Mélanges de philosophie Juive et Arabe

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A. Franck, 1859 - 536 Seiten
 

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Seite 149 - Partout Virgile préfère les raisons naturelles aux raisons politiques , et l'intérêt du genre humain à l'intérêt national. Voilà pourquoi son poème, quoique fait à la gloire des Romains, intéresse les hommes de tous les pays et de tous les siècles. Pour revenir au roi...
Seite 433 - En résumé, l'intelligence en acte est les choses quand elle les pense. « Nous verrons plus tard s'il est ou non possible que , sans être elle-même séparée de l'étendue , elle pense quelque chose qui en soit séparé. Nous n'avons pas à nous occuper ici de ce qu'Aristote lui-même a entendu par T...
Seite 457 - Dieu ( liv. u, ch. 8). Sa théorie de la création de la matière est une attaque contre les philosophes de l'antiquité en général. Parmi les auteurs juifs dont les ouvrages nous sont parvenus, Saadia est le premier qui ait enseigné d'une manière systématique le dogme de la création ex nihilo , professé indubitablement avant lui par les théologiens karaïtes ; Saadia le démontre surtout d'une manière indirecte , en réfutant longuement tous les systèmes contraires à ce dogme (liv.
Seite 150 - L'homme est une vigne ; la mort est le vigneron qui l'observe et le menace à chaque pas. Mon âme cherche le créateur ; le temps est court ; le but est loin. Ame rebelle ! qu'il te suffise d'avoir du pain. Oublie ces misères...
Seite 447 - ... moins à la kabbale , une certaine originalité, les divers éléments de ces deux doctrines, et surtout leur tendance évidemment panthéiste, sont trop peu en harmonie avec le judaïsme pour qu'elles puissent être décorées du nom de...
Seite 303 - Les traductions arabes des œuvres d'Aristote, comme des ouvrages grecs en général, sont dues, pour la plupart, à des savants chrétiens syriens ou chaldéens, notamment à des nestoriens, qui vivaient en grand nombre comme médecins à la cour des khalifes, et qui , familiarisés avec la littérature grecque, indiquaient aux Arabes les livres qui pouvaient leur offrir le plus d'intérêt.
Seite 431 - En introduisant dans la doctrine péripatéticienne l'hypothèse des intelligences des sphères, placées entre le premier moteur et le monde, et en admettant une émanation universelle par laquelle le mouvement se communique de proche en proche à toutes les parties de l'univers jusqu'au monde sublunaire, les philosophes arabes croyaient sans doute faire disparaître le dualisme de la doctrine d'Aristote et combler l'abîme qui sépare l'énergie pure, ou Dieu, de la matière première. Ibn-Roschd...
Seite 325 - ... par les traductions des Juifs, traduites à leur tour en latin, que les ouvrages des philosophes arabes, et même, en grande partie, les écrits d'Aristote, arrivèrent à la connaissance des scolastiques. L'empereur Frédéric II encouragea les travaux des Juifs ; Jacob ben-Abba-Mari ben-Antoli , qui vivait à Naples , dit, à la fin de sa traduction du Commentaire d'Ibn-Roschd sur l'Organon, achevée en 1232, qu'il avait une pension de l'empereur, qui, ajoute-t-il , aime la science et ceux...
Seite 311 - Musulmans, ne s'attachèrent pas d'abord, en établissant leurs propositions , à ce qui est manifeste dans l'être , mais ils considéraient comment l'être devait exister pour qu'il pût servir de preuve de la vérité de leur opinion , ou du moins ne pas la renverser. Cet être de leur imagination une fois établi , ils déclarèrent que l'être est de telle manière; ils se mirent à argumenter, pour confirmer ces hypothèses, d'où ils devaient faire découler les propositions par lesquelles...

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