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BIBLIOGRAPHIE.

fais pour avoir des plantes si vigoureuses et si bien panachées, et c'est pour répondre à ces questions que je publie cette note.

Le mode de culture que j'emploie et qui me donne des résultats des plus satisfaisants est celui-ci : durant la saison hivernale, je place les plantes dans une serre tempérée, où je leur fais subir un repos de deux à trois mois, en supprimant les arrosements en partie, de manière à les maintenir dans un état d'humidité suffisant pour que les tiges existantes ne périssent pas, mais pas assez abondant pour en faire développer de nouvelles. Vers la fin de février ou dans les premiers jours de mars, on rempote les sujets dans un compost formé de trois quarts de terre de bruyère sableuse et un quart de charbon, c'est-à-dire de résidu des fourneaux, le tout bien mélangé, en ayant soin de drainer fortement les pots, et de faire tomber toute la vieille terre, de manière à enlever les racines mortes. En supposant que les plantes aient été mises dans des pots de 9 à 10 centimètres de diamètre, on les mettra pour ce premier rempotage dans des pots de 11 à 13 centimètres. On devra ménager les arrosements jusqu'à ce que les racines se soient emparées de la nouvelle terre, ainsi que toutes les jeunes pousses qui apparaîtront jusqu'à la fin de mars, époque où les plantes seront en pleine végétation. Si parmi les nouvelles tiges il y en a de vertes, on les coupera de suite à ras du pot, et l'on ferait de même de toutes celles qui se développeraient, car ce serait au détriment des tiges panachées, les seules qui doivent rester. Parfois aussi il y a des tiges panachées qui ont les feuilles vertes; dans ce cas il est bon de les conserver.Si, malgré tous les soins qui viennent d'être indiqués, certaines plantes ne donnaient que des pousses vertes, il faudrait garder au moins la moitié de ces pousses, afin d'aider au développement de celles à venir.

A la fin d'avril on préparera dans un coffre et sous des châssis une couche chaude, et autant que possible composée de feuilles par moitié, afin qu'elle maintienne sa chaleur une grande partie de l'été; on la recouvre d'un peu de terreau. Lorsqu'elle aura jeté son feu, qu'un thermomètre enfoncé dans cette couche ne marquera plus que 28 à 30 degrés, on y mettra les sujets sans les

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enterrer, en laissant un peu d'air pour faire échapper le gaz produit par la fermentation de la couche; à partir de cette époque, on devra arroser copieusement, et veiller à ce que les plantes ne sèchent pas, car elles sont très-avides d'eau. Lorsque le thermomètre sera descendu à 25 degrés, on enterrera les pots en les distançant de manière à ce que les feuilles ne s'entremêlent pas trop. Il faudra de temps à autre s'assurer si les plantes n'ont pas besoin d'un deuxième rempotage, ce qui a lieu lorsque les racines tapisseront les parois des pots. Les autres soins consistent à ombrer très-légèrement les plantes, à leur donner de l'air quand le temps le permet et à renouveler la couche lorsque le thermomètre marquera moins de 20 degrés. On maintient ainsi les choses jusque vers la fin de septembre, époque ou l'on commence à modérer les arrosements. La multiplication se fait en divisant les plus forts sujets; mais autant que possible, en les séparant, on doit laisser à chaque division deux ou trois tiges. Cette opération se fait à la fin de mars; pour cela, dès le premier rempotage, on choisit des plantes propres à être divisées, et on les conserve jusqu'au moment de la multiplication. A ce moment on préparera une couche chaude dans les conditions ordinaires, en ayant soin de mousser le coffre, afin que l'air extérieur ne puisse y pénétrer. On y placera les plantes qui auront dû être empotées dans des godets de 6 à 8 centimètres. Au bout de huit ou dix jours, la reprise sera opérée et les nouvelles racines devront apparaître. Dès ce moment, on donnera un peu d'air le matin, les premiers jours une demiheure, puis davantage et plus longtemps, de manière que dans la deuxième quinzaine qui suit la reprise, on puisse les traiter comme des plantes tout à fait adultes. Une condition essentielle aussi, c'est que les couches soient proportionnées de manière que les plantes qui sont placées dessus soient assez rapprochées du verre pour que leur feuilles soient à environ 8 à 10 centimètres de celui-ci. C'est à l'aide des procédés qui viennent d'être décrits que nous avons obtenu ces belles plantes qui en 1867, à l'Exposition universelle, ont fait l'admiration des personnes qui ont visité la serre qui était adossée à l'aquarium où ces plantes étaient exposées. G. ERMENS.

BIBLIOGRAPHIE

LE ROSIER, SA CULTURE ET SA MULTIPLICATION
Par J. LACHAUME, horticulteur à Vitry-sur-Seine

Bien habile sera celui qui pourra dire de quelles espèces sont sorties et comment se sont formées les innombrables races ou variétés de Rosiers qui peuplent aujourd'hui les jardins. Si les botanistes n'ont pas encore

résolu ce problème, qui se complique tous les ans un peu plus, ce n'est assurément pas leur faute. Plus d'un y a déjà perdu son latin, et il est à croire que c'est le sort réservé à beaucoup d'autres.

Mais qu'importe aux amateurs et aux horticulteurs marchands qu'on leur enseigne que telle Rose descend en droite ligne de telle espèce sauvage ou qu'elle est le produit illégitime de telles espèces croisées ensemble? Et quand on le leur dirait, qu'y gagneraient-ils, et quel moyen auraient-ils de le vérifier? Pour eux, de pareilles recherches sont oiseuses; ils sentent qu'elles ne peuvent pas aboutir, et tout ce qu'ils demandent est qu'on leur fasse connaître les Roses telles qu'elles sont aujourd'hui, et qu'on leur apprenne clairement et succinctement ce qu'il faut faire pour les élever et les amener à bien fleurir.

Peu de rosistes amateurs se doutent de ce qui a déjà été écrit au sujet des Roses. Il y aurait de quoi faire tout une bibliothèque. Les livres se succèdent à quelques années d'intervalle, tantôt n'étant que des copies de leurs devanciers, tantôt sortant d'un moule un peu plus neuf, prétendant tous d'ailleurs se mettre au niveau de la rosiculture du moment. Quelques-uns ne sont guère que des catalogues descriptifs d'un faible intérêt, et qui n'ont pas coûté de grands efforts d'imagination à leurs auteurs; d'autres sont des recueils de figures coloriées qu'on ne sait plus à quelles races ou variétés actuelles rattacher, et qui n'ont plus qu'une valeur historique. Mais tous ces livres, bons ou mauvais, témoignent de l'intérêt qui s'attache aux Rosiers, et, par leur imperfection même, ils laissent clairement entrevoir qu'il y aura longtemps encore place à de nouveaux livres.

Considérée d'une manière générale, la littérature relative aux Rosiers est faible. De loin en loin cependant, on rencontre un livre qui s'élève sensiblement au-dessus du commun, et, chose à noter, il a toujours été écrit par un praticien, par un rosiste ayant jardin et collection de Rosiers. Pourrait-il en être autrement? Après une longue période de routine, l'horticulture savante, la théorie, comme on dit habituellement, s'est mise à régenter la pratique, et on a vu un instant les horticulteurs de cabinet rendre des arrêts qu'on accueillait comme paroles d'Evangile. Le maître avait parlé; on s'inclinaif et on obéissait. Mais cet age d'or de la théorie pure ne pouvait durer toujours; la pratique a revendiqué ses droits, et déjà on peut prévoir le temps où la liberté de penser l'entraînera aux excès de l'insubordination la plus irrévérencieuse.

En quoi que ce soit, l'excès ne vaut rien, et, ici, le vrai n'est ni exclusivement dans la théorie, ni exclusivement dans la pratique : il est dans toutes deux à la fois. La bonne horticulture n'est que la pratique éclairée par la raison et le savoir. La pratique est le concret, la théorie est l'abstrait, et comme on ne s'élève à l'abstrait qu'en passant par

le concret pour revenir à ce même concrct, il en résulte que la pratique est à la fois le commencement et la fin, l'alpha et l'oméga de la culture.

Tout ceci, en langage vulgaire, revient à dire qu'en culture comme en tout le reste, il faut savoir ce qu'on fait et en calculer les conséquences.

Je suis sûr que personne ne contredira à cette conclusion; je crois même que M. de la Palisse l'aurait trouvée, ce qui n'empêche pas que, dans la pratique de la vie, nous ne nous mettions souvent en désaccord avec elle. Penser d'une manière et agir d'une autre, connaître le mieux et faire le plus mal, vanter la sagesse et s'abandonner à la folie, voilà plus ou moins le fond de notre conduite à tous. J'en donne moi-même la preuve en ce moment j'avais pris la plume : pour parler du livre de M. Lachaume, et il se trouve qu'après avoir fait un long circuit je verse dans les abstractions d'une philosophie douteuse. Je reviens à mon sujet.

Donc, M. Lachaume, un vieux praticien, mais un praticien qui raisonne, nous a donné à son tour ses idées sur la culture du Rosier. Son livre n'est pas long cent soixante pages d'assez petit format, entrecoupées d'un bon nombre de figures disséminées dans le texte, il n'y a pas là de quoi effrayer le lecteur. Avec sa connaissance de la matière, M. Lachaume aurait pu nous donner un volume trois fois plus gros; mais sachons-lui gré de s'être arrêté aux proportions modestes que nous venons de dire. Comme il ne perd pas son temps et sa peine en périphrases, et qu'il va droit à son but, il a pu condenser en ce petit nombre de pages tout ce qu'il y avait d'utile à dire sur le Rosier et sa culture. Son livre se termine par une liste descriptive de plus de onze cents variétés; encore est-ce un choix dans un nombre bien plus considérable. Il faudrait être difficile pour en souhaiter davantage.

Tout compte fait, ce petit traité de la culture du Rosier sera un des meilleurs opuscules de la collection éditée par la librairie agricole de la rue Jacob, sous le titre général de Bibliothèque du jardinier, à 1 fr. 25 le volume.

Qu'il satisfasse tous les amateurs, c'est ce dont je ne répondrais pas; mais il plaira certainement au très-grand nombre, et bien peu regretteront les quelques sous que la petite et substantielle brochure leur aura coûtés.

NAUDIN.

L'un des propriétaires : MAURICE BIXIO. Orléans, imp. de G. JACOB, cloître Saint-Etienne, 4.

CHRONIQUE HORTICOLE (PREMIÈRE QUINZAINE DE JANVIER)

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Mort de M. l'abbé Brou. Douzième livraison du cinquième volume du Verger. Mise en vente des nouvelles variétés de Pélargoniums obtenues par M. J. Sisley. — Pélargonium Victoire de Lyon et P. Clémence Roger. Les Eillets de M. Alégatière. Thermostat-Thermosiphon de M. Leau. Résistance des Opuntias à la gelée. — Lettre de M. Lafon. · Nouveautés horticoles de M. Boucharlat et de M. Rendatler. - Cours public de M. Citerne au jardin de Clermont-Ferrand. Programme de ce cours. Nomination de M. André comme rédacteur en chef de l'Illustration horticole. Omission relative à la liste des lauréats de l'Exposition d'horticulture de Hambourg. Synonymie de la Poire Frédéric Lelieur. - Exposition de la Société d'horticulture de Gand. Nouvelles variétés de Poires mises au commerce par M. Collette. Catalogue de M. Justin Vandrey-Evrard. Modifications apportées dans le Thermomètre avertisseur. - Exposition universelle de Lyon.

Nous venons d'apprendre que la Revue vient de perdre un de ses collaborateurs, M. l'abbé Brou. Ce savant modeste, qui n'était pas étranger à la botanique, est mort subitement à Anet (Eure-et-Loir), le 26 décembre 1869.

- Avec le mois de décembre dernier paraissait le numéro 12 du Verger, qui terminait la cinquième année de cette intéressante publication. Ce numéro, qui est consacré aux Poires d'hiver, contient les figures et descriptions des variétés suivantes: Beurré Perrault ou Duchesse de Bordeaux, dont nos lecteurs ont pu voir la description et la figure sur la Revue horticole, 1868, p. 72. - Prince Albert, obtenue par Van Mons et dédiée par M. Rivers au prince Albert. Ses fruits, qui mûrissent vers la fin de l'hiver, sont de moyenne grosseur, pyriformes, allongés, ne se colorant pas, devenant d'un jaune foncé à la maturité, prenant parfois une très-légère teinte rose du côté du soleil.

Beurré Diel, dont le fruit, à peu près connu de tout le monde, est aussi l'un des meilleurs. De même que beaucoup de nos meilleurs fruits, tels que Angleterre, SaintGermain, Messire-Jean, Bon-Chrétion d'hiver, Beurré d'Amanlis, Beurré gris, Giffard, de Luçon où Doyenné d'hiver nouveau, etc., le Beurré Diel est un fruit du hasard, ce qui semble établir qu'en arboriculture, de mème qu'en beaucoup d'autres choses, le hasard (du moins ce qu'on désigne par ce nom) joue un assez beau rôle. Dans cette circonstance ne nous en plaignons pas, car il nous sert bien; un bon hasard est préférable à une mauvaise certitude. Après cette sorte de digression, nous revenons à notre sujet.

- Catillac. Encore une de ces variétés, sinon très-bonne, mais qui n'en rend pas moins de très-grands services dans les campagnes et qui, elle aussi, est due au hasard.

De Prêtre. D'origine ancienne et inconnue, cette Poire mûrit dans le courant de l'hiver; elle est de moyenne grosseur, sphérico-conique, non colorée; elle passe au jaune à la maturité. Colmar. Comme la précédente (nous pourrions presque dire

16 JANVIER 1870.

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comme toutes les précédentes), l'origine de cette variété est inconnue; son fruit presque gros, conique pyriforme, mûrit en décembre-janvier; à cette époque, la peau est jaune verdâtre, parfois très-légèrement marquée d'un peu de rouge. De Hert. Cette Poire, qui, dit-on, est « probablement d'origine anglaise, » mûrit fin d'hiver et commencement de printemps; son fruit moyen ou presque moyen, pyriforme ovoïde, ne se colore pas; à la maturité la peau est jaune citron, seulement un peu plus dorée sur les parties qui ont été frappées par le soleil. Beurré Bachelier, obtenue par M. Bachelier, de Cappelle-Brouck (Nord). Son premier rapport a eu lieu en 1848. Son fruit, qui est gros, souvent même très-gros, mùrit en novembre et décembre; alors il est jaune citron, un peu plus foncé, parfois très-légèrement flammé de rouge du côté du soleil. Cette variété est de première qualité.

Parmi les nouveautés les plus remarquables qui vont être livrées au commerce au printemps 1870, nous devons signaler tout particulièrement deux variétés de Pélargoniums inquinans à fleurs doubles, obtenues par M. J. Sisley; l'une, Victoire de Lyon, plante tout à fait hors ligne, a été couronnée du premier prix de semis à l'Exposition de Lyon, le 16 septembre 1869, et la commission spéciale de floriculture de la Société d'horticulture du Rhône a été unanime à reconnaître son mérite et sa grande supériorité, à cause de sa nuance tout à fait nouvelle. Pour qui connait M. Sisley, et sait combien il est difficile sur l'admission des nouveautés, il n'hésitera pas à se procurer le P. Victoire de Lyon. Rappelons, en quelques mots, les caractères qu'il présente: Ombelle de moyenne grandeur, à boutons nombreux, fleurs moyennes et pleines, de couleur groseille vif nuancé violet (rappelant la couleur de certains Pétunias à fleurs rouges). Feuillage vert foncé de moyenne grandeur, légèrement zoné. Les premières ombelles se montrent dès que la plante a atteint 15 centimètres de

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hauteur. » C'est une plante de premier mérite, et que tout chacun devra se procurer. Un pied, 12 fr.; les six, 60 fr. L'autre variété, nommée Clémence Royer, est également à fleurs doubles et d'une grande valeur ornementale. Voici l'énumération de ses principaux caractères : « Ombelle assez grande, fleurs au-dessus de la moyenne et pleines, de couleur beau rose primevère. Sa teinte violacée produit une nuance qui diffère complètement des autres variétés à fleurs roses déjà connues; son feuillage vert clair est légèrement zoné. » — Une plante, 8 fr.; les trois, 20 fr.

Ces deux Pelargoniums seront mis au commerce, le 20 mars 1870, par M. Alégatière, horticulteur à Monplaisir - Lyon (Rhône), chemin de Saint-Priest.

Puisque nous venons de prononcer le nom de M. Alégatière, rappelons que, de tous les horticulteurs, c'est un de ceux qui cultivent avec le plus de succès un genre de plantes que tout le monde aime, les illets, et que l'on peut trouver chez lui un assortiment des plus complets en ce genre, toutes variétés remontantes. Comme nouveautés des plus remarquables, il livrera au commerce, le 20 mars prochain, cinq variétés d'Eillets remontants provenant de ses semis. En voici les noms: Léonce de Lam

bertye, F. Hérincq, Bossin, Th. Denis,

A. Du Breuil.

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La publication des différents articles que nous avons faite au sujet du thermostat-termosiphon, et plus récemment la description et les gravures que nous avons données de cet appareil, nous ont valu bon nombre de lettres de différentes personnes qui nous ont écrit pour nous demander des détails, soit pour les différents prix, soit pour la pose, etc, que nous ne pouvons leur donner. Pour éviter ces petits inconvénients et surtout le retard que peut occasionnner une correspondance inutile, nous croyons devoir engager les personnes qui auraient besoin de renseignements sur cet appareil de s'adresser directement à M. E. Leau, fumiste, 27, rue Thomassin, à Lyon, qui en est l'inventeur.

Nos lecteurs se rappellent, sans doute, la lettre que nous avons publiée dans notre numéro du 16 décembre dernier, dans laquelle M. le chevalier Minuit rappelait diverses expériences auxquelles il se livre sur certaines plantes, dans le but d'en connaître la rusticité. Sur ce même sujet un amateur d'horticulture des plus distingués de Bordeaux, M. Lafon, fils, a eu l'obligeance de nous écrire une lettre dont nous extrayons ce qui suit :

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un article de M. le chevalier Minuit sur l'acclimatation de quelques plantes douteuses; je m'occupe tout particulièrement de cette étude, et, depuis trois années, je conserve sans abri des Opuntias qui mesurent 2 mètres de hauteur sur autant de largeur, et qui n'ont pas souffert, par un froid de 10 degrés centigrades, en 1867, au 1er janvier. Ils sont abrités par des rochers élevés, et placés à l'exposition du sud-ouest, qui est la plus chaude.

Les Agaves résistent aussi très-bien, surtout l'Americana. Je pourrais vous donner la liste des plantes qui, chez moi, vivent dehors depuis trois ans, et parmi lesquelles figurent 8 ou 10 variétés de Bambous.

Inutile de dire que nous accueillons avec empressement la proposition de M. Lafon. On ne saurait trop encourager ces sortes d'expériences, et surtout en faire connaître les résultats.

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M. Boucharlat ainé, horticulteur à Cuire-les-Lyon, chemin de la Croix-Rousse, à Caluire (Rhône), mettra au commerce, à partir du 15 janvier, en beaux sujets, un bon nombre de nouveautés, la plupart obtenues dans son établissement; ce sont les Pélargoniums à fleurs doubles Volcan, floribunda, Madame Boucharlat, Docteur Adrien Siccard; 7 variétés de Pélargoniums à fleurs simples appartenant à la section des Nossegays; 10 variétés de Pélargoniums zonales à grandes fleurs; 1 Pélargonium unique du nom de rubescens; 18 variétés de Pétunias à fleurs doubles; 3 variétés de Pétunias à fleurs simples; -14 variétés de Chrysanthèmes hors ligne, forme japonaise, à coloris les plus tranchés; » 9 variétés de Chrysan>> thêmes, à formes diverses, non japonais; -5 variétés de Verveines; 2 variétés de Véroniques; un Lantana, Caméléon; enfin le beau Pélargonium Madame Durenne, obtenu par M. Mézard, plante dont il a déjà été question dans ce journal, regardée comme étant d'un mérite hors ligne pour la pleine terre.

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Outre ces nouveautés, on trouve dans l'établissement un assortiment de plantes d'ornement en collection très-complète, telles que Pelargonium à grandes fleurs, fantaisie, zonales à fleurs doubles et à fleurs simples, Fuchsias, Verveines, Lantanas, Héliotropes, etc.

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CHRONIQUE HORTICOLE (PREMIÈRE QUINZAINE DE JANVIER).

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pied.

Approuvé par le directeur du Jardin, correspondant de l'Institut. H. LECOY.

Vu et approuvé par nous, maire de Clermont-Ferrand.

Parmi les premiers, signalons particulière- | Rosier, soit sur Églantier, soit sur franc de ment la variété Emilie Rafarin. « Plante tout à fait hors ligne et sans rivale jusqu'ici, tant par les dimensions considérables de ses fleurs que par sa fraicheur remarquable. Entièrement blanc de neige le plus pur; tous ses pétales sont dentelés, fimbriés, et ajoutent à la plante un nouveau mérite, une finesse et un aspect jusqu'alors inconnus. » En outre de ces nouveautés qui vont être vendues pour la première fois, on trouve dans l'établissement de M. Rendatler des collections nombreuses de plantes variées de serre et de plein air, enfin tout ce qu'on peut se procurer dans les établissements d'horticulture.

D'après l'initiative et sur la proposition de M. Lecoq, professeur de botanique et directeur, on pourrait dire fondateur-créateur du Jardin public de Clermont-Ferrand, un cours public et gratuit d'arboriculture aura lieu au Jardin tous les jeudis, à partir de une heure jusqu'à deux heures et demie de l'après-midi. C'est notre collègue, M. Citerne, jardinier en chef du Jardin-desPlantes de Clermont-Ferrand, qui est chargé des démonstrations. Le choix ne pouvait

être meilleur. Pour démontrer une science

usuelle, pratique, on a choisi un praticien; c'est logique. Voici le programme du

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Troisième leçon. Taille de la troisième et quatrième année, appliquée aux formes pyramides et palmettes.

Quatrième leçon. Plantation des Pommiers en cordons en plein vent pour verger et remplacement.

Cinquième leçon. - Taille du Pommier en cordons, sa greffe en plein vent. Sixième leçon. Plantation des Pêchers et choix des sujets et des différentes formes à suivre.

Septième leçon. - Taille de la première, deuxième et troisième année après la plantation; direction et distinction des différentes espèces de branches. Huitième leçon. Palissage en sec, placement des abris et soins à prendre pour éviter la gomme et la cloque.

Neuvième leçon. Taille des Pruniers, Abricotiers, Cerisiers en plein vent et en pyramide.

Dixième leçon. Taille de la Vigne en treille, du Framboisier, du Groseillier, du

L'adjoint faisant fonctions de maire,
E. FABRE.

-L'Illustration horticole, en changeant de propriétaire, a changé de rédacteur en chef. Par suite de raisons auxquelles nous n'avons rien à voir, M. Charles Lemaire a dû céder la place à notre collègue M. E. André, qui, à partir du 1er janvier 1870, est rédacteur en chef de l'Illustration horticole. Nous le regrettons pour la Revue, qui perd un de ses collaborateurs les plus distingués. Toutefois, nous en prenons notre parti, et cela d'autant plus volontiers que, loin de déserter la presse horticole, M. André va devenir un de ses principaux champions.

- Dans notre avant-dernière chronique, été primées à l'Exposition internationale de en publiant la liste des personnes qui avaient Hambourg, nous avons fait une omission importante: MM. Charles Baltet, horticulteurs-pépiniéristes à Troyes. C'est avec intention que nous disons importante. En effet, ces honorables horticulteurs ont obtenu dix prix pour leurs arbres formés, fruits de semis, collection de greffes, etc. Ce qui a occasionné l'omission, c'est parce que les récompenses avaient été adressées directement à MM. Charles Baltet frères, et qu'alors leur nom a été oublié dans la liste de distribution.

A propos de la Poire Frédéric Lelieur, dont nous avons parlé dans notre chronique du 16 décembre 1869, énumérant les fruits contenus dans le numéro 11 du Verger, notre collègue, M. Baltet, nous fait observer que, bien qu'elle porte pour synonymie le nom de Comte Lelieur, elle n'a rien de commun avec la Poire du même nom dont ils sont les obtenteurs, et qui, soit dit en passant, leur a valu un prix à l'Exposition. de Hambourg dont il a été question plus haut.

-Les 10, 11, 12 et 13 avril 1870, la Société royale d'horticulture et de botanique de Gand fera sa 132e Exposition, à laquelle les sociétaires seulement pourront prendre l'horticulture proprement dite que pour part; 87 concours sont ouverts, tant pour les objets et les arts qui s'y rattachent, et pour lesquels seront accordées des médailles de valeurs diverses. Ceux qui auraient obtenu des médailles d'or pourront en ré

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