ouvrage ne doit désormais manquer à aucune bibliothèque horticole. L'auteur en a étendu l'importance en envisageant la reconstitution de nos vignobles par le greffage sur Vignes américaines; il y a donc la un intérêt agricole autant qu'horticole, car l'avenir de nos vignobles dépend de tous les efforts faits pour leur rendre leur prospérité d'autrefois.

Tous nos éloges et nos remerciments à l'auteur de l'Art de greffer.

L'horticulture française, ses progrès et ses conquêtes depuis 1789, par Charles Baltet (1 volume gr. in-8o de 148 pages avec figures, å la Librairie agricole. Prix : 5 fr.). Ce livre est l'édition illustrée de la conférence que M. Baltet fit, en 1889, au Trocadéro, sur cet intéressant sujet. De nombreuses gravures, des portraits d'illustrations horticoles, apportent un attrait nouveau à cette étude sommaire, où les faits se pressent avec une grande abondance. La plume rapide et pittoresque de l'auteur prête à son style une saveur particulière que connaissent bien nos lecteurs. Ils

retrouveront la verve de M. Baltet dans ce nouvel ouvrage, qui restera le premier jalon posé pour une histoire de l'horticulture en France au XIXe siècle.

Flore de la Polynésie française, par E. Drake del Castillo (1 vol. in-8°, G. Masson, éditeur, 120, boulevard Saint-Germain, Paris).

Après avoir complété ses remarquables Illustrationes floræ insularum maris Pacifici, M. E. Drake del Castillo vient de résumer ses études sur les plantes des possessions françaises en Océanie par la publication de la Flore de la Polynésie française.

C'est un remarquable livre, écrit en français, contenant un bon nombre de descriptions d'espèces nouvelles, et dont nous recommandons tout spécialement à nos lecteurs la lumineuse introduction. On y verra que certaines familles végétales ont pris sur les autres ordres naturels une prépondérance extraordinaire dans la Polynésie.

Les Fougères, par exemple, y sont en nombre considérable (142 espèces), tandis que les familles qui sont le mieux fournies viennent ensuite: les Légumineuses, avec 37 espèces; les Orchidées, avec 34; les Rubiacées, avec 31; les Graminées, avec 30; les

Euphorbiacées, avec 27, etc. Le climat humide, la nature pseudo-parasitaire des Fougères, sont les causes principales de l'abondance des espèces de cette famille.

Au total, c'est une flore peu riche en espèces que celle de la Polynésie française (iles de la Société, Marquises, Pomotou, Gambier et Wallis). Mais elle présente de très-curieuses particularités. M. E. Drake les a fait valoir avec un véritable talent; il a, de plus, illustré avec le plus grand soin et à grands frais les espèces nouvelles qu'il décrivait; il a, en un mot, doté notre littérature botanique d'un bon livre de. plus.

Liste des Conifères cultivées en plein air en Angleterre, par le docteur Maxwel Masters.

Le savant rédacteur en chef du Gardeners' Chronicle, docteur Masters, correspondant de l'Institut de France, a publié, dans le Journal of the Royal horticultural Society une liste taxonomique et synonymique des Conifères que possèdent actuellement l'Angleterre et l'Irlande dans leurs cultures de plein air.

Ce travail est considérable et très-remarquable à tous les points de vue. Il reprend la question de la nomenclature des Conifères depuis le dernier livre publié par M. Beissner sur cet intéressant sujet, et il rendra les plus grands services aux amateurs de cette grande et belle

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PLANTES NOUVELLES OU PEU CONNUES DÉCRITES DANS LES PUBLICATIONS ÉTRANGÈRES.

famille. Le titre est List of Conifers and Taxads, etc., by dr Maxwell T. Masters.

Nous aurons occasion de revenir sur cet intéressant sujet, et nous nous contentons pour aujourd'hui d'indiquer tout l'intérêt que présentent de pareilles publications, fixant l'état de la science sur une famille de plantes, à un moment et dans un lieu déterminés.

Handbook of the Iridaceæ, par J.-G. Baker (1 vol. in-8°, chez George Bell and son, York street, Londres). M. Baker, le savant directeur de l'herbier de Kew, vient de publier un nouveau volume qui va rendre de grands

services à tous ceux que la classification et la description des Iridées intéressent.

Les plantes de cette famille prennent rang parmi les plus jolis végétaux bulbeux ou rhizomateux que nous puissions cultiver. Mais une grande confusion régnait dans leur nomenclature, surtout dans le genre Iris, dont l'Orient nous a fourni, dans ce dernier quart de siècle, tant d'espèces nouvelles et charmantes.

Ce livre va donc être accueilli avec grande faveur par les spécialistes et les amateurs de descriptions correctes et nous saurions trop féliciter M. Baker de l'avoir publié.

Éd. ANDRÉ.

REVUE DES PLANTES NOUVELLES OU PEU CONNUES

FIGURÉES OU DÉCRITES DANS LES PUBLICATIONS HORTICOLES ÉTRANGÈRES PENDANT LE SECOND SEMESTRE DE L'ANNÉE 1892

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saccharinum, L., G. and F., p. 380, f. 64. Amérique septentrionale. Port de l'arbre. Aganisia ionoptera, Nichols. (Orchidées), B. M., t. 7270. Pérou. Espèce décrite dans le Gard. Chron., 1871, p. 1451, sous le nom de Kollensteinia ionoptera. Les fleurs, en grappe lache, sont petites, d'un bleu violacé, avec les divisions marginées de blanc. Agapetes Mannii, Hemsl. (Vacciniées), G. C., vol. 12, p. 364. Inde, Khasya. Jolie plante voisine de A. obovata et qui serait, sans doute, cultivable en plein air dans le midi de la France. Les rameaux sont glabres; les feuilles lancéolées. Les fleurs sont blanches, de 1 centimètre et demi de longueur, avec la corolle cylindrique et les anthères un peu

exsertes.

Agave Franzosini, Baker (Amaryllidées),
G. C., vol. 12, p. 179. Port de l'A. ameri
cana, avec des feuilles de 16 à 18 pieds de
longueur, d'un glauque intense. La panicule
atteint environ 40 pieds de hauteur. Les fleurs
sont vertes dans leur moitié inférieure, jaunes
dans la partie supérieure.

Albuca Buchanani, Baker (Liliacées), G. C.,
vol. 12, p. 488. Shiri-Highlands. Fleurs
jaune-verdatre.
Alloplectus Lynchei, Hook. f. (Gesneriacées,
Cyrtandrées). BM., 7271. Nouvelle-Gre-
nade. Belle espèce voisine de A. tigrina. La
tige, robuste, porte des feuilles oblongues,
lancéolées, acuminées, à face supérieure

verte avec les nervures rouge sanguin, à face inférieure rouge. Les fleurs, velues, ont le calice carné et le limbe de la corolle jaune. Aloe aurantiaca, Baker (Liliacées), G. C., vol. 1, p. 780. Cap de Bonne-Espérance. Intermédiaire comme port entre les A. arborescens, ciliaris et tenuis. La tige, subdressée, atteint plusieurs pieds de hauteur. Les feuilles sont groupées au sommet de la tige; elles sont lancéolées, vertes, non ponctuées. Les fleurs, en grappe dense, sont d'un jaune brillant, teintées de rouge dans le jeune âge.

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Anguloa uniflora, Ruiz. et Pav., var. eburnea (Orchidées), Lind., t. 348. Variété à fleurs d'un blanc d'ivoire uniforme. Aristolochia gigantea, H. Mart., G. C., vol. 12, p. 341 (planche noire).

Asarum Crux-Andreæ (Aristolochiées), G. and F, p. 257, f. 49. Petit sous arbrisseau originaire de l'Amérique septentrionale: NewJersey, Illinois, Texas, etc. Convient à l'ornement des rocailles.

Aster amethystinus, A. Gr. (Composées), G. and F., p. 378, f. 63. Amérique septentrionale.

- sericeus, Vent., G. and F., p. 473, f. 80.Texas. Jolie petite plante à feuilles soyeuses argentées, à capitules assez grands, violet foncé.

surculosus, Michx., G. and F., p. 521, f. 88. Amérique septentrionale. Belle espèce, à grands capitules. Aubrietia grandiflora, Hort. (Crucifères), Rev Hort. Belg., p. 201. Belle variété de l'A. deltoidea, différant du type de l'espèce par ses fleurs plus grandes. M. Leichtlin en a obtenu des variétés de coloris divers, d'un rose plus ou moins foncé, bleu lilacé, etc. Bignonia speciosa, (Bignoniacées), Gard., vol. 42, p. 254, pl. coloriée. Boltonia latisquama, (Composées), G. and F., p. 271, f. 51, - États-Unis d'Amérique.

The

PLANTES NOUVELLES OU PEU CONNUES DÉCRITES DANS LES PUBLICATIONS ÉTRANGÈRES.

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— sororia, N.-E. Brown., Ill. H., t. 145. Amérique australe. Espèce voisine du B. edulis, dont elle diffère par les segments externes du périanthe plus courts que les internes, et munis de cornes. Fleurs rose pourpré vif, ponctuées de cramoisi sombre. Brownea macrophylla, Masters (Légumineuses), Ill. H., t. 149. Colombie. L'une des plus belles espèces du genre. Les inflorescences, atteignant jusqu'à 33 centimètres de diamètre, sont formées de fleurs de couleur écarlate. Elles ont malheureusement une courte durée. Les jeunes feuilles, colorées en rouge cuivré, sont aussi très ornementales. Buddleia Colvillei, G. C., vol. 12, p. 187, f. 32. Sikkim (Himalaya)), à une altitude

de 9,000 à 12,000 pieds. Bulbophyllum anceps, Rolfe (Orchidées), Lind., t. 351, · Borneo. Petite plante pseudobulbeuse, à pseudo-bulbes monophylles. Les hampes florales sont grêles, plus courtes que les feuilles et portent 4 ou 5 fleurs blanc jaunâtre, striées et ponctuées de brun pourpré. Dearei, Rchb. f. (Orchidées), Lind., t. 345. Bornéo. Certainement l'une des plus belles espèces du genre. La plante est petite, compacte. Les fleurs sont grandes, solitaires, de couleur jaune gomme-gutte le sépale dorsal veiné de brun-rougeâtre; les sépales latéraux teintés de pourpre foncé ; les pétales veinés de brun. Le labelle, blanc crême, est tacheté de pourpre foncé à la base; il est articulé avec le pied du gynostème et se balance au moindre mouvement.

- O'Brienianum, Rolfe (Orchidées), G. C., vol. 12, p. 332. - Himalaya. Fleurs solitaires, d'environ 6 centimètres de diamètre, avec de nombreuses ponctuations pourpre rougeâtre foncé sur un fond de couleur plus pâle. Calanthe Sanderiana, Rolfe (Orchidées), G. C., vol 12, p. 396. Côte orientale tropicale d'Afrique. Voisin du C. natalensis, Rchb. f., mais à fleurs plus grandes et à labelle d'une couleur beaucoup plus foncée. La hampe, un peu plus haute que les feuilles, porte de nombreuses fleurs à sépales et pé. tales lilas et à labelle pourpre foncé. Calochortus Kennedyi, Porter (Liliacées). B. M., t. 7264. Californie et Arizona. Superbe espèce, bien distincte de toutes celles qui sont connues dans le genre par ses fleurs d'un brillant rouge coccine.

Caralluna campanulata, N.-E. Br. (Syn. Boucerosia campanulata, Wight.) (Apocynées, G. C., vol. 12, p. 369, f. 61. Ceylan. Espèce voisine du C. umbellata, mais moins robuste et à corolle marquée de lignes transversales jaunes. La note qui accompagne cette figure donne une énumération des espèces du genre Caralluna.

Carludovica microcephala, Hort. berol. (Cyclanthées), B. M., t. 7263. Costa-Rica. Espèce à tige courte, de 1 décimètre de hauteur. Les feuilles, nombreuses, groupées à l'extrémité de la tige, mesurent de 30 à 40 centimètres de longueur; elles sont plissées et d'un vert foncé.

Catasetum Hookeri, Lindl., et (Orchidées). · Brésil Cette espèce a fleuri à Kew et l'on a pu en observer les deux sexes sur la même plante.

Cattleya Acklandiæ, Lindl. (Orchidées), Lind., t. 346. Brésil. Superbe plante bien connue, décrite en 1840 par Lindley.

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Cattleya amethystiglossa, Lind. et Rchb. f., Iteichenb., t. 47, p. 101. Belle espèce, bien connue des orchidophiles.

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Batalini, Sander et Kränzlin, G. C., vol. 12, p. 332. Très belle plante, rappelant en petit le C. Schilleriana avec la couleur du C. superba et l'énorme gynostème du C. bicolor.

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- Brymeriana, Rchb. f., Lind., t. 343. Brésil. Hybride naturel introduit en 1883. Victoria Regina, O'Brien, G. C., vol. 11, p. 808 et 809, f. 115 et 116. Figures de cette espèce nouvelle, décrite dans la même année, p 586, par M. O'Brien. Cheiranthera parviflora, Benth. (Pittosporées), B. M., t. 7261. Australie occidentale. Très élégante petite plante grimpante, rappelant le Sollya heterophylla par son port ainsi que par ses petites fleurs d'un beau bleu. Cirrhopetalum Thouarsii, Lindl., var. concolor, Rolfe (Orchidées), G. C., vol. 12, p. 178. Variété à fleurs jaune pâle uniforme. Clematis Prattii, Hemsl. (Renonculacées), B. K., p. 82. - Chine. Espèce intermédiaire entre C. japonica et C. lasiandra. Feuilles trifoliolées, à folioles entières ou rarement un peu dentées. Sépales plus longs que les étamines. Carpelles très-nombreux, ovoïdes, velus. Clerodendron congense, Baker (Verbénacées), B. K., p. 127. État libre du Congo. bords de la rivière au-dessous de StanleyPool Très-belle espèce voisine du C. pinnatum, Hook., B. M., t. 4255. C'est une plante ligneuse, dressée, à rameaux grêles. Les fleurs, en cime, forment une inflorescence globuleuse, terminale, de 12 centimètres de diamètre.

Coryanthes macrocorys, Rolfe (Orchidées), Lind., t. 342. Pérou. Remarquable espèce, bien caractérisée par son capuchon, allongé au lieu d'être en forme de poche arrondie et creuse. Les fleurs sont de couleur jaune-verdâtre påle, semi-transparent, avec une foule de petits points et de stries brun-rougeatre. Costus unifolius, N.-E. Br. (Scitaminées), G. C., vol. 12, p. 696. Côte-d'Or. Une des plus remarquables espèces du genre. Cryptophoranthus (Masdevallia) Dayana, Roife (Orchidées), Ill. H., t. 146. NouvelleGrenade. Espèce décrite, en 1880, par Reichenbach, sous le de Masdevallia Dayana. Le genre Cryptophoranthus se distingue des Masdevallia par les sépales qui restent soudés à la base et au sommet, Les seules ouvertures de la fleur sont constituées par une paire de fentes latérales des deux côtes.

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Cusparia undulata, Hemsl. (Rutacées). G. C., vol. 12, p. 396. · Brésil. Petit arbre à feuillage ornemental, à port de Palmier. Cymbidium Humblotii, Rolfe (Orchidées), G. C., vol. 12, p. 8. Madagascar. Cette nouvelle espèce rappelle le C. giganteum par ses feuilles, qui naissent sur un rhizome. Les fleurs, en panicule rameuse, sont nombreuses,

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PLANTES NOUVELLES OU PEU CONNUES DÉCRITES DANS LES PUBLICATIONS ÉTRANGÈRES.

Cypripedium Edithæ, G. C., vol. 12, p. 458. - Hybride horticole issu du C. caricinum C. Roezlii.

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Maynardi, Rolfe, Reichenb., t. 43, f. 1. Hybride horticole issu du C. purpuratum XC. Spicerianum.

Pollettianum, Rolfe, Reichenb., t. 43, f. 2. -Hybride horticole issu de C. calophyllum C. cnanthum superbum.

pubescens, Willd., The Gard., vol. 42, p. 386, f. 2. Figure coloriée de cette intéressante espèce de plein air.

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Warnero superbiens, G. C., vol. 12, p. 301; G. and F., p 511, f. 87. Hybride horticole issu de C. Warneri C. superbiens. Cyrtanthus Galpini, Baker (Amaryllidées), B. K., p. 83. Afrique méridionale, Barberton, Transvaal, à 3,000 pieds d'altitude. Nouvelle espèce, rappelant le C. sanguineus, qui figure déjà dans les jardins. Les fleurs en sont d'un rouge brillant nuancé de jaune. Cyrtopodium punctatum. Lindl. (Orchidées). Lind., t. 344. Amérique tropicale. Trèsbelle plante, l'une des premières Orchidées tropicales connues, décrite en 1762 par Linné, sous le nom d'Epidendrum punctatum. Daphne Genkwa, Sieb. et Zucc. (Thymélées), The Gard., vol. 42, p. 94. Japon. Planche coloriée de ce charmant arbrisseau, de 60 centimètres à 1 mètre de hauteur, dont les fleurs, odorantes et violettes, sont réunies en longue inflorescence et rappellent le Lilas de Perse. Dendrobium chrysocephalum, Kränzl. (Orchidées), G. C., vol. 12, p. 122. De la section Pedilonum. Les fleurs rappellent celles du D. viridi-roseum comme forme; elles sont d'un jaune d'or foncé.

lamellatum, Lindl., Ill. H., t. 151. Bornéo. Espèce introduite en Europe en 1840. Mac Carthiæ, Thwaites, Lind, t. 349. Ceylan. Belle espèce décrite et figurée en 1855 dans le Botanical Magazine, t. 4886.

nobile, Lindl., var. Cooksonianum, Rchb. f. Lind., t. 340 - Du Sikkim à la Chine centrale. Forme à pétales concaves ayant l'apparence d'un labelle, munis d'une large macule marron dans leur moitié inférieure.

Phalaenopsis, Fitzgerald (Orchidées), Reichenb., t. 42, p. 89. - Australie et NouvelleGuinée. L'une des plus belles espèces du genre. Décrite et figurée dans le Gardeners' Chronicle, 1880, 2, p. 38; B. M., t. 6817, etc. Phalaenopsis, var Rothschildiana. Fleurs d'un blanc de neige avec certaines parties teintées d'une délicate couleur rose. Dieffenbachia Olbia, Lind. et Rodigas (Aroï

dées), Ill. H., t. 148. Pérou. Belle plante à feuillage ample, panaché de jaune et de blanc. Disa Cooperi, Rchb. f. (Orchidées), B. M., t. 7256. Natal. Curieuse espèce à hampe multiflore. Les fleurs, odorantes, de 3 centimètres de diamètre, ont le sépale dorsal blanc rosé, infundibuliforme, en corne grêle, dépassant beaucoup la longueur de l'ovaire; les sépales latéraux sont roses; le labelle est onguiculé et d'un jaune fauve.

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incarnata, Lindl. (Orchidées), B. M., t. 7243. Madagascar. Cette espèce, très-distincte de toutes celles du genre, est remarquable aussi par la couleur jaune orangé de ses fleurs.

- Veitchi, Hort., The Gard, vol. 42, p. 408. Superbe hybride issu de D. grandiflora racemosa. Les fleurs en sont grandes, d'un rose brillant.

Dizygotheca Nilssoni, N.-E. Br. (Araliacées).

B. K., p. 197. Cette belle plante a été mise au commerce, en 1880, sous le nom d'Aralia Nilssoni. Elle est probablement originaire des îles de l'Océan Pacifique. Sa tige est simple, inerme; les feuilles, digitées, portées sur un long pétiole (de 50 à 60 centimètres) sont formées de 9 à 11 folioles longuement pétiolulées (30 à 40 centimètres); elles sont glabres, oblongues-allongées, entières ou un peu sinuées subondulées, mesurant de 30 à 40 centimètres de long sur 5 à 10 centimètres de large.

Echium callithyrsum (Boraginées), The Gard., vol. 42, p. 452, pl. color. Canaries. Très bel arbrisseau d'orangerie ou de serre froide. Encephalartos Alstensteinii (Cycadées), G. C., vol. 12, p. 489, f. 75, 491, f. 76, 493, f. 77. Epidendrum Capartianum, L. Lind. (Orchidées), Lind., t. 333. Brésil. Intéressante espèce à pseudobulbes mono-diphylles. Le pédoncule, simple ou ramifié, porte 5 ou 6 fleurs dans sa moitié supérieure. Celles-ci, d'environ 4 centimètres 1/2 de diamètre, ont les sépales et les pétales d'un vert brunâtre; le labelle, trilobé, est blanc, avec le lobe médian strié longitudinalement de 7 lignes pourpre vif. inversum, Lindl., Rev. Hort. Belg., p. 169. Brésil. Espèce introduite en Europe en 1839.

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Wallisii, Rchb. f. (Orchidées), Lind., t. 331 Nouvelle-Grenade. Plante pouvant atteindre 1 mètre à 1m 20, à tiges semblables à des roseaux, feuillées dans toute leur longueur. Hampe portant de 3 à 4 fleurs parfumées, à segments jaune d'or, tachetés de cramoisi pourpré. Labelle large, blanc, traversé de lignes pourpres, radiées; disque jaune. Erica propendens, Andr. (Éricacées), The Gard., vol. 42, p. 298. Cap. Charmante espèce à petites fleurs campanulées, violettes, très nombreuses. Eulophia dispersa, N. E. Br. (Orchidées), B. K., p. 127. - Delagoa Bay, Zanzibar, etc. Espèce voisine de E. speciosa, mais en différant par son port moins robuste, ses bractées plus étroites et surtout par son labelle muni de lamelles bien évidentes. Les fleurs sont odorantes, jaunes avec le centre blanc, strié de cramoisi. On les a indiquées aussi comme étant jaunes avec les lamelles du labelle jaune orangé, ce qui pourrait faire croire que ces fleurs varient de couleur.

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Ferula tingita na, L. (Ombellifères), B. M., t. 7267. Afrique septentrionale et Syrie. Belle plante à feuillage ornemental qui mériterait d'être plus répandue dans les jardins. Fourcroya pubescens, Baker (Amaryllidées), B. M, t. 7250. Mexique. Belle plante à port d'Agave, qui pourrait certainement être cultivée en plein air dans le midi de la France. Les feuilles sont beaucoup plus courtes que celles du F. gigantea.

Fritillaria aurea, Schott. (Liliacées), The Gard., vol. 42, p. 72. Taurus. Les fleurs ressemblent à celles du F. Meleagris, mais sont d'un jaune brillant, ponctuées de brun à la base.

D.

(A suivre.)

D. Bois.

L'Administrateur-Gérant: L. Bourguignon.

Imp. Georges Jacob, -- Orléana

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CHRONIQUE HORTICOLE

Le temps. - Le Mildiou et l'Oïdium en Bretagne. Quelques fructifications remarquables sur le littoral méditerranéen. — Culture des Primevères de la Chine. Masdevallia hybride. · Agave angustissima. Pomme de terre à feuilles panachées. Voyage du professeur Ch. Sargent au Japon. Congrès d'horticulture de 1893. Les Plantes de grande culture, par Vilmorin-Andrieux et Cie.

· Les maladies de la Vigne, par Pierre Viala.

Le temps. La période de temps rigoureux qui vient de sévir sur la presque totalité de l'Europe laissera un triste souvenir dans les annales de l'horticulture. Une série de basses pressions atmosphériques, des tempêtes de neige et de vents du Nord et du Nord-Est sur la Manche et sur l'Atlantique, de nombreux sinistres maritimes, de faux dégels suivis de recrudescences de froid, des neiges épaisses et accumulées qui ont causé l'arrêt complet ou le retard de nombreux trains, enfin de longues listes de pertes parmi les végétaux, tel sera le bilan de cette série néfaste.

La fin de décembre a fourni des minima -13 degrés dans la région parisienne, tandis que la température restait élevée dans le midi de la France, où nous nous trouvions vers Noël. A cette époque, à Toulon, à Hyères, à Cannes, à Nice, à Menton, les Roses Safrano se vendaient 20 centimes Ja douzaine, et les autres fleurs à l'avenant. On envoyait chaque jour de Cannes, par les trains rapides, des quantités de paniers, remplis de leur cargaison parfumée : Roses, Œillets, Giroflées, Narcisses de Constantinople, Mimosas (Acacia dealbata), etc.

Mais, o disgrâce! tout cela disparaît en un seul jour. Le 3 janvier, Cannes se réveille sous une neige épaisse, et le thermomètre descend, au matin, à 5 degrés, 5 degrés, entre le golfe Juan et la Croizette. Chose étrange! les autres parties de la ville et des environs étaient beaucoup moins éprouvées. Malheureusement, le froid continua, avec quelques alternatives de soleil, et la statistique des désastres dans la flore exotique de ces régions est tout à fait lamentable. II faudra de longs mois pour que les jardins retrouvent leur parure d'autrefois.

Depuis le commencement de janvier, dans la France moyenne, le thermomètre n'a fait que baisser. Entre le 5 et le 9, il a été menaçant; la neige et la gelée ont alterné, jusqu'à ce que, le lundi 10, on eût la triste constatation de - 15 degrés à Versailles et d'une température beaucoup plus basse en de nombreuses localités. 1er FÉVRIER 1893.

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En Touraine, où la température est ordinairement plus élevée de quelques degrés qu'à Paris, la gelée a été terrible. Dans la vallée du Cher on a constaté jusqu'à 24o, et dans la nuit du 17 au 18 janvier le thermomètre a marqué, à La Croix de Bléré, de 3 à 5 heures du matin - 26°; jamais un pareil chiffre n'avait été observé dans ce pays.

Nous ne pouvons dire encore quelles seront les suites de ces dépressions très sérieuses du thermomètre, mais il n'est que trop à craindre qu'elles ne laissent des traces désastreuses, surtout si le dégel ne se fait pas avec lenteur.

Le Mildiou et l'Oïdium en Bretagne.Notre excellent collaborateur, M. Blanchard, nous écrit à propos de ces deux affections de la Vigne :

Le Mildiou (Perenospora viticola) nous est inconnu dans le Finistère, quoique cependant il existât à Redon en 1889, ce que nous avons constaté sur les derniers ceps de Vigne cultivés en plein vent. Il n'y était pas abondant, mais il y existait, et, comme il n'a pas été combattu, il est plus que probable qu'il se sera répandu plus loin vers l'Ouest.

L'Oïdium, au contraire, exerce ses ravages sur toute l'étendue du département, y compris l'ile d'Ouessant, où sont encore cultivés quelques pieds de Vigne pour l'ornement des habitations; mais le mal est secondaire, puisque le Raisin n'y mûrit que très-exceptionnellement, ainsi que cela est arrivé cette année, par exemple. Sur le continent, on cultive bien quelques treilles un peu partout, soit sur le devant des habi

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