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ECHMEA WEILBACHEA.

DÉTAILS ENTOMOLOGIQUES SUR LE PHYLLOXERA VASTATRIX. 171 beaucoup de variétés. Notons en effet que comme hybrides. Ont-ils tort? Evidemment c'est sur ce principe que se fondent la plu- non, puisqu'en cela ils agissent absolument part des cultivateurs pour admettre l'hybri- comme les savants. A moins toutefois que, dité. Il suffit en effet que dans un semis cer- dans les sciences comme en politique, il y ait tains individus soient intermédiaires entre deux poids et deux mesures. Le fait serait deux autres qu'ils regardent comme espèces, que nous n'en serions pas surpris. pour que les jardiniers les considèrent (Rédaction.)

ECHMEA WEILBACHEA

Lorsque la plante représentée ci-contre, l'Achmea Weilbachea, parut en Europe, son introduction ne fut pas enregistrée; c'est pourquoi son pays natal est inconnu; on assure cependant que le Brésil est sa patrie.

C'est une jolie plante à feuilles vert lustré en dessus et vert påle en dessous, parcourues dans toute leur longueur par de trèspetites raies; ces feuilles, larges à leur naissance, se rétrécissent brusquement pour s'élargir insensiblement et de nouveau jusqu'à la partie supérieure qui se termine par une pointe non piquante; vers le milieu elles se recourbent gracieusement en dehors.

Du centre d'un faisceau de feuilles embrassant la tige s'élève un scape de 30 centimètres de hauteur, enveloppé par des sortes de bractées vert terne à la partie inférieure, vert lavé de rouge au milieu, enfin tout à fait vermillon à la partie supérieure; les cinq ou six dernières sont renversées et laissent apercevoir à l'aisselle de chacune d'elles, une, trois, quatre ou cinq fleurs disposées en épis.

Le calice divisé en trois parties est rouge à sa base et rose mauve à son extrémité; il persiste très-longtemps dans toute sa fraîcheur, tandis que la corolle, composée de trois pétales, se fane très-vite, changeant son beau coloris rose violacé bordé blanc pour du brun noirâtre.

Après avoir, au point de vue pratique, esquissé à grands traits cette charmante Broméliacée, nous allons brièvement l'examiner, au point de vue scientifique.

Par suite des nombreuses importations de plantes nouvelles, analogues à celle qui nous occupe, le genre Achmea, créé par Ruiz et Pavon, devint insuffisant, c'est-à-dire qu'on y fit entrer des plantes qui à première vue avaient une analogie relative avec l'Æchmea type, mais qui, examinées plus attentivement, ne présentent plus l'ensemble des caractères génériques désignés par Ruiz et Pavon.

Aussi, M. Beer, broméliographe autrichien, dans son essai de monographie des Bromeliacées (Die familie der Bromeliaceen, in-8°, Vienne, 1857), a-t-il cru devoir repartir les espèces d'Achmea dans les genres Hoplophytum (Beer), Lamprococcus (Beer) et Achmea (Ruiz et Pavon), les deux premiers faisant partie de la section des Lépidanthées, tandis que le dernier appartient à celle des Diaphoranthémées.

Donc, en adoptant la classification de M. Beer, notre Echmea Weilbachea deviendrait un Lamprococcus, le L. Weilba cheus.

Mais avant de proposer à nos lecteurs ce changement, nous croyons prudent d'attendre la publication d'un grand travail sur les Broméliacées, que doit publier Ed. Morren. Alors nous serons fixés sur la classification de ces magnifiques végétaux, dont un trèsgrand nombre peut à juste titre être considéré comme un des plus beaux ornements des serres chaudes et des appartements. RAFARIN.

DÉTAILS ENTOMOLOGIQUES SUR LE PHYLLOXERA VASTATRIX

Lorsqu'on a affaire à un ennemi_aussi | terrible que l'est, pour la Vigne, le Phylloxera vastatrix, on ne doit rien négliger pour arriver à sa complète destruction, ce à quoi on parviendra d'autant mieux qu'il sera plus connu. Aussi, croyons-nous devoir compléter ce que nous avons déjà dit de cet insecte par la publication d'une note récemment écrite par deux naturalistes distingués, MM. J.-E. Planchon et J. Lichtenstein (1). La voici :

Le genre Phylloxera appartient à l'ordre des hémiptères, et plus particulièrement au sous

(1) Extrait du Bulletin de la Société des Agriculteurs de France, novembre 1869.

ordre des homoptères, dont les cigales, les pucerons et les cochenilles sont les représentants les plus connus. Il constitue, du reste, à lui seul, une petite famille qu'on pourrait nommer des les pucerons ou aphidiens et les cochenilles ou phylloxérées, et qui forme la transition entre

coccidées.

Ses rapports avec les pucerons s'établissent par le genre chermes de Linné (Chermes abietis, L., et affinis), dont Ratzeburg fait une coccidée, tandis que la plupart des auteurs le rangent entre les aphidiens. Sa transition aux cochenilles se fait surtout par le Coccus adonidum de Linné, ou cochenille des serres, devenu pour Costa et Adolphe Targioni-Tozzetti le type du genre Dactylopius.

La définition de ces affinités du Phylloxera

exigerait, du reste, des détails qui pourraient sembler ici déplacés. Constatons seulement que les rapports du Phylloxera avec les pucerons souterrains du même genre Rhizobius sont plus apparents que réels, la similitude des conditions d'existence entraînant, là comme ailleurs, des ressemblances superficielles que démentent les caractères plus profonds.

Voici, du reste, sous forme succincte, les caractères du genre Phylloxera:

Femelles aptères ou ailées. Mâles inconnus. Forme aptère: souterraine ou aérienne, s'enfermant parfois dans des galles bursiformes des feuilles, toujours ovipare, à plusieurs générations successives dans le courant de l'année.

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Antennes à trois articles, les deux premiers courts, le troisième plus allongé et plus gros, obliquement tronqué (comme taillé en bec de plume), portant sur la troncature une sorte de chaton ou noyau lisse, d'ailleurs finement annelé par des rides transversales.

Taches pigmentaires simulant des yeux des deux côtés de la tête, au-dessous de l'insertion des antennes.

Rostre ou suçoir placé, comme celui des cochenilles, en dessous du corps, presque entre les pattes antérieures, renfermant dans un étui à trois articles trois soies (1) extensibles et protractiles, qui constituent l'appareil actif de la succion. Pas de traces de cornicules ni de pores excréteurs sur l'abdomen.

Jeunes relativement agiles, palpant le plan de progression au moyen de leurs antennes alternativement abaissées, vaguant quelque temps avant de se fixer à la place qui leur convient, bientôt immobiles, appliqués contre l'écorce ou la feuille nourricière, passant graduellement à l'état de mères pondeuses. Celles-ci peuvent, du reste, changer de place, bien que leurs mouvements soient plus lents que ceux des jeunes.

Nymphes des femelles ailées tantôt fixes, tantôt vagabondes, remarquables par leur forme plus étranglée dans le milieu, par leur corselet à segments et bosselures plus accusés, et surtout par les fourreaux d'ailes qui, de chaque côté de leur corps, forment comme deux petites languettes triangulaires.

Femelles ailées représentant d'élégants petits moucherons dont les quatre ailes sont horizontalement croisées sur le corps.

Ailes supérieures cunéiformes-obovales. Nervure radiale confondue avec le bord externe de l'aile; une nervure cubitale aboutissant à un point épais allongé. Une nervure oblique se détachant de la cubitale en avant du point épais et n'atteignant pas le bord de l'aile. Deux nervures partant du bout arrondi de l'aile et disparaissant avant d'avoir rejoint la première nervure oblique.

(1) L'analogie avec les hemiptères et la plupart des homoptères ferait supposer l'existence de quatre soies au suçoir; mais tous nos efforts n'ont pu nous en faire découvrir plus de trois dans le genre Phylloxera. M. Donnadieu, très-habile aux dissections délicates, n'a compté non plus que trois soies. Du reste, on voit ces organes, soit à l'état plein dans l'insecte vivant, soit à l'état d'enveloppes tubulaires sur la dépouille que l'insecte laisse après chaque mue. La soie du milieu est manifestement plus aplatie et plus large que les deux latérales : elle représente peut-être les deux machoires soudées en une, comme les latérales représenteraient des mandibules sétiformes.

Ailes inférieures petites, étroites, un peu rhomboïdales, à une seule nervure parallèle au bord externe.

Antennes (de la femelle ailée) plus grêles que celles de l'aptère, à trois articles (abstraction faite d'un tubercule basilaire). Premier article court, obconique; deuxième article plus long, claviforme, lisse, portant sur une partie de sa longueur un chaton lenticulaire; troisième article allongé, finement ridé d'annulations, portant près de sa pointe, dans une légère dépression linéaire, un chaton lisse plus ou moins saillant.

Deux yeux relativement gros, saillants, un peu relevés en pointe conique sur le milieu, à granulations (non à facettes) assez grosses, portant chacun une dépression punctiforme dans son milieu.

Le signalement générique qui précède est surtout fondé sur l'étude directe et très-attentive que nous avons faite du Phylloxera quercús de Boyer de Fonscolombe et du Phylloxera vastatrix de la Vigne. C'est à dessein que nous ajournons toute réflexion sur les espèces américaines ou européennes de ce genre décrites par M. Asa Fitch, de New-York, ou par notre savant confrère M. le docteur Signoret, dont les conseils nous ont été si utiles pour la détermination de ce genre. Notons seulement qu'une des espèces américaines (Phylloxera carya alba, Signoret,

Pemphigus carya albe, Fitch) produit sur les feuilles du pacanier ou noyer blanc des galles peut-être analogues à celles que nous décrirons chez la Vigne, comme produites, suivant toute probabilité, par notre Phylloxera vastatrix.

Pour en venir à ce dernier, objet principal de la présente étude, l'ordre le plus naturel à suivre sera, ce nous semble, de le prendre ab ovo, c'est-à-dire littéralement à partir de l'oeuf, et de le suivre dans toutes les phases de son évolution.

OEufs. Les aphidiens par excellence, vivipares pendant toute la période d'été par générations successives de femelles non fécondées, ne deviennent ovipares que par la période tardive des mois d'automne, après l'apparition des mâles. Encore même cette ponte (par opposition aux parturitions estivales) n'est-elle pas un fait nécessaire; car le séjour dans un lieu chauffé, dans une serre, dans une chambre d'étude, dans les endroits abrités d'une région naturellement chaude ou tempérée, suffit pour faire continuer d'un été à l'autre ces générations de femelles vierges dont on pourrait justement dire : Prolem sine patre creatam.

En tout cas, lorsque les aphidiens ordinaires font des œufs, ils n'en pondent qu'une fois dans la même année; les cochenilles elles-mêmes, à peu près toujours ovipares (1), ne font qu'une ponte par an; les Chermes, très-voisins, à notre avis, des Phylloxera, ont probablement deux pontes. Le Phylloxera de la vigne et celui du chêne (pour ne parler que de ceux à nous connus) comptent des pontes successives, en nombre encore indéterminé.

Ces pontes, chez le Phylloxera vastatrix, commencent dès le premier printemps, au

(1) Nous ne connaissons d'exception à cette règle que chez un Diaspis encore inédit (Diaspis vivipara, Planch. msc.), qui vit sur le Sedum altissimum (L.).

DÉTAILS ENTOMOLOGIQUES SUR LE PHYLLOXERA VASTATRIX.

moins chez les individus gardés en bocal dans une chambre non chauffée. Une femelle aptère avait déjà pondu deux œufs le 15 février 1869. Une autre avait un œuf seulement le 18. Trois jours après, le 21 du même mois, cette dernière femelle avait deux œufs (1); le 23 elle en avait trois, le 25 quatre, le 27 cinq, le 28 six, le 2 mars sept, le 6 huit. L'observation s'est arrêtée là par suite de la mort accidentelle de la mère. Nous la donnons comme preuve que, sous une température moyenne encore basse, les œufs se succèdent chez la mère pondeuse de deux en deux jours.

Le nombre des générations qui, sorties d'une première femelle, se succèdent depuis les premiers jours du printemps méridional (15 mars) jusqu'aux premiers froids de l'hiver (commencement de novembre), ce nombre est encore indéterminé: mais il ne saurait être, en général, de moins de huit pontes, car nous estimons à un mois, en moyenne, le temps qu'il faut à chaque génération pour être pondue, éclore, muer trois ou quatre fois et commencer une génération nouvelle. Cet intervalle est naturellement plus long pendant les mois de premier printemps, plus court pendant les mois chauds, et de nouveau plus long dans les mois d'au

tomne.

Mais la cause qui semble le plus influer sur la rapidité d'évolution des Phylloxera d'une génération donnée, c'est l'abondance plus ou moins grande de la nourriture. Fixés sur des racines succulentes, par exemple sur des radicelles adventices encore jeunes et renflées en nodosités féculentes, les insectes grossissent plus vite, prennent une teinte verdâtre clair, muent à dé plus courts intervalles et pondent avec plus de fréquence. Attachés, au contraire, à des racines affaiblies ou plus ou moins desséchées, gagnées par la moisissure, les Phylloxera languissent, prennent une teinte fauve sale, grossissent à peine et n'arrivent que lentement à l'état adulte, que caractérise la faculté de pondre.

Quant au nombre d'œufs qu'une même femelle peut produire, il varie aussi suivant les circonstances. Dans le corps écrasé d'une mère sur le point de pondre, nous avons vu l'ovaire avec vingt-sept ceufs à divers degrés d'évolution. Trente œufs sont le maximum de ponte que nous avons observé chez une femelle, du 15 au 24 août 1868, ce qui donne une moyenne de cinq œufs par jour, dans une période chaude de l'année.

En prenant approximativement le chiffre vingt comme une moyenne raisonnable quant au nombre d'œufs, et le chiffre huit comme celui des pontes possibles, entre le 15 mars et le 15 octobre, on trouverait par le calcul cette progression effrayante du nombre croissant des individus ayant pour point d'origine une seule femelle; en mars, 20; en avril, 400; en mai. 8,000; en juin, 160,000; en juillet, 3,200,000; en août, 64,000,000; en septembre, 1,280,000,000; en octobre, 25,600,000,000, c'est-à-dire, en définitive, plus de 25 milliards.

(1) Les heures d'observations ont été notées, mais nous ne croyons pas devoir transcrire minutieusement ces détails, parce que, si la précision générale est une qualité, trop de précision donne aux faits, par eux-mêmes un peu variables, une apparence de égularité qui fait illusion et qui en dénature la éalité.

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Il est vrai que de pareils calculs ne doivent être acceptés qu'avec prudence, comme bien d'autres résultats de statistique dans lesquels il n'est pas tenu compte des déchets inévitables par les mille accidents auxquels les êtres sont exposés. Ici, nous regardons moins aux chiffres en eux-mêmes qu'à la progression géométrique de l'accroissement des insectes destructeurs. Cette progression explique très-bien comment des ravages à peine perceptibles au printemps, encore contenus en été, deviennent un vrai désastre à l'automne.

Du reste, la ponte d'octubre doit être singulièrement subordonnée à l'état de la température pendant ce mois. Des froids précoces doivent la restreindre, bien que le sol longtemps échauffé par les chaleurs de l'été ne perde que lentement, sous notre climat, la somme accumulée de son calorique.

La date la plus tardive où nous ayons noté des œufs chez une femelle en captivité est le 26 novembre 1868. Il y en avait quatre d'un brun clair, comme ceux qui sont près d'éclore, mais nous ne les avons pas vus donner des jeunes. Si quelques œufs égarés restent çà et là, pendant l'hiver, ce doit être une très-rare exception. Car, au contraire des pucerons ordinaires qui traversent d'habitude à l'état d'oeuf les mois de forte gelée, c'est à l'état de jeune que le Phylloxera passe, plus ou moins engourdi, cette période hivernale.

Les œufs du Phylloxera vastatrix sont de petits ellipsoïdes allongés, longs d'environ 32 centièmes de millimètre sur 17 centièmes de millimètre de diamètre transversal. Groupés autour de la mère en petits tas irréguliers, ils sont d'abord jaune clair et deviennent après cinq ou six jours d'un jaune sale passant au gris terne. Sous leur première couleur ils se détachent très-nettement sur le fond souvent brun de la racine, et font reconnaître aisément la présence des mères pondeuses.

Ces œufs ne doivent pas être confondus avec ceux de certains coléoptères du groupe des méloïdes (cantharide, meloë, sitaris), qui sont déposés en tas dans la terre, et desquels nous avons vu sortir ces petites larves si singulières connues sous le nom de triongulins.

Hivernage du puceron. La présomption la plus naturelle qui se présentait à l'esprit, c'est que le Phylloxera vastatrix devait traverser l'hiver à l'état d'œuf. L'observation positive a démontré le contraire en constatant l'absence à peu près totale d'oeufs pendant cette période et la présence à l'état disséminé des jeunes de la dernière génération automnale. A partir des froids de novembre, les femelles adultes ont disparu, épuisées par leur dernière ponte et peutêtre décimées par la température froide et humide. Les jeunes qui leur survivent, réfugiés en petit nombre dans les fissures de l'écorce, souvent cachés sous les lambeaux du périderme (couches corticales externes, d'apparence feuilletée), restent plus ou moins engourdis, immiobiles, attachés par la trompe au tissu nourricier, mais ne prenant d'accroissement manifeste que sous l'influence des premières chaleurs du printemps. Leur couleur est rarement jaune clair; le plus souvent elle est fauve terne, comme l'est, en été, celle des individus mal nourris ou qui souffrent d'une cause quelconque. Le 5 janvier 1869, nous avons vu un de ces jeunes, de

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viennent aptes à pondre dans un temps donné. Un très-grand nombre restent comme atrophiés des mois entiers, prenant alors la teinte fauve

(1) Extrait du journal d'observation, article de l'hivernage du puceron en captivité, c'est-à-dire placé dans des bocaux tenus dans une pièce non éclairée et non chauffée :

« 26 novembre 1868. Une femelle adulte avec 4 œufs brun clair (signe de prochaine éclosion).

« 22 décembre 1868. Plus d'oeufs ni de femelle adulte. Beaucoup de jeunes, la plupart jaunes, quelques-uns fauves, tous bien vivants, mais n'ayant pas sensiblement grossi depuis près d'un mois.

5 janvier 1869. Rien de saillant. Les pucerons semblent avoir un peu grossi depuis le 22 décembre dernier. Un individu (de couleur orangée) change de place.

«13 février 1869. Rien de notablement changé depuis le 5 janvier précédent. Pucerons en général immobiles. Observation interrompue. »

Autre observation :

5 janvier 1869. Pucerons jeunes immobiles. «13 février 1869. Cinq pucerons ont abandonné le point où ils étaient fixés pour aller se fixer sur un tronçon de racine fraîche.»

Autre observation :

« 12 octobre 1868. Femelles adultes et œufs jaune clair sur les mamelons charnus qui se sont déve

rieure plus ou moins conique, ce qui lui donne l'apparence turbinée ou en toupie. C'est surtout dans l'acte de la ponte ou dans les instants qui le précèdent que se produit cette élongation de l'abdomen. Les derniers anneaux de cette région du corps se děboîtent plus ou moins pour laisser échapper l'œuf, dont on suit aisément la sortie graduelle, et qui se colle légèrement sur le plan de position ou contre les œufs déjà déposés (2). C'est par des inflexions latérales de l'abdomen que la mère peut à la rigueur disséminer ses œufs autour d'elle, dans un rayon naturellement trèsétroit; mais elle peut également changer de place, soit par

un mouvement de simple conversion dans son attitude, en tournant autour dumême point, soit par une marche lente vers un nouveau point de repes.

loppés sur les plaies d'un tronçon de racine, depuis le 6 septembre dernier. Supprimé à dessein aujourd'hui quelques vieux tronçons de sarment ou de racine sur lesquels avaient porté les observations antérieures au 6 septembre. Jeté aussi le tronçon de sarment sur lequel s'était développée la racine adventice bientôt renflée en nodosité sous l'influence de la piqûre des pucerons.

« 28 octobre 1868. Il y a toujours beaucoup d'œufs, quelques jeunes fixés, très-peu de femelles adultes.

« 26 novembre 1868. Plus de femelles adultes ni d'œufs; beaucoup de jeunes fixés et comme engourdis.

« 22 décembre 1868. Même état.
«5 janvier 1869. Rien de changé.

« 2 février 1869. Pucerons abondants, notablement plus gros, presque tous immobiles. Il y en a un en train de changer de place.

« 21 février 1869. Pucerons bien portants. Aucun n'a commencé à pondre.

« 28 février 1869. On voit par transparence un œuf dans le corps d'une femelle adulte. Dans leur ensemble les pucerons ont manifestement grossi. > (2) Le peu d'adhérence des œufs l'un à l'autre,

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