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soir, je courus au bois de Boulogne vérifier | et à distance, l'illusion est parfaitement posle fait à l'endroit indiqué. Eh bien! là, franchement et entre nous, au clair de la lune

sible!

PÊCHER A BOIS JAUNE

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Cette variété des plus jolies, et dont la figure ci-contre peut à peine donner une idée, bien que l'une des plus remarquables, est encore très-peu répandue. A peine connue en dehors de la localité où elle a pris naissance, des environs de Toulouse (si nous sommes bien renseigné, ce serait à un pépiniériste de Toulouse même qu'on en serait redevable). Ne connaissant pas le nom de l'obtenteur, nous ne pouvons l'indiquer. Si le fruit du Pêcher à bois jaune n'est pas de premier mérite, en revanche la beauté de ses rameaux, qui sont d'un jaune plus ou moins foncé, parfois d'un rouge orangé intense, en fait un des plus beaux arbrisseaux d'ornement. Cette couleur est d'autant plus foncée que le climat est chaud et surtout plus fortement insolé. Nous en avons vu dans le Midi dont les couleurs jaune et rouge étaient des plus éclatantes. Voici les caractères que présente cette variété :

Arbre vigoureux, très-ramifié dès sa base, poussant très-bien en plein vent; à rameaux couverts d'une écorce d'un vert blanchâtre, qui passe successivement au jaune marbré sur les parties un peu ombragées, plus ou moins fortement lavée rouge carminé, luisant sur les parties frappées par le soleil. Feuilles glanduleuses, d'un vert jaunâtre, elliptiques, planes, fortement dentées, à pétiole jaune; glandes réniformes. Fleurs campanulées, petites, rose vif et comme un peu cuivrée, à pétales concaves. Fruits de moyenne grosseur, parfois subsphériques,

CLEMENCEAU.

déprimés au sommet qui, presque toujours, est sensiblement concave; cavité ombilicale moyenne assez profonde; peau très-courtement duveteuse, d'un jaune foncé à la maturité, rouge vermillonné sur les parties placées au soleil, pointillée roux sur les parties ombragées; chair non adhérente, jaune foncé, légèrement colorée en rouge. violacé près du noyau, sucrée, fondante; eau abondante peu parfumée; noyau petit, obovale, rappelant un peu ceux des P. Madeleines, très-atténué à la base, fortement renflé et arrondi près du sommet qui est à peine mucronulé, à surface marquée de nombreux sillons. Mûrit dans la deuxième quinzaine de septembre.

Le Pêcher à bois jaune est non seulement un arbre fruitier; c'est aussi un des plus beaux arbrisseaux d'ornement. Pendant près de six mois, il présente un aspect des plus agréables, unique même dans son genre. En effet, la couleur de ses rameaux rappelle celle des osiers jaune et rouge (Salix vitellina et S. vitellina rubra), mais beaucoup plus intense. C'est, sans aucun doute, une des variétés les plus remarquables du genre Pêcher. L'arbre est d'autant plus propre à orner les massifs, qu'il est vigoureux et très-ramifié, et qu'il se dégarnit peu de sa base, contrairement à presque tous les Pêchers. M. Démouilles, pépiniériste, pont des Demoiselles, à Toulouse, en possède de nombreux et beaux exemplaires. E.-A. CARRIÈRE.

LIMNANTHES DOUGLASII GRANDIFLORA

Cette chamante petite plante annuelle fait partie de la famille des Limnanthées. C'est une bonne acquisition pour l'ornementation printanière. La plante est glabre, d'un vert tendre; ses tiges ramifiées et étalées atteignent de 30 à 40 centimètres ; ses feuilles sont élégamment découpées, à segments linéaires, inégalement dentées. Les fleurs longuement pédonculées, bicolores, trèsnombreuses, sont d'un blanc pâle, bordées de jaune. Ces fleurs, qui durent longtemps et se succèdent pendant plusieurs semaines, font du L. Douglasii grandiflora une trèsbelle plante, qu'on pourra cultiver, soit en bordure, soit en touffe ou en massif, mélangée avec diverses plantes également printanières, tels que Arabis, Thlaspi, Giroflées, Eillets de poète, Aubrietia deltoides, Pensées, Silènes, Corbeilles d'or, etc. Elle

produira un très-bel effet, tout en faisant ressortir la beauté des espèces qui viennent d'être énumérées.

Quant à sa culture et à sa multiplication, le L. Douglasii grandiflora ne présente rien de particulier. Toutefois, si l'on sème les graines à l'automne, il faut semer le long d'un mur, à bonne exposition, et il est bon de garantir les plantes des grands froids. pendant l'hiver; si au contraire, ce qui vaut toujours mieux, l'on sème sous des châssis, à froid, au printemps suivant (mars-avril), on transplantera et on mettra les plantes lå où l'on veut qu'elles fleurissent. Dans ce cas, la culture serait analogue à celle des Schizanthus, Viscaria, etc. Une terre légère, bien que consistante, riche en humus, est celle qui semble tout particulièrement convenir à cette plante.

Th. DENIS.

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lâche, à fleurs blanches assez insignifiantes auxquelles succèdent des fruits blancs, charnus, contenant une grande quantité de graines noires, comme les Achmea.

L'Androlepis Skinneri, Brongniart, est très-ornemental par son port et son faciès. C'est une plante très-vigoureuse, qui exige la serre chaude. On la cultive dans une terre de bruyère grossièrement concassée et fibreuse, contenant beaucoup de détritus végétaux. Les pots doivent être bien drainés. On peut aussi, comme pour la plupart des Broméliacées, le cultiver dans le sphagnum,

dans lequel les plantes poussent vigoureusement, surtout si l'on plonge le pot dans la tannée, sur une couche chaude, dans une serre où la température est maintenue à 15-18 degrés centigrades. La multiplication de l'Androlepis est facile; on la fait de bourgeons que les plantes produisent en quantité après leur floraison, et qui, plantés, émettent promptement des racines. On peut également le multiplier par graines que les plantes produisent en quantité.

B. HOULLET.

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EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE DE HAMBOURG.

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petites feuilles dont nous avons vu de beaux | Dasylirions et plantes analogues figuraient spécimens taillés cultivés en caisse.

Une série importante de lots composés d'individus de même espèce, demandant l'abri d'une serre, et cultivés en pots, témoignait du large emploi dont ces plantes sont l'objet dans cette partie de l'Allemagne, aussi bien pour la garniture des serres que pour la décoration des appartements. Ces expositions, inaccoutumées chez nous, avaient encore pour résultat de donner une idée de la culture que reçoit chacune des espèces qui les composaient depuis le moment où, bouturées ou greffées dans les serres à multiplication, elles sont aptes à être livrées au commerce. C'étaient, en d'autres termes, des expositions de plantes marchandes, comprenant, outre un grand nombre d'espèces pareillement répandues dans le commerce parisien, telles que: Azalées variées, Coniferes diverses, Camélias nombreux, plusieurs Bruyères, le Ficus elastica, un grand nombre de Dracénas, le Centaurea Cineraria, une multitude de Fougères, etc., le Cissus antarctica encore à peu près inconnu sur nos marchés, malgré la beauté et la persistance de son feuillage qui le rendent éminemment propre à orner les appar tements; le Gardenia florida, dans un brillant état de végétation; le Solanum pseudo-capsicum chargé de fruits mûrs; le Clerodendron Bethunianum (en boutons de teinte rouge sombre), remarquable espèce à large feuillage et à fleurs nombreuses réunies en vaste panicule, etc.

Dans les plantes fleurissantes de serre tempérée, signalons d'abord d'importantes séries de Pelargonium zonale et inquinans à fleurs simples ou pleines, ainsi qu'à feuillage panaché; parmi ces derniers, ceux au nombre de douze présentés par MM. J. Carter, Dunett et Beale, de Londres, méritent une mention toute spéciale; toutefois, bien que la plupart de ces collections aient offert un réel intérêt, il faut reconnaître que, à part celles que nous venons de désigner d'une manière spéciale, les plantes qui les formaient ne pouvaient rivaliser avec celles de nos spécialistes. Un des plus jolis Pélargoniums panachés que nous ayons vus à Hambourg était sans contredit un P. hederæfolium qui porte le nom de P. elegans: sur son feuillage vert glauque se dessinait nettement une large bande marginale rose vineux du plus joli effet. Une plante qui a fixé notre attention, bien que nous en ayions vu de beaux spécimens au Muséum, est le Lisianthus Russelianus, charmante Gentianée aux grandes fleurs bleues dont M. Ad. Haage, d'Erfurt, avait présenté un groupe de trente individus pourvus chacun de 5-9 fleurs.

Moins nombreuses, peut-être, qu'à l'Expo*sition internationale de Gand, les Agavées,

cependant à Hambourg, sous leurs formes les plus diverses et les plus curieuses. M. Pfersdorf, l'habile cultivateur parisien, présentait une série de Cactées comme toujours bien cultivées et d'un étiquetage sans reproche. A cette collection formée d'espèces variées souvent fort rares, et toujours d'une vigueur peu commune, M. Pfersdorf avait joint un lot de plantes grasses en miniature, cultivées dans de très-petits pots, de manière à pouvoir être placées facilement dans les serres d'appartements. Cette culture, qui parait devoir revenir de mode, était, parait-il, très-répandue en Allemagne. il y a une vingtaine d'années.

Que dire des plantes de serre chaude, sinon que leur réunion était considérable, leur choix excellent, leur force parfois peu commune, leur beauté presque toujours parfaite et leur rareté assez souvent trèsgrande? Là se trouvaient de splendides étalages de Palmiers, de Cycadées, de Fougères, toutes plantes de haut ornement par excellence; des collections d'Aroïdées, de Marantées et de Dracénées, à formes plus humbles, mais non moins décoratives dans leur genre, et cela en exemplaires vigoureux et le plus souvent très-développés, même pour des espèces ou variétés assez nouvellement introduites. Dans les plantes remarquables pour le feuillage, les Theophrasta brillaient aussi par le nombre et la beauté des individus ; il en était de même pour le genre Ficus dont quelques espèces, sans pouvoir rivaliser avec l'antique Ficus elastica, offrent cependant un intérêt incontestable; de ce nombre, il faut signaler les F. Nicobarensis à larges feuilles cartilagineuses ondulées, et le F. Suringari à feuilles pareillement grandes, vernissées et relevées sur les nervures de réticulations roses. Bien d'autres plantes pourraient être encore citées, soit au point de vue de la beauté du feuillage, soit pour leur rareté : ainsi les Gustavia Leopoldi, Galipea macrophylla et ovata, dans le premier cas; et le rare Isonandra gutta dans le second. Ajoutons à ces plantes, sur lesquelles nous regrettons de ne pouvoir insister davantage, de belles collections de Gloxinias en parfait état de floraison, ainsi qu'une splendide réunion de Bégonias acaules.

La division inscrite au programme, sous la rubrique de Belle culture, était sans aucun doute l'une des plus intéressantes. C'est ici surtout que nous éprouvons le regret de ne pouvoir énumérer le grand nombre de plantes qui y figuraient. Nous citerons d'abord, parmi tant d'autres, les suivantes qui sortaient des cultures de M. le sénateur Jenisch, à Hambourg, dirigées par l'une des gloires jardiniques de l'Allemagne, M. Kramer: Impatiens Jerdonia,

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