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A PROPOS DU GREFFAGE DES EUCALYPTUS.

grandes, et surtout par ses pétales arrondis : elle est odorante.

Arbres et arbrisseaux d'ornement.

M. Maxime Cornu, professeur de culture au Muséum, a mis sous les yeux de la Société un pied d'Osteomeles anthyllidifolia littéralement couvert de fleurs. On sait que cette Rosacée est fort rare. Le Muséum en possédait un exemplaire qui lui avait été donné, à la suite de l'Exposition universelle, par la Commission japonaise. Mais cette plante, nanisée, comme la plupart de celles qui figuraient dans le parc japonais du Trocadéro, est restée jusqu'à ce jour sans fleurir. Le Muséum a reçu, en outre, des graines d'Osteomeles récoltées au Yunnan M. l'abbé Delavay. Les plantes qui en sont par issues se sont développées avec vigueur, et déjà, l'an dernier (page 122), la Revue signalait la floraison d'un pied qui a donné un fruit

mûr.

Ce charmant arbrisseau, de serre froide sous le climat de Paris, prospérerait certainement en plein air sur le littoral de la Manche, de Brest à Cherbourg.

Arbres fruitiers.

M. Brochard présentait une corbeille de

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fruits très-remarquables, des Doyenné d'hiver très-beaux et très-sains obtenus en espalier et sous abris de verre, seul moyen d'obtenir cette variété en bon état dans notre région. Ces Poires étaient accompagnées d'une nouvelle variété de Pommes issue de semis et à laquelle l'obtenteur a donné le nom de Thérèse Brochard. C'est un beau fruit. Après dégustation, le Comité d'arboriculture fruitière l'a déclarée de qualité bonne.

Plantes potagères.

M. Bellair appelle l'attention de la Société sur des tubercules de Stachys palustris qu'il a récoltés dans le jardin du palais de Versailles. Ils représentent le produit d'un pied provenant de graines récoltées en 1891, à Compiègne,' et semées en mars 1892. M. Bellair pense qu'on pourrait cultiver la plante comme le Cerfeuil bulbeux, en la semant soit à l'automne, soit en mars. La difficulté serait évidemment de se procurer des graines, car, on le sait, le Stachys palustris est peu fertile. Le présentateur a néanmoins pu arriver à trouver 10 graines sur une plante : il espère qu'on arriverait, par sélection, à créer des races plus fertiles.

A PROPOS DU GREFFAGE DES EUCALYPTUS

Dans un article fort intéressant publié dans le numéro de la Revue horticole du 16 janvier 1893, M. Justin Dugourd rend compte de ses essais heureux de greffage des Eucalyptus en Palestine. Il cite plus particulièrement les résultats qu'il a obtenus. en greffant l'Eucalyptus Globulus sur l'E. resinifera.

M. Dugourd désigne sans doute sous ce dernier nom une espèce très-répandue, l'Eucalyptus rostrata, dont l'une des formes est vulgairement connue dans la plupart des jardins du Midi, sous le nom impropre d'E. resinifera. Ce nom appartient, en effet, à une espèce absolument différente de celle-ci et décrite par Smith; c'est l'un des plus beaux Eucalyptus indigènes d'Australie dans les fertiles vallées du Queensland et de la Nouvelle-Galles du Sud. D'après Mueller, le savant botaniste de Melbourne, l'E. resinifera vrai convient pour les régions intratropicales, chaudes et humides. Ce sont là des qualités essentiellement différentes de celles qu'indique M. Dugourd. Aujoutons qu'il existe un bel exemplaire de cette espèce, encore peu répandue, dans la riche collection de la villa. Thuret.

D. Bois.

Cette expérience de greffage est d'autant plus intéressante que l'Eucalyptus rostrata, et, par conséquent, sa forme improprement appelée E. resinifera, est l'une des espèces qui se plaisent le mieux dans les terrains calcaires du midi de la France. Elle résiste aussi plus facilement que beaucoup d'autres dans les terrains secs de la région méditerranéenne, et nous voyons que M. Dugourd a fait une constatation analogue en Palestine.

Les diverses circonstances que nous venons de signaler rendent très-importantes les expériences de greffage des Eucalyptus, puisque nous pourrions, par ce moyen, cultiver dans nos sols calcaires beaucoup d'espèces qui exigent pour prospérer convenablement des terrains de nature différente. Le problème serait alors ainsi posé: étant donné une ou plusieurs espèces d'Eucalyptus, se développant vigoureusement dans un sol de nature déterminée, les utiliser comme sujets, pour greffer dessus les espèces qui n'ont pas pu vivre dans ce sol à l'état de franc de pied.

Dans les expériences que nous avons faites à Lattes, près de Montpellier, et en nous plaçant à ce mème point de vue, nous

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A PROPOS DU GREFFAGE DES EUCALYPTUS.

avons obtenu des résultats réellement remarquables, par le greffage de différents autres genres de plantes. Plusieurs espèces de Pins, par exemple, se montraient d'une culture difficile et souvent même impossible, dans les essais que nous en avions faits en terrain calcaire. En les greffant soit sur le Pin d'Alep (Pinus halepensis), soit sur le Pin noir d'Autriche (Pinus nigra), soit encore sur le Pin pignon (Pinus pinea), selon les préférences qu'elles montraient pour l'un ou l'autre de ces porte-greffes, nous avons pu cultiver dans le même sol, et voir se développer convenablement, la presque totalité des espèces rares de Pins, qui s'étaient montrées réfractaires jusque-là à l'état de franc de pied.

Sur cent et quelques espèces d'Eucalyptus qui ont été essayées à Lattes, pendant ces trente dernières années, la presque totalité a fini par succomber à la suite d'un hiver trop rigoureux, après avoir résisté plus ou moins longtemps, et alors que les sujets avaient acquis parfois des proportions considérables. Quelques rares espèces n'ont pu supporter la chaleur trop sèche de nos étés. Mais il en est un assez grand nombre qui ont vivoté misérablement pendant plusieurs années et ont fini même par périr, quoique le froid n'y fût pour rien, parce que la nature du sol ne leur convenait pas. C'étaient généralement les espèces originaires des parties granitiques des Alpes australiennes ou de la Tasmanie. Il serait certainement intéressant de pouvoir essayer d'en réussir la culture dans les terrains qui ne peuvent convenir à leurs racines, en les greffant sur d'autres espèces que nous savons pouvoir se contenter de ces mêmes terrains.

Ainsi que nous l'avons raconté ailleurs, un pied d'Eucalyptus d'espèce indéterminée, qui avait été planté à Lattes, en 1864, supporta sans encombre 18 de froid, avec 40 centimètres de neige sur le sol, en janvier 1871. Auprès de lui, et comme termes de comparaison, les Bibassiers, les Lauriers-Tins, les Buis de Mahon, les Fusains du Japon, ainsi que beaucoup d'autres plantes, gelèrent jusqu'au niveau du sol et il fallut les recéper. On peut juger par là combien l'hiver fut rigoureux et dé

Les Eucalyptus, aire géographique, indigenat, culture, historique, découverte, description de leurs propriétés forestières, industrielles, assainissantes, médicinales, etc., par Félix Sahut, 1 vol. in-8 raisin, avec figures et une carte de la Tasmanie. Montpellier, Coulet, éditeur,

sastreux pour les jardins du midi de la France. Néanmoins, cet Eucalyptus ne souffrit aucunement et ses feuilles même restèrent absolument intactes. Ce sujet s'était trouvé mêlé par hasard dans un semis d'E. Risdoni, dont les graines étaient d'importation australienne. Quoique l'arbre eût atteint 12 mètres de hauteur, il n'avait jamais fleuri, et, aprés une vingtaine d'années de végétation languissante, il finit par dépérir petit à petit, sans qu'il eût été possible d'en déterminer l'espèce.

Il est évident que cet Eucalyptus, que M. Naudin avait désigné provisoirement sous le nom d'E. lattensis, aurait pu faire souche, s'il avait donné des graines d'une race moins frileuse que la plupart des espèces déjà essayées. Aussi nous paraissait-il précieux d'en conserver l'espèce, et eûmes-nous immédiatement l'idée, après l'épreuve victorieuse de l'hiver 1870-1871, de multiplier cet arbre pour le propager. Nous en essayames donc le greffage sur différentes espèces congénères, et tout à la fois par la greffe en fente et par celle en approche. Nous n'eùmes pas l'espérance de pouvoir réussir par le greffage en écusson, et n'essayâmes pas ce moyen qui ne nous inspirait aucune confiance. C'était à tort, assurément, puisque M. Dugourd en a obtenu de bons résultats.

La réussite fut assez bonne par le greffage en fente, elle fut même excellente par le greffage en approche. Les cinq ou six douzaines de sujets ainsi obtenus ne paraissaient devoir rien laisser à désirer: les soudures étaient aussi parfaites que possible, et la végétation réellement satisfaisante. Ces jeunes arbres se développèrent vigoureusement, et comme pour ceux de M. Dugourd, il y avait lieu de se féliciter du résultat obtenu. Nous avions eu le soin de greffer très-bas, afin que le porte-greffe qui était d'espèce plus frileuse pût être plus facilement préservé du froid, après la plantation du sujet à sa place définitive.

Toutefois, le succès ne fut pas de longue durée. Quoique les sujets greffés se fussent admirablement développés, au point que quelques-uns atteignirent la hauteur de 2 mètres dès la première année, ils ne se conservèrent pas longtemps en bon état de végétation. L'année suivante, la plupart des pieds poussèrent maigrement, et peu à peu ils finirent par dépérir les uns après les autres. A la fin de la troisième année, ils étaient tous morts.

Nous faisons des voeux, néanmoins, pour

LA CONCENTRATION DE JUS DE FRUITS POUR L'EXPORTATION.

que pareil accident ne survienne pas aux sujets que M. Justin Dugourd a obtenus en Palestine par le greffage de l'E. Globulus sur l'E. rostrata. On ne peut, en effet, rien présumer à cet égard, car, dans le greffage comme en beaucoup d'autres choses, ce qui est vérité ici peut être souvent erreur autre part. Dans les questions de cette nature, de nombreuses expériences le démontrent surabondamment, les conditions de climat exercent une influence toujours appréciable, souvent très-grande et quelquefois même prépondérante sur la réussite de l'opéra

tion.

Le greffage de tel ou tel végétal, qui est possible et généralement même facile dans une contrée déterminée, devient parfois difficile et souvent même impossible dans une autre contrée. C'est surtout là, nous croyons devoir le répéter, une question de climat, et les exemples bien constatés qu'on pourrait citer à l'appui de ce fait, aujourd'hui parfaitement observé un peu partout, sont maintenant assez nombreux pour qu'on puisse l'affirmer avec certitude.

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Il se pourrait donc très-bien que le greffage des Eucalyptus, que nous considérons jusques à plus ample expérience comme étant difficile à Montpellier, soit relativement facile en Palestine, et nous le souhaitons de grand coeur pour ceux qui s'adonnent à la propagation de cet arbre précieux dans les pays orientaux.

A première vue, il peut paraitre extraordinaire que le greffage entre elles d'espèces appartenant au même genre ne dure pas longtemps, alors que l'opération par ellemême avait parfaitement réussi. Ce phénomène est assez fréquent entre espèces appartenant à des genres différents, et nous en avons cité de nombreux exemples 1. Mais la physiologie du greffage est encore si peu connue, malgré tout ce qui a été écrit sur cette question, qu'il reste beaucoup de points à élucider pour expliquer les faits souvent disparates qui se présentent en foule tous les jours, sous les yeux du praticien, surtout quand celui-ci est doublé d'un observateur sagace et consciencieux. Félix SAHUT.

LA CONCENTRATION DE JUS DE FRUITS POUR L'EXPORTATION

On se préoccupe, en Allemagne, d'une nouvelle industrie, qui consiste à condenser, à basse température, des jus de fruits, plus particulièrement du jus de Cerise, jusqu'au quart du volume primitif du liquide, pour l'exportation à destination de l'Amérique du Nord. L'usine G. Christ, Berlin, S., Fürsterstrasse, 17, a mis dans le commerce de petits appareils d'essai, d'une contenance de 10 litres (4 à 5 litres de contenance utile); plusieurs personnes ont réussi des expériences satisfaisantes. Il parait cependant que ces petits appareils se vendent à des prix qui sont en disproportion avec leur productivité possible. Une industrie de ce genre ne pourra guère être engagée qu'en se servant d'appareils plus grands. En général, le nouveau procédé ne pourra servir qu'aux grandes entreprises, puisqu'il ne suffit pas de posséder un appareil vacuum; il faut encore une pompe à air mue par la vapeur ou par un moteur à gaz; le chauffage du vacuum se fait aussi mieux à la vapeur. M. le docteur P. Kulisch, de Geisenheim, pense qu'un appareil de

Les Vignes américaines, leur greffage et leur taille, 1887, Montpellier, Coulet, éditeur. (Voir surtout pages 179 à 474.)

400 litres de contenance, pouvant recevoir par chargement 200 litres de jus, exigerait, y compris les divers accessoires, moteur, etc. une première dépense d'au moins 5 à 6,000 francs.

Naturellement, une exploitation ayant d'autres services encore à demander au moteur, en dehors de la campagne de concentration du jus, y trouvera bien plus d'avantages.

Il parait que les principes aromatiques recueillis avec l'eau d'évaporation peuvent en être séparés et réintégrés au produit concentré. Il n'y a pas de sucre à ajouter.

Un échantillon de jus de Cerise ainsi préparé accusa un poids spécifique de 1,162, une couleur irréprochable, un goût sinon absolument inaltéré, toutefois parfaitement satisfaisant; la bonne qualité du produit se conservait parfaitement dans un vase ouvert, placé dans une chambre chauffée. On admet que les petits horticulteurs pourront vendre aux usines de concentration du jus frais additionné d'alcool, ce qui suffit pour que le jus se conserve pendant quelque temps; cela permettrait aux usines de répartir le travail sur une période plus longue. L'esprit-de-vin passera dans le condensateur avec l'eau évaporée et pourra en être séparé

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et utilisé à nouveau; des expériences l'ont parfaitement prouvé.

M. Kulisch ne pense pas que le procédé acquière une importance commerciale pour les autres sortes de fruits, telles que les Framboises, les Fraises, étant donné que le jus de ces fruits à arome plus délicat pourra difficilement être concentré sans perdre beaucoup de ses qualités. D'ailleurs, ces jus-là sont souvent additionnés de sucre expressément pour le marché, qui les exige tels; la concentration ne présente donc plus par rapport à eux les mêmes avantages sur les procédés actuels que par rapport au jus de Cerise.

Il est à remarquer que la préparation de jus de Raisin concentré ne s'est pas encore répandue, bien qu'elle ait été préconisée à plusieurs reprises. C'est que le vacuum est un procédé cher. Dernièrement, on s'est mis à fabriquer du jus de Raisin concentré en Italie, mais ce n'est pas en vacuum, bien qu'à basse température. La Californie exporte seule en Angleterre (pour sauces et pour la cuisine en général, jamais pour la vinification) du jus de Raisin concentré à l'aide d'appareils à vacuum, système Springmühl, expédié en des boîtes à conserves en fer-blanc. J. VILLEBOUCHÉVITCH.

CORRESPONDANCE

M. P. (Paris). Les Oranges doubles ou triples que vous avez reçues de Nice, et dont vous nous avez envoyé un échantillon, présentent une particularité qui a été étudiée à plusieurs reprises dans la Revue horticole. Vous trouverez notamment sur ce sujet un article de M. Carrière, avec figures, dans le volume de 1883, pages 19 et suivantes. L'explication de ce cas n'est pas, comme vous le croyez, dans l'influence du sujei sur la greffe, même avec des surgreffages successifs. C'est un simple cas tératologique, un dédoublement des carpelles, comme on en voit dans d'autres plantes.

Mais ce phénomène, observé depuis bien. longtemps, ce qui fait qu'on a appelé ces fruits des Maravillas, attire toujours l'attention des observateurs.

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M. R. A. (Cannes). Les Eucalyptus ont leurs feuilles gelées, il est vrai, et quelquesunes de leurs jeunes pousses; mais ils repousseront rapidement, et, l'hiver prochain, il n'y paraîtra plus.

Ce sont les Palmiers qui ont le plus souffert. Mais ne vous hâtez pas de rabattre les anciennes feuilles grillées; elles appauvriraient la plante et affaibliraient la prochaine végétation.

M. L. L. (Calvados). On commence à cultiver les variétés japonaises de Pruniers, comme Chabot, Botan et autres, dans tous les bons établissements d'horticulture. Vous les trouverez notamment chez MM. Barbier frères, Dauvesse, à Orléans; André Leroy et Louis Leroy, à Angers; Croux. à Aulnay, près Sceaux, etc.

M. Et. de M. (Chartres). - Nous avons bien reçu votre lettre relativement à la transformation des vieilles murailles en rochers couverts de végétation dans les parcs. C'est un sujet que nous traiterons prochainement dans la Revue horticole.

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L'Administrateur-Gérant: L. Bourguignon.

Imp. Georges Jacob,- Orléana

CHRONIQUE HORTICOLE.

CHRONIQUE HORTICOLE

Cours de cultures coloniales du Muséum.

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Exposition de la Société nationale d'horticulture de France. - Congrès horticole de 1893. — Inauguration du nouveau palais du Jardin d'Accliinatation. Culture rémunératrice des Orchidées. Nouveaux cépages pour le Midi. Les meilleurs Cognassiers. Gardenia Stanleyana. — Bégonia Gloire de Lorraine. — Senecio leucostachys. — Primula obconica. - Fumure de la Vigne par le plâtre. Les fruits du Cap de Bonne-Espérance. Bouillie cuprocalcaire. Le Café de Libéria. École d'agriculture pour filles. Les bois industriels indigènes et exotiques. — Odorographia. Le Pepino. Exposition à Lyon en 1893.- Expositions annoncées. — Rectification. - Nécrologie: MM. Antoine Chantin; F. Schlumberger; E. Benary; Jean-Eugène Chauré.

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Cours de cultures coloniales. M. Maxime Cornu, professeur, commencera son Cours de cultures coloniales le vendredi 10 mars 1893, à neuf heures du matin, dans l'Amphithéâtre de la Galerie de Minéralogie, et le continuera à la mème heure, les Lundis, Mercredis et Vendredis suivants.

Ce cours aura pour objet l'exposé des Cultures coloniales, principalement dans nos possessions d'Asie (Cochinchine, Tonkin, etc.); l'étude des espèces végétales ou des variétés qui peuvent être utilisées par les colons, et la comparaison avec les cultures usitées dans les régions voisines ou analogues.

Les leçons du Mercredi seront des leçons pratiques (Étude des végétaux et des produits en relation avec le Cours); elles auront lieu au Laboratoire de Culture, rue de Buffon, no 61, à neuf heures, pendant la durée du Cours.

Exposition de la Société nationale d'horticulture de France. L'exposition générale annuelle des produits de l'horticulture organisée par la Société nationale d'horticulture de France se tiendra à Paris, du 24 au 29 mai prochain. Tous les horticulteurs, amateurs, jardiniers, instituteurs, directeurs de jardins publics et scientifiques qui voudront prendre part à cette exposition devront adresser, avant le 8 mai, à M. le président de la Société, rue de Grenelle, 84, une demande accompagnée: 1° de la liste nominative et complète des genres de plantes et des objets qu'ils désirent présenter; 2o de l'indication des Concours auxquels ils désirent prendre part, et 3° de l'indication exacte, pour chaque Concours, de l'espace superficiel qu'ils peuvent occuper. L'exposition comprendra sept grandes di

visions :

10 Plantes de serre: Plantes nouvelles, 4 concours; belle culture, 5; culture spéciale, 1; 16 MARS 1893.

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Inauguration du nouveau Palais du Jardin d'acclimatation. Les nouvelles constructions de ce vaste établissement sont désormais ouvertes au public. Elles ont été inaugurées le samedi 4 mars, de la manière la plus brillante. M. le Président de la République et Mme Carnot assistaient à cette fète; ils ont été reçus par le directeur, M. A. Geoffroy Saint-Hilaire, entouré de tout le haut personnel de la Société du Jardin d'acclimatation.

Le vaste hall, pouvant contenir huit mille personnes, était rempli par les insuperbe concert, puis se sont répandus à vités, qui ont écouté avec grand plaisir un

travers le Palmarium, les serres, les volières, les jardins, admirant le luxe et la bonne tenue de tous les services.

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