Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

NOTES POMOLOGIQUES.

affreux, et un tiers de mes arbres, y compris des Chênes vieux et robustes, ont été complètement

brûlés.

Je ne sais si ce phénomène a été observé dans plusieurs localités, mais je puis vous affirmer l'entière exactitude des degrés signalés. J'ai fait constater la régularité de mes instruments, et j'en ai environ une vingtaine placés à diverses expositions.

Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations bien affectueuses. J.-E. LAFONT.

Dans une lettre qu'il vient de nous adresser, un amateur d'horticulture des plus distingués de Cherbourg, M. X., nous donne une liste de quelques espèces de plantes dont il a essayé la culture en pleine terre. Nous allons faire connaître cette lettre. On ne saurait trop encourager ces sortes d'essais qui servent de guide et qui, s'ils étaient pratiqués partout, fourniraient parfois des données de possibilités culturales mieux que ne pourraient le faire des instruments de pré

cision.

325.

amis m'a envoyé de sa serre un très-bel exemplaire du Chamaerops humilis. Cette plante, avec un léger abri, a résisté aux hivers de 1867 et 1868, ce qui m'a engagé de l'essayer l'hiver dernier sans abri. Le thermomètre s'est abaissé jusqu'à 7o, et les vents du N.-E. ont sévi avec une force exceptionnelle; cependant aujourd'hui ses feuilles sont d'une fraîcheur remarquable. Il y en a 23 toutes poussées en pleine terre. Les feuilles qui étaient poussées en serre dessèchent sur tous les Palmiers que j'ai plantés, et je les supprime après la première année. Un assez beau Phoenix dactylifera, planté en juin 1867, a passé les trois hivers, étant légèrement abrité; il en est de même d'un Jubea spectabilis planté en 1865 et d'un Cocos Australis de la même année. Les Corypha Australis, Scaforthia elegans, Phoenix reclinata, Brahea dulcis et Sirinptonea Australis n'ont pas réussi aussi bien.

Voici les dimensions des Palmiers dont je parle, qui sont en pleine terre chez moi, et que je puis considérer comme acquis au climat de Cherbourg Chamaerops humilis (nain), couhauteur, 35 feuilles. - Chamaerops humilis, 2 pré-vrant 1 mètre de diamètre, 75 centimètres de

De la lettre précitée nous extrayons les passages suivants :

.......... J'ai fait planter au mois de mai 1862 un Chamaerops humilis et un Phoenix dactylifera; le premier était de l'espèce rampante d'Algérie, et il a parfaitement réussi; le dernier est mort dans l'hiver de la même année. Bientôt après j'ai essayé le Chamaerops excelsa qui a poussé avec une vigueur remarquable. En 1867, un de mes

--

80 centimètres de hauteur, largeur du tronc 70 centimètres, 23 feuilles.-Chamaerops excelsa, 1m 30 de hauteur, 75 centimètres de largeur du tronc, 28 feuilles. - Phoenix dactylifera, 3 mètres de hauteur, largeur du tronc 90 centimètres, 8 feuilles. Jubea spectabilis, 1m 40 de hauteur, largeur du tronc 70 centimètres, 4 feuilles. Cocos Australis, 70 centimètres de hauteur, 18 centimètres de largeur, 8 feuilles. E.-A. CARRIÈRE.

NOTES POMOLOGIQUES (1)

[ocr errors]

7. NECTARINE, VIOLETTE TARDIVE. Cette variété, décrite aussi par Duhamel (2), vient clore la série, fort peu nombreuse, on le voit, de ce que nos aïeux entendaient réellement par Pêches violettes (3). Nous disons réellement, parce qu'ils ne comprenaient pas, sous cette dénomination, deux autres variétés de Pèches lisses, la N. Cerise et la N. jaune.

Elle est encore moins répandue, croyonsnous, que la précédente, à laquelle elle est du reste, bien inférieure, car nous ne lui connaissons que le mérite de la tardiveté. Elle n'en devra pas moins faire partie de toute pècherie où l'on voudra avoir des Nectarines jusqu'à la fin de la saison, en attendant que les nouvelles variétés tardives qui nous sont venues tout récemment d'Angleterre avec grande recommandation, et dont nous parlerons plus loin, aient fait leurs preuves chez nous.

(1) V. Revue horticole, 1870, pp. 70, 113, 127, 156, 210, 232, 250 et 267.

(2) Traité des arbres fruitiers, 1768, t. II, no 24, p. 28.

(3) Duhamel décrit bien encore, sous le nom de Violette très-tardive, Pêche-Noix, une autre variété (no 25, p. 29); mais il la dit très-inférieure et ne méritant pas la culture: c'est sans doute pourquoi on ne la retrouve plus aujourd'hui.

Le lecteur désireux de connaître en détail les caractères de cette Nectarine en trouvera une excellente description et une très-bonne figure dans le Verger (t. VII, no 6, p. 15).

Le fruit est assez gros, de forme ovoïdeallongée ; à peau épaisse, d'un vert blanchâtre agréablement marbré de pourpre vif, coloris qui a fait donner aussi à cette variété les noms de Violette marbrée et Violette panachée, par lesquels on la désigne souvent. La chair, qui se détache parfaitement du noyau, est ferme, assez parfumée lorsque le soleil d'automne est suffisant pour faire acquérir au fruit tout son développement, l'époque moyenne de maturité étant, ici, la mi-octobre. Un auvent, placé au-dessus dans le but d'en écarter les pluies froides d'automne, lui sera très-favorable.

L'arbre, assez délicat de sa nature, réclame impérieusement l'exposition la plus chaude.

Les fleurs sont petites, d'un rose pâle, très-peu ouvertes; elles s'épanouissent tardivement.

8. NECTARINE CERISE.. Nos aïeux ont été beaucoup plus heureux dans le choix de ce nom que dans celui de ceux des autres variétés de Pèches lisses qu'ils nous ont léguées et dont nous aurions complètement épuisé la

nomenclature quand nous aurons dit ce que nous avons à dire de celle-ci, s'il ne nous restait à parler de la N. jaune, laquelle, par la couleur de sa chair, fait partie de la série suivante.

Cettte curieuse et jolie petite Nectarine ne pouvait pas, en effet, être mieux nommée, car aucune autre désignation n'eût mieux rendu son aspect général, sa gracieuse forme et son agréable coloris.

Quoique très-ancienne, elle est fort peu connue, et cela se conçoit facilement quand on songe qu'une des principales causes de l'abandon où se trouvent les Nectarines en général consiste dans le volume réduit de leurs fruits quand on les compare aux Pêches, et qu'aux yeux du plus grand nombre, les petits fruits n'ont aucune valeur, quels que soient, du reste, leurs autres mérites.

Nous ne voulons certes pas dire par là que la variété qui nous occupe ne devrait manquer dans aucune pêcherie, bien loin de là. Nous ne conseillerons, au contraire, son admission que dans les collections un peu étendues, car c'est tout simplement un fruit d'ornement, et même de fantaisie.

Il n'en est pas moins vrai que beaucoup de personnes se laisseraient tenter de l'introduire dans leur jardin, si elles avaient occasion de voir le parti que l'on peut en tirer dans la décoration des desserts. Nous ne connaissons, en effet, rien de plus joli qu'une assiettée de cette Nectarine.

Mais là se borne tout son mérite, car elle n'est, le plus souvent, que de deuxième qualité. Aussi sommes-nous entièrement de l'avis de M. Mas (1), qui a eu l'heureuse idée d'en essayer la culture en plein air, et qui donne en ces termes le résultat de ses observations :

Arbre d'une végétation moyenne, assez rustique pour supporter le plein air, même dans les contrées où le climat est peu favorable au Pècher. Elevé ainsi sous forme de vase et contenu par une taille très-simple, son fruit acquiert un peu plus de volume que sur haute tige libre, et, plus exposé à la lumière que sur l'espalier, il se colore plus vivement, et améliore la saveur de son

eau. >>

Nous devons ajouter que, pour nos contrées, il sera nécessaire de choisir la position la plus abritée du vent du nord, lequel paralyse impitoyablement la fructification des Pêchers en plein vent chez nous, et les tue mème dans les hivers rigoureux.

De cette manière, l'amateur désireux de posséder ce joli fruit n'aura pas à regretter d'avoir trop accordé à sa fantaisie en faisant occuper à cet arbre une place à l'espalier, place si précieuse, et pouvant être occupée bien plus avantageusement.

(1) Le Verger, t. VII, no 51, p. 105.

Fruit petit, de forme sphérique ; à peau d'un blanc jaunâtre (2) lavé, du côté du soleil, d'une jolie couleur cerise carminée; maturité vers la fin d'août.

Arbre très-fertile; fleurs très-petites, d'un rose terne.

9. NECTARINE MURRY. Nous voici arrivés, dans cette série, aux variétés d'origine étrangère. Nous commençons par celle de ces dernières qui nous paraît être la plus ancienne, ayant été décrite par l'auteur anglais Miller, qui écrivait vers le milieu du XVIIIe siècle.

Quoiqu'elle ait été introduite sur le continent par Louis Noisette, vers 1830, elle est encore aujourd'hui fort peu répandue. Hâtons-nous de dire que, bien qu'étant digne d'entrer dans toute collection bien soignée, elle laisse un peu à désirer sous le rapport du volume et de la fertilité.

La plus grande partie des auteurs anglais et américains, et notamment Robert Hogg, dans The fruit Manual (1867, p. 203), orthographient le nom de cette Nectarine Murrey, et non Murry. C'est d'après M. Mas (3) que nous avons adopté cette dernière manière, qui est aussi celle donnée par Lindley dans A Guide to the Orchard (1831, p. 289).

Fruit moyen, de forme sphérico-ovoïde ; peau épaisse, presque entièrement recouverte et marbrée de pourpre carminé presque noir; à chair légèrement adhérente au noyau, tendre, juteuse, vineuse, parfumée. Maturité vers la fin d'août.

Les fleurs sont petites, d'un rose vif.

Les appréciations de l'auteur du Verger sur cette variété concordant parfaitement avec les nôtres, nous en transcrivons ici le résumé :

« Variété à multiplier dans le jardin fruitier, où elle remplira bien sa place parmi les Nectarines, encore assez peu nombreuses pour que leur série de maturation ne subisse pas quelque interruption. »

10. NECTARINE ELRUGE. L'origine de cette variété, l'une des plus estimées en Angleterre, où nous avons tout lieu de supposer qu'elle a pris naissance, est entourée de circonstances assez singulières pour que nous ne puissions pas résister au désir de transcrire ici le résumé de l'historique qu'en a donné M. Mas dans son Verger (t. VIÏ, no 12, p. 27)..

<< Elruge est un mauvais anagramme de Gurle ou Gourle, nom d'un pépiniériste d'Hodderton (comté d'Ertford), qui est répu té avoir obtenu, sous le règne de Charles II,

(2) Cette teinte jaunâtre nous parait, toutefois, trop prononcée dans la gravure du Verger; elle ferait presque croire à une Nectarine jaune. Nous préférons la figure que le Jardin fruitier du Muséum en a donnée (75o livraison).

(3) Le Verger, t. VII, no 25, p. 53.

NOTES POMOLOGIQUES.

une Nectarine qui depuis a porté ce nom, qui plus tard a été décrite par Miller, et qui, au dire de Lindley, serait maintenant introuvable en Angleterre. La Nectarine qui fait le sujet de cet article, et qu'il nomme Elruge ordinaire pour la distinguer de l'Elruge de Miller, diffère de cette dernière par ses glandes réniformes, tandis que sa devancière avait des feuilles dépourvues de glandes. Il semblerait aussi que l'Elruge de Miller était d'un mérite supérieur, car Lindley disait en 1831: Si quelque pépiniériste entreprenant faisait l'offre de 100 guinées à qui retrouverait cette variété, la vente qu'il en ferait l'indemniserait amplement de ce sacrifice. »

De ce qui précède, il résulte que la variété qui nous occupe, laquelle est cependant bien celle cultivée aujourd'hui sous le simple nom d'Elruge en Angleterre, aurait pris le nom et la place d'une autre variété très-estimée, et qui se serait perdue.

Il y a dans ceci quelque chose de quasi mystérieux et d'incompréhensible, à celui surtout qui connaît la Ñ. Elruge d'aujourd'hui; car si l'ancienne Elruge surpassait la nouvelle au point où le fait supposer la citation que nous venons de faire, ce devrait être une variété hors ligne, et l'on a le droit de s'étonner que les Anglais, d'ordinaire si soigneux dans le choix de leurs variétés de fruits, l'aient laissée s'anéantir.

Nous ne voulons pas dire que le fait est impossible les annales de la Pomologie en renferment d'aussi extraordinaires; mais il aurait besoin d'être confirmé. Le témoignage de Lindley, en pomologie, du reste, n'est pas toujours irrécusable, et l'appel au « pépiniériste entreprenant » pourrait bien être empreint d'une certaine exagération, car, à moins que Miller ait été le seul possesseur de cette merveille, et que, par suite d'un accident quelconque, il l'ait perdue, on ne peut expliquer cet anéantissement que comme conséquence d'un ou de plusieurs graves défauts qu'aurait présentés cette variété soit dans son arbre, soit ailleurs, à côté du mérite supérieur de son fruit pris isolément. Et s'il en est ainsi, la perte ne serait pas si grande! Nous avons un exemple frappant de ce que nous avançons dans la N. Stanwick, dont nous parlerons en temps et lieu, et dont la culture est forcément abandonnée en Angleterre, malgré la valeur hors ligne de son fruit, à ce point que d'ici à quelque temps il sera peut-être difficile d'en trouver un arbre.

Le Catalogue of fruits of the horticultural Society of London (1842, no 5, p. 106) établit parfaitement les caractères qui distinguent la N. Elruge de la N. Violette hâtive, à laquelle elle ressemble beaucoup par sa forme, son coloris et son époque de maturité, mais dont elle se différencie par sa chair,

327

très-légèrement nuancée de rose autour du noyau, au lieu d'être rayée de rouge; par son noyau plus petit; enfin par sa qualité, supérieure encore à celle de cette dernière.

La description et la gravure qu'en donne le Jardin fruitier du Muséum (81e livraison) ne rendent pas bien, à notre avis, les caractères que nous avons toujours observés dans cette variété. Le fruit, dans sa forme, nous a paru généralement plutôt tirer sur l'ovoïde que sur la forme sphérique, et la coloration en rouge de la chair ne doit être considérée que comme une exception, la blancheur de cette dernière autour du noyau étant, au contraire, un de ses caractères distinctifs. Cette coloration ne peut être attribuée qu'à un état anormal du fruit, lequel est aussi, croyons-nous, représenté un peu trop gros.

Par contre, nous sommes complètement d'accord avec M. Mas, dont nous approuvons la description dans ses moindres détails.

Il est regrettable que M. de Mortillet, qui se contente de la citation extraite d'un auteur anglais (1), n'ait pas connu cette variété, car il l'eût bien certainement admise dans sa série de choix, ce qui aurait beaucoup contribué à sa propagation. Heureusement que Les fruits à cultiver, qui la décrivent brièvement, mais parfaitement (p. 109), répareront cette omission.

Fruit moyen, de forme sphérico-ovoïde; à peau d'un vert pâle lavé de pourpre intense; à chair fine, fondante, juteuse, sucrée et parfumée; de toute première qualité. Maturité fin août et commencement de septembre.

Arbre d'une bonne vigueur, bien fertile, mais demandant l'exposition du midi, à cultiver en petites formes; fleurs très-petites

11. NECTARINE DUC DE TELLO. Cette variété n'ayant été introduite dans la collection de l'Etablissement qu'en 1866, elle n'y a pas encore fructifié.

Nous ne l'avons trouvée mentionnée que dans le Catalogue of fruits of the horticultural Society of London (1842, no 3, p. 106), sous le nom de Duc de Tellier's. Le nom sous lequel nous l'avons reçue, et que nous lui conservons provisoirement, y est indiqué comme synonyme. Nous ne possédons aucun renseignement sur son origine, que l'on doit supposer française.

Voici ce qu'en dit l'ouvrage précité : << Fruit gros, vert pâle et rouge, à chair fondante, de première qualité; maturité fin août et commencement de septembre; ressemble beaucoup à Elruge. »

12. NECTARINE DOWNTON. Le lecteur indulgent qui a bien voulu nous suivre jus

(1) Les meilleurs fruits, t. I, p. 234.

qu'ici dans nos investigations longues et ennuyeuses à travers ce dédale dans lequel nous avons essayé de lui frayer un sentier, aura du moins la satisfaction de pouvoir comparer les Nectarines du genre de celle dont nous allons lui parler avec celles par lesquelles nous avons cru devoir commencer notre énumération.

La N. Downton, introduite d'Angleterre en France il y a environ une quinzaine d'années, est connue chez nos voisins depuis assez longtemps, puisque nous la trouvons mentionnée et décrite dans le Catalogue of fruits of the horticultural Society of London (1842, n° 4, p. 106).

Elle n'a encore été décrite en France, à notre connaissance, que par M. Mas, et assez récemment (1). Ce dernier n'a trouvé, paraît-il, dans The fruit Manual de Robert Hogg, aucun renseignement sur son origine, puisqu'il a dû rechercher ce renseignement dans The Fruits and the fruit-trees of Ame rica de Downing, lequel en attribue l'obtention à un M. Knight, sans dire si elle est née en Amérique ou en Angleterre. Nous présumons que c'est dans ce dernier pays, parce que nous savons qu'il y a existé, il y a quelque temps, un M. Knight, lequel s'est rendu célèbre par ses obtentions fruitières.

La description du Verger concordant parfaitement avec nos notes, et la figure qui l'accompagne étant irréprochable, nous y renverrons le lecteur, et nous nous contenterons de faire ressortir les qualités hors ligne de cette remarquable variété.

Fruit gros, parfois très-gros, de forme sphérico-ovoïde, à peau jaunâtre presque entièrement recouverte de rouge cerise foncé, à chair rouge foncé près du noyau, fine, fondante, juteuse, sucrée et agréablement parfumée, de première qualité; maturité fin août et commencement de septembre.

Arbre robuste, de vigueur suffisante et de bonne fertilité, méritant d'être établi en grandes formes dans les plantations étendues, mais pouvant s'élever sous toutes autres formes et n'exigeant pas l'exposition du midi. Fleurs d'un rose vif.

C'est, en un mot, l'une des variétés les plus recommandables parmi les Nectarines. Aussi, nous permettrons-nous de relever l'erreur commise par M. de Mortillet (2), qui lui attribue « un fruit petit, d'assez bonne qualité.>

13. NECTARINE BALGONE. Nous conservons à cette variété le nom sous lequel l'Etablissement l'a reçue d'Angleterre il y a une quinzaine d'années, bien que M. Mas (3) ait cru devoir adopter celui sous lequel la désignent MM. Robert Hogg (4) et Rivers (5),

(1) Le Verger, t. VII, no 54, p. 111.
(2) Les meilleurs fruits, t. I, p. 234.

(3) Le Verger, t. VII. no 31,

p. 65.

(4) The fruit Manual, 1866, p. 200.

(5) Catalogues descriptifs.

N. Balgowan, parce que nous sommes en cela d'accord avec le Catalogue of fruits of the horticultural Society of London (no 1, p. 105), dont la compétence en la matière est bien aussi notoire que celle de ces Messieurs.

Son origine nous étant, comme à M. Mas, complètement inconnue, nous ignorons d'où provient cette dénomination, qui, en tout cas, doit être un nom propre.

Quoique moins recommandable que la précédente, elle est cependant de premier ordre. Son fruit, un peu moins volumineux que celui de cette dernière, le surpasse par la qualité de sa chair, et son arbre est plus fertile.

Fruit assez gros, de forme presque sphérique, à peau d'un vert jaunâtre, lavé et strié de pourpre, à chair jaunâtre, fine, fondante, bien sucrée et parfumée, de toute première qualité; maturité en même temps que la précédente.

Arbre de vigueur moyenne, d'une fertilité abondante, très-propre aux petites formes; fleurs moyennes.

Ajoutons que, d'après M. Mas, le fruit aurait la propriété de se conserver très-longtemps au fruitier, qualité très-avantageuse.

14. NECTARINE IMPERATRICE. - Dejà connue depuis assez longtemps en Angleterre, puisque nous la trouvons décrite dans le Catalogue of fruits of the horticultural Society of London (n° 8, p. 106), cette Nectarine est encore toute nouvelle en France, et elle paraît inconnue à tous nos pomologistes.

Bien qu'elle n'ait donné sa première fructification ici que l'an dernier, nous n'hésitons pas à la recommander comme étant de tout premier ordre. Nous ne possédons aucun renseignement sur son origine, que son nom pourrait faire présumer française, ce dont nous doutons.

Fruit gros, rouge foncé, de toute première qualité; maturité commencement de septembre.

[blocks in formation]

13. NECTARINE PETERBOROUGH. Cette variété, introduite récemment dans la collection de l'Etablissement, n'y a pas encore fructifié.

Voici ce qu'en dit le Catalogue of fruits of the horticultural Society of London (n° 12, p. 107):

<< Fruit moyen, vert, de deuxième qualité; maturité commencement octobre. La plus tardive des Nectarines. >

La N. Violette tardive, qui est également mentionnée dans cet ouvrage, n'avait pas encore fructifié, parait-il, en Angleterre, lors de sa publication. Fleurs petites.

O. THOMAS,

Allaché aux pépinières de MM. Simon-Louis frères, à Plantières-lès-Metz (Moselle).

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][graphic][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][graphic][merged small][merged small][merged small][merged small]
« ZurückWeiter »